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Show DES MODIFICATIONS CONGÊNITALES DE CONI'ORMATION. colonie, et les stomates de la vési- nt le hour- nent animal irganisation MS dans la moitié supérieure, tandis qu'inférieurcment la matité persiste. En arrière et en liant la respiration est bronchique, elle est presque nulle dans la moitié inférieure, Les crachats ne renferment plus de sang, l'abdomen n‘est pas douloureux; il _v a en quatre selles non sanglantes; toujours grande dyspnée; respiration, 311. Dans la journée, la matité remonte en arrière et en liant jusqu'au milieu de l'omo- plate. Le niveau de la matité diffère selon que l'on percute la malade assise ou dans la position horizontale. Vers le soir, la dyspnée augmente beaucoup, et l'on prescrit 50 centigrammes de poudre de Dovver. Le 12 janvier, la respiration amphorique devient plus manifeste, la respiration très gènée, 51/40; les espaces intercostaux sont plus bombes, l'œd‘eme plus manifeste aux deux pieds; le pouls est très petit, irrégulier,a 132. La malade soupire et se plaint beaucoup. On prescrit une émulsion gommeuse avec 10 centigrantmes d‘extrait d'opium et dernier li… 30 grammes de sirop d'éther. Le 13, elle ne répond plus aux questions, le pouls devient presque impcrceptible. la face se décompose, et à onze heures du soir la malade meurt. Autopsie faite trente-cinq heures après la mort. -- Le cerveau est pâle et anémique; œdème sous-araclmoidien, consistance du cerveau thorax, de ce côté, s'affaisse. En ouvrant l‘abdomen. on donne issue a près de deux litres d'un liquide citrin. A l'ouverture du thorax, on ‘i de chaleur trouve le poumon droit refoulé en arrière, mais fixé en bas au diaphragme. Un épanchement séreux, légèrement trouble, occupe la partie de diarrhée, antérieure jusqu‘au septième espace intercostal, où il est délimité par des adhérences et des fausses membranes. La principale altération :; la Soit est 55. surface de l'organe un certain nombre de petits foyers purulents. La veine porte est saine et montre settlemeth quelques caillots non x bleus, elle adhérents. dans des ramifications de troisième ordre. Les abcès se trouvent partout en dehors de la veine, mais plusieurs d'entre eux s seulement communiquent avec des conduits biliaires, et dans deux on trouve des lombrics trés altérés, dont l'un surtout est presque diffluent par augmentant éaumur sous macération. La plupart des abcès se trouvent dans le lobe droit et varient entre le volume d‘un petit pois et celui d'une pomme. Tout autour d'eux, le tissu hépatique est liypéréntié, d‘un rouge foncé, avec légère diminution de consistance. Au microscope, on voit les cel- nes troubles, lules du foie normales, petit-étre leur contenu graisseux un peu augmenté. * ,-._. ' La diarrhée est dans le foie. Déja, en l'enlevant, on voit les conduits cliole'doque, cystique et hépatique dilatès; ils renferment plusieurs lombrics. La partie convexe du foie est intimement adhérente au diaphragme, et en le disséqnant, on ouvre un abcès du foie; on aperçoit à la it météorisé, Le pus montre de fort beaux globules à noyaux. Le lobe gauche ne renferme pas d'abc‘es, mais également plusieurs lombrics dans les [20 grammes conduits biliaires. Le foie, dans sa totalité, n'est que légèrement tin-dessus du volume normal : il a 27 centimètres de largeur, 22 de hau- vingt-quatre caillots sanguins d‘un rouge noir. La muqueuse de la vésicule est le siège d'une inflammation diphthéritique avec plusieurs plaques d'exsudation, surtout dans sa partie inférieure. Ces plaques. intimement adhérentes a la muqueuse, sont colorées en jaune par la bile. En des abcès du foie a largement perforé le diaphragme; son ouverture, de plus de 1 centimètre de diamètre, communique avec la base du teur à droite, 17 à gauche, et 8 centimètres dans sa plus grande épaisseur. La vésicule du fiel renferme de la bile jaunàtre et plusieurs large… dans tous de 32a s de sommeil lobe pulmonaire inférieur droit, non-seulement par une large ouverture, mais aussi par un certain nombre de petits trous, et la partie 5 assez vives, correspondante du poumon est comme criblée de ces petites ouvertures, qui conduisent dans des infiltrations purulentes du parenchymc les douleurs pulmonaire, et qui, par une communication directe avec les bronches, ont provoqué le pneumothorax. La membrane muqueuse bron- ntinue, elle a cltique est généralement hypérémiée et couverte d'un mucus purulent. La partie supérieure du poumon droit est condensée et carniliéc, le sommet gauche est œdématcux et renferme un seul tubercule cr‘étacé. Le péricarde renferme environ 60 grammes d‘un liquide citrin. Le ':tte d'argent. is en plus, la cœur est tlasque et décoloré, et renferme &) droite des caillots gélatineux et un peu de sang noir; la rate est normale. Les reins, de volume du et sensible ordinaire, montrent leur substance corticale décolorée, légèrement granuleuse par places. L'estomac renferme trois lombrics. La fin de ‘auscultatimr. l'iléum présente une hypérémic veineuse considérable; le cæcum offre quelques ecchymoses capillaires. Pas de lombrics. dans les intestins lait matin et examinant la ._,_fl__\\ CHAPITRE XXII. uronchique et gluants, légè- et a droite; DES MODIFICATIONS CONGENITALES DE CONFORMATION. rait d‘opiullh *àle crépitant, )le; a gauche, i une hauteur Le ti, pour la Les doctrines sur les changements anormaux que subit le germe dans son développement et à une période antérieure à la naissance, constituent aujourd'hui toute une science, la te'ratologie. Cette science, qui, de sa nature, tient à la fois de la biogénie pure et de la physiologie appliquée que l'on appelle pathologique, est de date et d'origine récentes, bien que les matériaux qui ont servi à l'établir remontent es symptùmes tnatnelon, la tte. plus faible, en augmentée, amine dans les diarrhée, qui au recourir au en parüe à des ten1ps reculés (l). N'ayant pas fait une étude aussi complète de la tératologie que des autres branches de l'anatomie pathologique, ne pouvant en outre donner qu'un espace bien restreint aux anomalies de conformation, nous nous contenterons d'en indiquer les principales divisions d'après les travaux de MM. Is. Geoffroy Saint-Hilaire, Bischofi, Cruveilhier (2), etc. Pour M. Is. Geoffroy Saint-Hilaire, toute déviation du type spécifique d'un individu constitue une .rois travers de le l'autre cote. le la clavicule. ‘. est également feu a peu près (1) Nous avons exposé dans l‘Inrnonucnon (p. ill, 15, 16) les notions historiques sur cette partie de la science, et nous renvoyons pour Plus de détails historiques, ainsi que pour tout ce qui se rapporte à la te'ratologie, à l'excellent ouvrage de M. Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, Histoire des anomalies de l'organisation. Paris, 1832-1836. @) Traité d'anatomie pathologique générale. Paris, 18119, t. L Pn 298 et: saw. 10a mar. PATBOL.-I2' LIVR. ÀAAA AFA.A.AFfA AA- ‘ laut la fin de ‘ 4\"2‘ "' le dans une \. a nourriture médiocrement ferme. Pour constater l'existence du pneumothorax, on disséquc la peau de l'aisselle droite, on la tient tendue et soulevée, on y verso du liquide, et l'on ouvre ensuite le thorax sous l'eau. Immédiatement de nombreuses bulles d'air sortent par la piqûre, et le "‘.A .. 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