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Show ANATOMIE PATIlOLOGIQUE SPÉCIALE. 718 L'exam nous avons trois hommes et quatre Il y a répartition à peu près égale pour les deux sexes. Sur sept cas, . fai t inconnues On a plusieurs fois rencontré des femmes. Les causes de cette affection nous sont tout a e thyroïde. kystes hydatiques renfermant des échinocoques dans la gland et des sifflanu 28 au 5 Auto, ventrie Des afiections du thymus. hypérét organe, qui, ordinairement Nous n'avons que bien peu de chose a dire sur les affections de cet est à l't persiste quelquefois pendant assez longtemps et peut même s'hypertrophier, comme nous caillots transitoire, les cas de ce genre, l'avons démontré dans le chapitre général de l'hypertrophie glandulaire. Toutefois la vie, et il est en bien petit nombre, qui se trouvent épars dans les auteurs ont existé à l'état latent dans ent de la pathologie reconnu aujourd'hui par tous les mé decins instruits qui se sont occupés spécialem ents qu'on lui a attribués, et de l'enfance, que la persistance de cet o rgane n'a nullement les inconvéni spasme de la glotte et que la maladie décrite par Kopp comme asthme thymique n'est autre chose qu'un n'a absolument rien a faire avec la persistance de ces corps glandulaires. connaissons L'inflammation idiopathique de cet organe est une maladie tout aussi obscure, et nous ne , qui dit d'autres circonstances dans lesquelles elle se développe que celles signalées par M. P. Dubois ateur l'avoir constatée chez des enfants nouveau-nés syphilitiques. Ce professeur est un trop bon observ rs fois pour que l'on puisse douter de la réalité de ce fait. Je dois dire cependant que j'ai vu plusieu dans le thymus, chez des enfants nouveau-nés syphilitiques, un liquide tout à fait semblable à du pas, qui n'était autre chose que l'épithélium accumulé dans un liquide séreux, et j'ajouterai que l'on pourrait facilement confondre les loges de la glande avec des foyers purulents. C'est à ces notions bien incomplètes que se borne tout ce que nous avons à dire sur les maladies de comme volumi est rue La ] 12, 7. parsem bassint (le-sac, colorat dans le Un k jeunesæ rétabli la diar surtou des … tibio-t bonne de tra‘ cet organe. OBSERVATIONS SE RAPPORTAXT AUX PLANCI‘IES DES MALADIES DES VOIES RESPIRATOIRES. Reçu très a et 2.) CCXXl]. - Croix,; lrunc/zéo-[Nimh/ligue .llort le [l‘O/'SÏÈ‘IHPJOTU'. Fausses IUFM/JT…IUS ((mes [nut ['ui‘b7't' respiratohe. (Pl. LXXV…, fig. 1 Une petite lille, âgée de cinq ans. d'une constitution faible et délicate, entre a l'hôpital des Enfants en 18115. On n'a aucun renseignement sur ses antécédents. Au premier examen, elle présente une lièvre intense, _'120 pulsations par minute; pouls petit, peau très chaude. La respiration est anxieuse, bruyante, sifllante, surtout pendant l'inspiration. La toux rst fréquente, présentant le timbre croupal le mieux caractérisé. La voix est éteinte, aphonic complète. En examinant la bombe, on trouve sur les amvgdales etdanslepharynx quelques plaques blanchâtres. Le fond de l'al‘l‘llït‘t‘-gol'ge est rouge et tuniélié; la région du larynx et de la tracbée est sensible à la pression est le malaise; continuel. L'examen de la poitrine ne montre de matité nulle part, ninisdés rides sibilants et rontlants disséminés en avant et en arrière dans toute la poitrine, prenant seulement, par places et surtout en bas et en arriére, le caractère de rides humides muqueux- saillan La pe. abond est (lOt arrière en av: aigrele plates, et. cor L'enfant étant faible et chétif, et la maladie paraissant étre arrivée au cinquième ou au sixième jour, les émissions sanguines ne sont plus indiquées. On prescrit un vomitif d'abord, et ensuite, alternativement toutes les heures, une cuillerée it café d'un mélange de 30 grammes de miel avec 80 centigrammns d'alun, et de 30 gratin… s de miel avec ttt) centigrammcs de calomel. Une légère amélioration paraît s'opèrer pendant. les premiers jours. La lièvre diminue, la dyspnée est moins forte, mais les signes d'une bronchite générale augmentent plutôt. plomb élevée quatre au tan La dyspnée redevient très intense, et l'on entend, outre les rides disséminés dans plusieurs points très circonscrits, des deux côtés en arrière, Aut. une respiration broncliitpté et de la btonchophonte. Vers le septième jour, tous les symptômes s'aggrave… 1 cyanose dela face, gène extrême de la respiration, pouls presque imperccptible, et la mort survient le huitiinnejour après l'entrée de la malade. ll est à remarquer que, pendant les derniers jours, la toux est devenue moins rauque et la voix plus distincte. A l'autopsie, on ne trouve plus la muqueuse taryngée trés injectée; elle est généralement rose et d‘un rouge plus intense par places, boursoufle‘e et légèrement ramollie, couverte ça et la de quelques flocons pseudo-membraneux. Ce n'est qu'à la partie inférieure de la trarbée que l'affection cr….pale se caractérise. De la jusque dans les petites ramifications bronchiques. on trouve une fausse membrane œdém: 3 àA 1 Un di de got partou gauclr tubulcuse, continue. moulée sur la membrane muqueuse bronchique, qui, elle-même. est violacéc, bonrsoutlée, sans être ramollie. La substance de la psetulo-mentbrane se compose d'un tissu tibroide qui renferme beaucoup de cellules pnrulentes. Nulle part il n'y a (les adltérences ni vascularimttion dans la pseudo-membrane. Quelques noyaux de pneumonie lobulaire se trouvent disséminés çà et la; rien de particulier dans les autres organes. CCXXIIl. -« C/'Otlp du [(ll‘j/næ cl de l'œsophage, survenu dans le courant de l'état typ/t02‘tlé che: une malade c/tolériquc. (Pl. LXXVlll, fig. 3 et tt.) Une femme, âgée de quarai‘tte-cinq ans, est prise du choléra le '16 septembre 1855. Les vomissements et la diarrhée cessent le 18, mais elle tombe dans l'état t_vplioitlc dans lequel on nous l'amène le 25. Elle est dans un état de prostration extrême; son corps est couvert d'un exantlu‘:me sous forme de taches rougez‘ttres, surtout abondantes sur les extrémités, le cou et le sternum. La malade est dans un état est géi culeus des ca volum ponts le |0bt liquid. droit. de [t ' substa comateux ; la conjom>tive est injectée ; la langue, les gencives et les lèvres sont couvertes d'un enduit fuligineux; la respiration est gènée, sont gi quoique lente, 13 par minute. L'inspiration t‘Stsliilïtlltô, le pouls a 80; la face est cyanosée; l'lialeine présente une odeur uriueuSe- molle, |