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Show . nr.." ; <. Ann.-V:". . n MALADIES DU COEUR. 1169 organiques du cœur les termes de transformation cartilagineuse ou osseuse, mais ce sont là des expressions eut une tumeur avait donc là … lipomateuSe tout à fait 1mpropres. Je ne connais pas d'exemple de productions vraiment cartilagineuses dans le cœut‘; celles que l'on a désignées comme telles, qu'elles occupent la surface, la substance ou les valvules du cœur, ne sont qu'un épaississement fibreux plus ou moins dense, de même que les pré- i‘té par Bold- …35, jaunàtres, tendues ossifications n'ont ordinairement pas le moindre rapport avec le véritable tissu osseux. Ce sont ou des incrustations calcaires, ou des dépôts de cholestérine qui n'ont aucune espèce d'organisation véritable, mais qui, par leur surface lisse et leur densité éburnée, quelquefois par leur aspect mamelonné, qui se seraient peuvent en imposer pour des ossifications. Je ne voudrais cependant pas nier complétement la possibilité ; rares que les nent, et que la . Plusieurs cas, d'une ossification véritable. J'ai vu en 1852, à l'école vétérinaire d'Alfort, un cœur de bœuf qui parais- sait ossiflé dans sa totalité, et qui, après la macération, présentait un tissu spongieux aréolaire des plus fins, des plus délicats, et ressemblait complétement au tissu spongieux des épiphyses. Malheureusement je n'ai pas pu en faire l'examen microscopique. Je soupçonne aussi le cas de Burns cité par Hope (1), nous croyons en qui a vu les ventricules complétement ossifiés, au point de ressembler aux os du crâne, de se rapporter mique, (2). plutôt à une ossifieation véritable qu'à une simple incrustation. 5° Les tumeurs e'pidermoïdales peuvent, d'après des observations récentes, se montrer également dans .urt'ace de son corps, tour des veines vari- cxistaicnt d- puis dix tue son Clltbûllp0ltll ne infiltration légère. :tion ne se traduisait pour expliquer la l'ai- .e soulagement; mais la substance du cœur, lorsqu'il y a généralisation de la maladie, véritable infection épidermique. Voici les deux cas auxquels nous faisons allusion. Nous trouvons dans les leçons de Paget (2) sur les tumeurs, le passage suivant: « Le cancer épithélial du cœur se trouve représenté dans le musée de Saint- Barthélemy. Toutefois ce cas me laisse quelques doutes, l'examen microscopique n'ayant été fait qu'après une longue conservation de la pièce dans de l'alcool. Voici l'observation : Un homme âgé de cinquante-huit ans avait un cancer épithélial granuleux ou verruqueux qui recouvrait le tiers antérieur et inférieur de l'œil, et adhérait ;. la conjonctive, ainsi qu'à une partie de la sclérotique et de la »résentent. au lieu de :utané, de la couleur res, des tumeurs plus cette production acci- ne, et forme un relief sistante, criant sous le cornée. M. Wormald enleva le globe de l'œil avec les parties malades. Deux ans après, l'homme mourut avec une vaste tumeur de la glande parotide, et l'on trouva dans la substance, dans la pointe du ventri- cule droit et la cloison du cœur, une masse cancéreuse d'un pouce et demi de diamètre. Cette masse est molle et rompue dans son centre, et a la structure microscopique du cancer épithélial. » On voit que bien des détails manquent à ce fait pour le rendre probant. Nous attachons une valeur plus grande au fait suivant, rapporté par Virchow (3) : 1bercules de la même ces tumeurs. compacte, blanstance musculaire, dont le centre est ramolli et erevassé. La circonférence présente au contraire partout une infiltration trouvée chez celle à entièrement correspond tubérosité cette de châtre etd'une épaisseur de 3 centimètres. La composition microscopique e t plus grosse; elle sièg trouvés dans les organes exté- les parties précédentes; seulement la grosseur des éléments reste ici aussi au-dessous de celles des éléments ment rentrent ordinaire rieurs; toutes les formes caractéristiques se rencontrent d‘ailleurs ici. dit M. Andral ('t) : 6" Kystes se'reuœ du cœur. Nous n'en avons point observé nous-même; voici ce qu'en « Les kystes séreux qui, jusqu'à présent, ont été trouvés dans le cœur, ont présenté un volume qui us- es tumeurs so situés variait depuis celui d'un pois jusqu'à celui d'un gros œuf de poule. Ils sont le plus ordinairement de de l'existence de la . à l'examen saillie à à la surface externe du cœur, entre sa substance charnue et le péricarde. D'autres fois ils font e ur une péricardit saillie consi- même des parois del'oreillette droite existaient plusieurs poches séreuses qui faisaient une es; hérences récent sont visibles ni à l'une ni à dérable dans la cavité de cette oreillette. D'autres fois enfin ces kystes ne qu'on en découvre l'autre des surfaces du cœur, et ce n'est qu'en incisant l'une des parois du cœur existait au milieu des par015 du ven- l'existence. Je n'ai vu qu'une seule fois un kyste de ce genre; il - ze jaunâtre, homo e iété de péricardit n (5). Dans l'épaisseur l'intérieur des cavités du cœur. Un cas de ce genre a été trouvé par Dupuytre endue de toute l'ét ladies itions de ma … Op. cit., p. 330. (2) Op. cit., p. 11119. (3) Gazette médicale, 1855, p. 208. (11) Anatomie pathologique, t. II, p. 330. (5) Journal de médecine, par Corvisart, etc., t. V, P' 139‘ ANAT. PATROL-"l‘ LIVR. 118 ""'Ë'Ââa la cloison interventriculaire, trouvés altérés, l'auteur s'exprime ainsi sur les altérations trouvées dans le cœur: Au cœur on constate dans est située complétementà l'intérieur de la sub- un peu att-dessus de la pointe, une tubérosité d‘un diamètre de un centimètre et demi, qui .: 5; pl usieurs ganglions sa:@s  ARAÂAFfiQApfi/Î-AN Ulcère cancroi‘de (le la lèvre supérieure et inférieure gauche, ea‘tirpation; tumeurs mam-aides des ganglions lymphatiques, extirpation; tumeur cancroide de la clauicule gauche, (les cinquième et huitième côtes droites, du poumon et des ganglions hronehiques gauches du cœur, Organes du foie et des reins - Après avoir décrit avec soin la marche de la maladie, la structure des parties enlevées et celle des autres a,-v. ;cllulairc, et entourées . :et organe présente un |