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Show htm ANATOMIE PA'l‘lIOLOŒQUE SPÉCIALE. d'une lentille, ou par des lames ou plaques un peu plus étendues, quelquefois aussi par des masses arrondies. Les valvules tout entières peuvent ainsi être envahies; cependant, ordinairement, c'est la So zone iibreuse des orifices du cœur et les pointes des valvules qui en sont le siège de prédilection. Rien de plus varié que leur forme, qui peut être arrondie, mûriforme, stalactiforme, ou présenter desplaques allongées, irrégulièrement âpres et pointues. Les valvules peu ossifiées peuvent se mouvoir; mais lorsque col ces dépôts calculeux ont envahi la substance des valvules et le point d'attache dans une certaine étendue, 01] il en résulte nécessairement une insuffisance, le plus souvent avec soudure partielle des valvules et rétrécissement. Les parties saines se replient, peuvent être perforées, déchirées, en partie détachées, Nous reviendrons plus tard avec détail sur tous ces points, et c'est alors aussi que nous décrirons ces va lib l'h da espèces de diaphragmes, d'anneaux immobiles, de boutonnières, que peuvent former les orifices ain5i altérés, et que l'on rencontre surtout dans les deux orifices du cœur gauche. Nous avons dit plus haut que les symptômes de l'endocardite étaient tout aussi douteux que les carac_ tères anatomiques; on dit d'abord que la complication avec un rhumatisme articulaire aigu, avec une ait inflammation aiguë grave des voies respiratoires, est ici de quelque valeur, et que l'affection rhumatisma]e pe surtout est le point de départ le plus fréquent de l'endocardite. Nous avons déjà dit plus haut que, d'après tr. nos recherches, soigneusement faites, nous regardions cette complication comme plus rare que ne l'admet M. Bouillaud (l). Les sensations de malaise dans la région précordiale n'ont aucune valeur et peuvent tout aussi bien se appartenir à la péricardite ou a la névralgie intercostule. Nous ne comprenons pas comment la voussure et l'augmentation de la matité précordiale peuvent être la conséquence de l'endocardite. Le choc plus énergique de soulèvement du cœur en masse s'observe tout aussi bien dans la péricardite avec adhéœnces, ainsi que dans l'hypertrophie du cœur, et, comme ces deux maladies sont fréquentes chez les rhuma- tisants, il n'est pas rare d'en constater l'existence pendant une attaque de rhumatisme articulaire. Le 2" fait que les bruits du cœur sont moins distincts lorsqu'il y a en même temps voussure et matité parle bien plutôt en faveur d'un épanchement dans le péricarde. La fréquence et l'inégalité du pouls n'ont rien de spécial. On voit donc qu'aucun des signes indiqués comme propres à l'endocardite n'a une valeur pathognomonique; il en est de même de leur ensemble, qui peut tout aussi bien répondre à une péricardite légère avec ou sans hypertrophie, ou à un trouble profond et passager dans l'innervation du cœur. L'endocardite valvulaire est, d'après les auteurs, une affection qui, d'aiguë, est devenue chronique, et àlaquelle appartiennent les caractères cliniques des affections valvulaires que nous allons indiquer plus tard, mais auxquelles, nous l'avons déjà dit, nous n'assignons nullement une origine inflammatoire. Tout ce qui a été dit et écrit sur l'endocardite est donc a revoir, et doit être soumis à un examen critique nouveau et sévère; et bien que cette critique que nous venons de faire soit la première dans ce genre formulée avec la netteté d'une profonde conviction et d'une longue observation, et qu'elle soit susceptible de nous attirer l'animosité des hommes qui, à juste titre, ont la gloire d'avoir rendu discutables les doctrines sur l'endocardite, nous serions complétement récompensé si, en recueillant de nouveaux faits, d'autres observateurs parvenaient à fonder sur des bases plus solides que celles qui existent à présent l'histoire anatomique, clinique et thérapeutique de l'endocardite. 5 111' --De l'l'ypel'll‘ophie et de l'atrophic de l'endocarde. avons déjà décrit plus haut, et NOUS n'avons que bien peu de chose à dire sur ce point, vu que nous a l'occasion des altérations séniles et dans le paragraphe précédent, les principales lésions, qui sont de simples ViC€S de HUU‘ÏÏÏOH de l'endocarrle cavitaire. Nous décrirons tout à l'heure avec beaucoup de détail les altérations nutritives des valvules; nous pouvons donc résumer l'hypertrophie et l'atrophie ou partielle; nous l'avons rencontrée de l'endocarde en quelques lignes. L'hypertrophie est ou générale quelquefois dans les VG…"ÏCUl€5 hypel‘h'0phiés, mais plus souvent dans l'oreillette gauche que partout tout en restant lisse et luisant à sa surface. ailleurs. L7end00ard€ devient alors d'un jaune pâle, opaque, T ' ' 'v ' : > , . (l," lnycz J]flmm7'03 du la 500er mrdzcnlc d'observation. l'un-is*» 1856 v t ‘ Ill 1 p - 'l et \sui\‘ . di tr tr |