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Show 1162 ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÊClALE. il se forme une du cœur; d autres fais gaine, et l'état que M. Cruveilhier a décrit comme apoplexie _ . ! , 501ution de continuité, d'abord interne, une fèlure, une érosmn, une ulceratton qui, sous l'influence de la contraction systolique simple, ou par suite d'un effort COHSIdGFflbl€ Bt brusque, p6ut devenir une déchirure pénétrante mortelle promptement lorsqu'elle est grande, plus lentement lorsqu'elle est petite ou bouchée par un caillot. L'influence des émotions morales sur la rupture n'est pas démontrée. Lorsque un des muscles papillaires, la mort ne S'enla perforation est interventriculaire, ou lorsqu'elle atteint dans la Circulation. suit pas immédiatement, mais il survient une grande perturbation Dans les observations que nous avons consultées, nous avons été frappé de ce fait, que la quantité du et qu'elle sang épanché dans le péricarde après la rupture était, en moyenne, de 200 à 250 grammes, ne dépassait guère 300; une seule fois nous l'avons trouvée de 400. Il paraît donc que la mort survient dès qu'une certaine quantité de sang, qui, en moyenne, peut être évaluée à 250 grammes, comprime le prompte, subite cœur, et nous constatons toute la différence qui existe entre cet effet d'une compression p1uSieurs pour ainsi dire, et celle qui survient plus lentement, car nous avons vu la vie persister pendant semaines avec un épanchement séreux de 1000, de 1500 grammes et au delà. Toutefois faudra-t-il mettre en ligne de compte la densité du liquide, qui, pour 250 grammes de sang, correspond aime plus forte proportion des parties solides que pour une quantité trois ou quatre fois plus grande d'un liquide d'exsudation. On trouve quelquefois le sang épanché du péricarde encore presque homogène, mais ordinairement séparé en une gelée plus dense et du sérum. L'influence du sexe sur les ruptures du cœur ne peut pas encore être nettement déterminée: M. Pigeaux (1), dans un rapport fait àla Société anatomique en 1832, dit que les neuf dixièmes des cas de rupture spontanée du cœur ont été observés sur des hommes; nous ne savons à quelle source il a puisé. Nos propres observations n'ont pas une grande valeur dans la question. Sur 11 cas analysés, il y a dix femmes; mais comme ces observations ont été recueillies à la Salpêtrière, qui n'est destinée qu'aux femmes âgées, la valeur de ce relevé est nulle, et je connais un certain nombre de cas de rupture du cœur survenue chez l'homme. L'âge a été noté dans 11 cas : il était une fois de 52 ans, une fois de 58, une fois de 67, trois fois de 70 à 75, quatre fois de 75 à 82, et une fois de 83..Du reste, tous les auteurs sont à peu près d'accord de regarder la rupture du cœur comme beaucoup plus fréquente dans la vieillesse qu'à tout autre âge de la vie. ê"lll.- De l'auévrysune partch du cœur. L'anévrysme partiel du cœur n'a été bien étudié que dans ces derniers temps; et bien que son histoire clinique soit encore fort incomplète, ila été cependant fort bien observé sous le rapport anatomique. Nous ne saurions mieux faire connaître les plus importants travaux sur ce sujet qu'en citant le résumé des recherches de M. Leudet (2). Suivant les résultats de Thurnam, le siège de l'anévrysme circonscrit du cœur est plus fréquemment à gauche : il reconnaît dans ses analyses 58 cas d'anévrysme partiel du ventricule gauche, 11 du (1) Bulletins de la Société anatomique, t. VII, p. 95 ct suiv. (_2) Comptes rendus et mémoires de la Société biologique pendant 1853, t. V, p. ‘105.- « Il y a trente ans a peine, dit M. Leudet, que les' ouvrages qui ont trait aux maladies du cœur t‘ont mention des anévrysmes partiels de cet organe; depuis cette époque, cette alfection, que l'un indiquait comme rare, et dont on citait des exemples eiiipruiitcs a quelques nuteiirs,1iété truiich plus fréquente, et les cas de cette espèce se sont multipliés. » Dans l'ouvrage de l\]. Bouilland (Traité (les maladies du cœur, 2" can., t. [, p. 598 et 620), les laits de C0i‘ViSfll‘tu ceux du mémoire de Breschct çllânzoiras chirurgicaux sur les aliéiiiiysines, Paris, 18%, iii-Li avec planches), et enfin ceux de …]. Reynaud, Petig".‘" MM. Delaberge et Monneret (CotilpC7‘idlmn de médecine pratique, VII, p. 367) ont ajouté quelques faits nouveaux. Hifi". de}…is quelques aimés, les cas sont devenus plus nombreux encore: tous les ouvrages de médecine, et surtout ceux d'anatomie pathologique, renferment de nombreux cas d'auévrysme partiel du cœur. Nous citerous au premier rang la riche collection (les Bulletins de la Satiété anatomique de Paris. J … moi-mème publié un fait de ce genre (.ilé7110l1'03 (le la Soc-[été de biologie, Paris, 1852, t. [V, p. 158). Le travail le plus complet, sans aucun {doute, sur ces anevrysmes partiels du cœur, est le memoire de Thurnam (London med.-chir. Transact., V, 21). üllflly5f' dans Hope (lrcaltsæ of (he rltscascs of lhc heart, h" (dit., p. 298) et dans les Archives générales du 7mi'dcfliæ (ser. 3, t. l\', p. 11%); NOUS mentionnons en outre un iné:noito postérieur du docteur Craigic {E(liuh. med. azul slll‘{/. Journal, avril 18h3), et la thèse du docteur l.œbl (Comment.anfll[…!/101. de uncvrysmatu cort/[s sz'c t/i'clo pai'îiuli) ', calin, les ouvrages ou t\l. Cru\‘cilhier (Il'uitä d'anatomie pathologique générale, Paris, 1852; t. ll, p. 671), et celui de M. Forget (Précis cles maladies du cœur), contiennent un article sur cette variété des affections du cœur. On voit . - -4 … . que nous..iciions, de filer, d'1usla ajouter a leur autorité celle de nombreuses observations qui. le……:D… et nous pourrions i p ! upa1t- des» Url\dllh t 't' 1 W ' M4 suft.4Ju-…...…r….-, |