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Show ltl‘l lÿll\'l'lîltlllllE li'l‘ lili l,‘l.\‘l"l..\.\lll;\lltl_\‘. ion; elle a été observée a guérison des plaies par .'|‘_l qu'il y ait eu ni abcès ni aucune solution de continuité. Lorsqu'on examine les organes ainsi indurés, on n'y trouve au microscope d'autres éléments que du tissu fibroïde, des fibres véritables et des él(-,….…__ libro-plastiques. Nous savons que les produits inflammatoires ont, en général, de la disposition a diSlia- :xsudation glutineuse qui einhardt (|), l'inflamma- 5 autour de la plaie se :ellules du tissu connectif ineux et sanguins déposés sation d'un produit accidentel, de l'induration squirrhense surtout. En outre, il 3' a dans l'induration, s en chirurgie pour pro- tant que le travail pblegmasique persiste, même a l'état chronique, une espèce d'empa‘rtement qui mérite anisme de la guérison de dans certaines plaies par toute l'attention du médecin. C'est ainsi que le toucher devient, par exemple, trés utile dans les phleg- elui par exsudation fibri- s. Il se fait d'abord une .larité, projection centri- ssu corpusculaire et fina- formation d'une manière :es circonstances : vascu- e d'abord transparent et s franchement purulente; .jection de vaisseaux nouulaire fibrino-purulentc, . cellules qui nagent dans :1tinues dans lesquelles le sac nucléaire et en partie raitre peu a peu; les éléments liquides se résorbent, les éléments corpusculaires se (lésagrége… … 50 liquélientensuite pour devenir à leur tour aptes a être résorbés; le tissu fibroïde enfin tend de plus en plus a se condenser. Le caractère d'un tissu transitoire ou plus permanent qui ne tend point a s'accroîtie fait distinguer %] l'observateurattentif l'induration inflammatoire de celle qui est la Conséquence de l'organi- mons du bassin, et avec quelque habitude on distingue aisément, dans ces cas, l'induration empz‘rtée du fond du vagin, de celle plus dure, plus inégale, plus franchement résistante, qui est la conséquence de la propagation d'un cancer du col de la matrice aux parois vaginales. Il n'y a donc, en définitive, que deux espèces d'indurations inflammatoires, l'une due a la phlegmasie encore existante, de nature essentiellement exsudative, et l'autre qui est une conséquence tardive du changement des produits de l'inflammation, et qui est de nature fibroïde et cicatricielle. Cette derniére, loin d'augmenter avec le temps, montre plutôt de la tendance a une diminution lente et progressive. Le ramollissement inflammatoire, si fréquent dans les phlegmasies les plus variées, est du également souvent a une infiltration exsudative, mais plus particulièrement et plus souvent a une altération profonde de la nutrition de la partie malade et des parties élémentaires. Les deux causes se trouvent fréquemment combinées ensemble. Lorsqu'il y a une infiltration purulente, sa réunion en foyer est due a cette altération nutritive, les éléments normaux de la portion affectée subissent une espèce de nécrose moléculaire et sont ainsi envahis par l'accumulation corpusculaire du pas aprés le ramollissement des tissus. Mais l'al- tération nutritive a lieu dans quelques parties du corps sans qu'il y ait exsudation purulente, ce qui est surtout le cas pour la membrane muqueuse de tout le tube digestif. Tout le monde sait combien le ramollissement de la membrane muqueuse de l'estomac et des intestins est la eonsérprence fréquente de leur inflammation. La structure de ces parties montre alors une désagrégation des éléments du derme ppuration. Les bourgeons muqueux , un dépouillement de l'enduit épidermique, une altération des glandules, et tous ces éléments ilaires et d'une substance peuvent à la fin ne plus former qu'une pulpe homogène que l'on enlève en passant le scalpel sur ces nssudent continuellement membranes. C'est dans le gros intestin qu'on se rend facilement compte de l'altération nutritive qui l'autre, par ses transfor- 'e. A mesure que les gra- accompagne l'inflammation, lorsqu'on étudie ce qui se passe dans la dysentérie. On rencontre de trés , qui est en grande partie bonne heure dans les selles une quantité assez considérable de sang; ou acquiert ainsi la certitude que beaucoup de petits vaisseaux se sont rompus et que la circulation capillaire a considérablement souti‘ert; aussi, dans ces cas, l'autopsie nous montre-t-elle déja, dans la maladie aiguë et de courte durée, un ifiluents. La guérison des ramollissement notable de la membrane muqueuse, qui est la conséquence de cette altération nutritive, lation de l'exsudation. inévitable après un trouble circulatoire aussi profond. En thèse générale, nous constatons donc, dans le ramollissement, un acheminement vers l'altération. Quant a la marche de cette diminution de consistance, elle dilfére selon le trouble qu'a subi la nutrition. s vaisseaux diminuent et lui a donné naissance a ae que nous avons dit plus asie est de courte durée, dont la nutrition n'a pas c à une véritable hypertroe fait, que le dernier terme tissu fibroïde. On donne à rs-cutanée, soit en contact uèce d'organes, même sans Lorsqu'un épanchement plllegmasique, même abondant, a en lieu dans un organe sans que la compres- sion des éléments histologiques soit allée jusqu'à la nécrose moléculaire, le retour a l'état normal est possible et s'opère quelquefois promptement. C'est ainsi que le poumon, dans la pneumonie, se débarrasse de l'exsudation croupalc qui avait obstrué les vésicules et les bronches capillaires dans une grande étendue, et en peu de semaines revient a son état d'intégrité. Dans la gastrite ou l'entérite, au contraire, ce retour est lent et incomplet, et l'aspect mamelonné gris ardoisé fait distinguer, aprés des années encore, une portion de la membrane muqueuse gastro-intestinale qui a été ramollie, et dont l'aspect tranche sur les parties qui sont restées saines. Il est un ramollissement plus rare, mais dont nous devons faire mention, celui par macération, qui s'observe surtout dans les parties qui ont été en contact prolongé avec un épanchement liquide purulent et sanieux. La meilleure preuve qu'il s'agit alors d'un ramollissement du a une nutrition viciée et non a un travail phlegmasique, c'est que nous le voyons survenir dans des parties peu vasculaires ou dé|murvucs _i.\.\i‘. rr:uor..--l" LNH. … |