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Show -5;äiaAnàaqæ -.-_.-;«.-"' GÉNÉRALE. ANATOMIE l'.\THOLOGIQUE 60 putrescente, tandis que dans la c ulaires dans la gangrène même de bien apprécier les changements mole es de resistance et de al montre bre n quelques différenc gangréne desséchante, le racor nissement génér ct ore. Avant tout, il est intéressant de changements de stru coloration, mais pas à beaucoup près autant ux, forme une gelée le sang lui-même. Il devient poisse de se rendre compte des altérations qu'éprouve les et une séparation une profonde altération des cellu brune, ditlluente, fétide; son examen fait constater communique a toute "‘ l……e affectee de gangrene, ainsi L1u'une modification de la matière color ante qui le ssu cellulaire est un des tissus qui s'altèrent ti une teinte noiràtre ou verdàtre pâle particulière. Le . euse . ' pulpe granul subst ance transformée en une plus promptement. On trouve ses fibres brisées et leur …… vou- t souven fait lequel le microscope e, et dans imbibée d'un liquide verdàtre ou d'un brun verdâtr 7_ /_- . . / . - / phosphates triples. De même que la matière quantite consulerable de cristaux, sort de cholesteiine, soit de ins, de même aussi les sels solubles se sont pr euprtés et ont AAAA colorante s'est séparée des globules sangu les cristaux cholestériques, on pris la forme cristalline. La graisse devient également libre, et, outre vésicules graisseuses. aperçoit dans les parties g augrenées beaucoup de granules et de naire, par exemple, nous avons Les libres élastiques sont plus résist antes; dans la gangrène pulmo unité des artères, qui résis- rencontré la charpente fibreuse de l'organe pre sque intacte. De là aussi l'imm cartilages et des tissus teudineux et tent proportionnellement pendant longtemps; il en est de même des séquestres déco- ligamenteux. L'os gangrené diffère beaucoup de l'os nécrosé; on n'y distingue point de est molle, fétide, lorés, séparés et entourés d'un tissu osseux enflammé, mais toute la substance osseuse quelquefois sur le vert et exhale généralement infiltrée dans ses aréoles d'une matière noirâtre qui tire la gangrène des os dans deux l'odeur particulière de la putrescence gangréneuse. Nous avons observé balle, s'est gangrené circonstances, dans un cas de plaie d'arme %] feu, ou le sternum, traversé par une , chez des enfants, s'était propagée dans une assez grande étendue, et dans les cas où la gangrène buccale sur quelquesaux os maxillaires. Nous ne pouvons pas quitter ce sujet sans jeter un coup d'œil rapide unes des causes de la gangrène. n ou Parmi les causes locales qui la produisent quelquefois, nous devons signaler : une forte contusio une commotion violente qui peut désorganiser profondément les tissus; une inflammation très intense, dans laquelle un grand nombre de vaisseaux capillaires deviennent incapables de servir a la circulation, sans qu'ils soient remplacés par des vaisseaux nouveaux; une inflammation d'emblée septique et de mauvaise nature y prédispose encore bien davantage. L'hypérémie mécanique peut, lorsqu'elle est poussée très loin, donner lieu a un arrêt de la circulation et a la mortification, sans être précédée d'une inflammation intense: cet eil'et est rare; toutefois, l'étranglement des parties en est une cause fréquente, témoin la gangréne des intestins dans les hernies étranglées. L'oblitération d'une des principales artères d'un membre entraîne souvent l'oblitération correspondante des veines, ce qui conduit a l'impossibilité de tout travail nutritif, a la mortitication, et a la gangréne séche ou mixte. C'est la la cause la plus ordinaire de la gan- grène sénile, que l'on a attribuée pendant longtemps, et bien a tort, à l'inflammation des artères. Nous en parlerons plus longuement a l'occasion des maladies des artères. Du reste, :. n'iesure que cette gau- grène sèche gagne des parties charnues, la momiiication de la surface passe, dans les couches profondes du membre, à la gangrène putrétiante avec des degrés divers d'intensité. Une nutrition incomplete devient la cause de la nécrose des os, et l'on peut suivre tous les états inter- médiaires entre celui d'une portion d'os qui commence à se décolorer, tout en tenant encore partout à l'os ambiant, et celui des séquestres en tout point détachés. La compression par une tumeur, ou celle plus mtrms/eque par uneexsudatrpn abondante qui intercepte la circulation capillaire, peut devenir le punit de depart du travail gaugreneux, et, dans ce dernier cas, on peut admettre avec Puget, comme cause prédisposante, l'état déjà débilité des parties affectées. Parmi les causes générales, nous en trouvons surtout deux qui méritent l'attention : l'une réside dans la/constrtutwn du malade, l'autre dans des conditions atmosphériques particulières. Un mauvais état de ldqclonolnne et de la llLll1-lllull pre(lisposea la gangréne. Il n'est pas très rare-d'observer, parmi les enfants @ ' n "° images, ldl55311t des traces terribles de leur existence, 51 le malade survit, et entraînant sa perte la plupart du temps ‘I- -- _ , . «'w: ; ,. W « w . w . .'_ 4 -M.'4 .. " < .. 4» +--u +.":+J_w4J_u+JuÏui.‘$‘u,istu,u,gç. Ju4-+u_uuÏi. uî .: ......_ÿla_,. .)ÿ.\,3.ï‘,ÿ +-_1_ +..., |