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Show «,.-_ ;-_.+N'.'ÿh'n0. fi-.'r.o -.-…. M' M‘!'M'.-v-" … MALADIES DU LARYNX ET DE LA TR.\(LllÉE. 537 faut admettre alors une influence épidémique ou individuelle, en vertu de laquelle le caractère général de la maladie "" bien autrement dangereux que sa localisation, fait que l'on observe aussi pour la bron- Jil pathologique de Sœmmer ring, faire intervenir un élément nerveux spécial, en expliquant ainsi l'inconnu par l'inconnu. On observe dans le croup, à peu près constamment, l'engorgemeut des glandes lymphatiques sousmaxillaires, surtout si la maladie s'étend au pharynx. La membrane muqueuse trachéo-bronchique est ordinairement rouge et couverte d'un liquide muco-puruleut, lors même qu'elle n'est pas couverte de fausses membranes. On trouve de plus disséminés dans les poumons, une multitude de lobules pulmo- naires imperméables à l'air, mais il reste à décider par de nouvelles recherches s‘il s'agit de carnifi- isseaux s. la membrane muq ueuse cation avec affaissement des vésicules ou d'une véritable hépatisation. MM. Rilliet et Barthez ont tries sanguines qui recouvre… a s adherences plus intimesetpour altent ce genre d'o rganisation ? et le ce fait. Dans les inflammati ons sous-nmqucux, et même au… )ttiques; toutefois c'est là plutôt membranes atteindre jusqu'à 3» lue, quelle que soit leurétendue, aut le larynx etla trache'e. Peut. lcux éléments principaux deces emiant y rencontrer des éléments microscope comme éléments de n‘auuleuse, montrant par places avec ou sans noyaux; des cellules nant d'autres fois complétement, \ grandeur de ceux du pus, mais stance; de grands globules gra- ses espèces d'épithéliums, ordi- encore du vibratile; quelquefois . graisseuses. '[». chite, pour la pneumonie et pour une foule d'autres affections, sans que l'on soit obligé pour cela de observé l'emphysème vésiculaire chez plusieurs malades. Le système veineux est ordinairement gorgé de sang, l'œsophage a été trouvé plusieurs fois alïecté de fausses membranes, surtout à son commencement. Les follicules isolés de l'intestin grêle se sont montrés très développés darts un grand nombre de cas. On sait que le croup peut se produire primitivement ou dans le courant d'une autre maladie, et, d'après les auteurs que nous venons de citer, il paraît qu'alors les altérations inflammatoires y sont beaucoup plus prononcées, tandis que les fausses membranes sont moins épaisses et moins continues (l). En comparant la description des altérations anatomiques des deux formes de laryngite, on trouvera des ressemblances et des différences : des ressemblances dans la nature du produit et dans la coïn- cidence du dépôt pseudo-membraneux sur les muqueuses pharyngienne et laryngée; des différences dans le siège, dans l'épaisseur, dans l'étendue des fausses membranes et dans l‘intensité de la phleg- masie de la muqueuse. Ces différences ou ces analogies résultent d'un coup d'oeil d'ensemble, car il est évident qu'on n'aurait pas de peine a trouver un cas isolé de croup qui ressemblât de tout point àla laryngite pseudo-membrancuse secondaire, et il pourrait se faire aussi qu'une laryngite secondaire "‘AA _ 5 qui- peutproduire une adhérence r"; -' ÂâaaA,-… nt rettculatres. Quelquef0is en,5 >\vy..…,. -… ;-« : , _ ; »- AÊÀA """r'que °" bavimenteux - etd e 0… ,d - '… hl'"‘° launâtre ‘ molle$, . rh ' flAÂÂ-âä‘âAA yu}. .._-.',. - !...» ; Î-;a$-;'… .' "‘.‘CY‘K'Y'F; i*. .. ressemblât parfaitement au croup. Si nous recherchons les causes du croup, nous trouvons encore des différences marquées entre la laryngite primitive et la secondaire. Le croup peut s'observer à tous les âges, mais il est pourtant plus particulièrement une maladie de l'enfance, et en séparant, comme de juste, du véritable croup chez membrane par l'acide acétique. l'adulte, la bronchite pseudo-membraneuse et les accidents d'apparence croupalc qui accompagnent er qu'elle était essentiellement *ejet d'une fausse membrane; et croup de l'adulte est une maladie très rare qui ne se montre parfois un peu plus fréquemment que sous quelque influence épidémique. En effet, M. Louis (2) nous apprend que sur 8 observations qu'il a rap- portées, 6 ont été recueillies dansl'espaee de trois mois dans le même hôpital, tandis qu'antérieurement mation persiste, on Comprend il n'en avait vu que deux cas, et postérieurement, dans l'espace de trois ans, un seul cas, ce qui est un ndues, et qu'à l'autopsie on en chiffre minime, lorsqu'on tient compte du nombre considérable d'autopsies que M. Louis faisait à cette amblables au fond dela bouche; me forme que l'on a décrite com ritable exsudaliou langage. La vé ent à la surface produit nullem crose ne dion, à une espèce de le terme de te. D'un autre 0 été, ky depuis que Hokitans époque. Pendant l'enfance, le croup est surtout fréquent entre deux et sept ans. Rarement observé avant deux ans, il n'est pas rare cependant après sept ans. Il atteint beaucoup plus fréquemment les garçons que les filles, et ce fait, déjà vrai pour le croup primitif, l'est encore bien davantage pour le croup secondaire, car sur 11 cas de ce genre, MM. Rilliet et Barthez l'ont observé 10 fois chez des garçotlS- CBS mêmes forts, vigoureux auteurs insistent sur ce fait important, que le croup atteint bien plus rarement des enfants sans dupart di 1 temps de per- a mort dans la bouche différence anatomique ues. La affections et nés de parents bien portauts, que des enfants faibles, nés de familles dans lesquelles des ou ne s de p ar ents consan- ' sont heredrtarres, '- ' ' ou d'autres maladies ‘ chroniques tuberculeuses, caucéreuses ' notre pratique dans le gains. Toutefois nous avons observé de nombreuses exceptions de cette regle dans cependant canton de Vaud. Bien que l'épidémicité de la m aladie ne puisse être contestée, le croup est avons observé que sur plutôt sporadique et endémique dans certaines localité 5. C'est ainsi que nous fréquemment trois villages voisins, Bex, Aigle et Ollon, les deux premières localités en étaient bien plus et diphthé flthuei ions croupalc atteintes que la troisième. . encore confondu avec On a également de grave; / ' ' «AAA AFA.AA,-rfl. uvent se décomposer et devenir A».f«\ .\ ...-__ les ulcères profonds et les altérations des cartilages du larynx, nous sommes obligé de convenir que le ature fibro-albumineuse. On est / (l) Op. cit., t. I, p. 277. la haryngite € t de la taryfl%"e. , "‘ " p acciden ts locaux (2) Recherches anatomo-pat/zologigues. Paris, 1826, p. 2h8. . .;-,_ ._._X ! _. usité des |