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Show nodifications qu'éprouve l'hyper_ DE |. ll\'PlüR'l'P-0PlllE. 89 de la chirurgie. alors également une accumulation de sang, une» surexcitation, pour ainsi dire, de la circulation, sans tons un coup d'œil rapide sur ses gêne bien notable, qui, poussée jusqu'à un certain degré et accompagnée d'une exsudation abondante, provoque plutôt l'atrophie. it naturel qu'une circulation plus On a indiqué, comme une des causes de certaines hypertrophies, la persistance d'organes fintaux, notablement la nutrition. C'est de comme celle des capsules surrénales et du thymns; mais il ne survient pas alors de travail Irvpertro- ons, par exemple, dans les muscles phique, et rien de plus rare que de rencontrer ces organes d'un volume exagéré: on ne saurait donc faix, etc. Toutefois cette influence envisager comme une hypertrophi0 ce qui, au fond, n'est qu'une suspension de leur atrophie physio- logique. 5 d'autres. Il est d'expérience, par Les violences extérieures peuvent provoquer en augmenter un travail hypertrophique. C'est ce que 5, est même peut-être moins disnous observons assez fréquemment dans l'h_vpertroplrie partielle de la mamelle. La violence extérieure, d'enfants. L'exagération supplé. dans ces cas, amène cette inflammation sourde et lente que nous avons vue plus haut déterminer, sans l'hypertrophie , lorsque, de deux gêne circulatoire considérable, une accumulation prolongée du sang. Une conq.ression non perma- t atrophié par suite d'un épanchenente, mais qui s'exerce souvent, avec des interruptions l'rét'pientes, peut devenir, comme l'a déjà fait de des bronches, l'autre prend de remarquer M. .I. Hunter, le point de départ de l'liypéi‘tropliie. La plupart des bourses muqueuses acci- , atrophié, l'autre, s'il reste sain, dentelles et des callosités épidermiques considérables reconnaissent positivement cette cause. Enfin, l'altération de la santé générale par certaines maladies chroniques occasionne, dans nombre de cas, cause d'hypertrophie ; toutefois ce facilement. La stagnation veineuse observons une véritable hypertro- s le foie a été pendant longtemps plus fréquentes de l'hypertrophie, ou la vessie, est constituée par un eut une l1yperlrophie du ventricule nac devient plus volumineuse dans rétrécissement notable dans les in)stacle. Rien de plus commun que des calculs, des engorgements propertrophie, dans ces cas, peut se 1ction du conduit excréteur d'une épithélial interne, et se complique et de tumeurs d'origine glandulaire s indirects peuvent encore produire sis, en gênant le passage des urines, une exagération de la nutrition locale. Tout le monde connaît, sous ce rapport, l'action étiologique des scrofules et de la sypliilis. Sous l'influence de la goutte et de l'arthrite sèche, nous observons souvent un état hypertrophique des extrémités articulaires des 05. La rate augmente de volume sous l'influence des liévres intermittentes pro- longées. Des conditions endémiques particulières provoquent des hypertrophies bien localisées, comme le goitre dans les pays de montagnes. Nous trouvons aussi, dans la santé générale, un ordre d'altéralions des plus curieux qui parait consister en un excès des éléments nutritifs de tout un système dans l'éco- nomie et surtout dans le sang; cet excès se localise alors comme hypertrophie multiple. C'est ainsi que nous voyons naitre, sur un grand nombre de points de l'économie, un développement accidentel de tissu libreux, comme dans les névroses multiples ou dans les tumeurs libreuses très nombreuses. C'est dans cette Catégorie que nous plaçons les tumeurs libro-plastiques multiples, les tumeurs graisseuses trés nombreuses, l'hyperostosie, etc. Nous reviendrons, du reste, avec détail, sur tous ces points. Nous ne nous faisons pas illusion cependant sur la valeur étiologiqné des diverses causes indiquées et n'oublions pas que nous tenons, dans ces cas, bien plutôt compte des circonstances antérieures ou concomitantes que des causes essentielles du travail l1_vpertrophiqne. .\ lt'l'ltîl,li lil-Z l.'ll\l‘Eli'l'lîtll'llll'l l)lî< Il. l)l\lvlî< 'l'lSäl8‘. [ existe ni calcul ni rétrécissement On a, jusqu'à ce jour, décrit dans les traités de pathologie et de chirurgie l'hypertrophie en général, consistent en une compression ou ancienne. Les tumeurs fibreuses du ois des dilatations hypertrophiquæ instringente autour d'une partie de la mort avec les symptômes d'un is imprimer une gène notable ala éressante discussion sur les eng0r(l), a fait voir que les obser\ vateurs! »rgements que consécutifs a un de une des causes du travail hyperlr0' arrive me exsudation abondante. Il mais on est loin d'avoir compris l'immense portée de ce genre d'altéralion. On peut dire sans exagéra- tion que, si l'inflammation occupe une des places des plus importantes et des plus étendues parmi les ma- ladies aiguüs, l‘hypertrophie occupe une place presque aussi large parmi les affections chroniques. Elle embrasse en grande partie les altérations décrites sous le nom de tumeurs. Cette dénomination, qui nous a été léguée par les anciens, est encore appliquée aujourd'hui avec la prétention de désigner par la un groupe naturel de maladies. Pour notre compte, nous ne voyons pas autre chose, dans la tumeur, qu'une altération de nutrition qui peut dépendre des causes les plus variées et offrir des caracteres tout a fait différents. Nous ne devons pas, par conséquent, tarder a communiquer ici notre classification actuelle de ces troubles nutritifs décrits comme tumeurs, ou, si nous voulons nous exprimer d'une manière plus correcte, notre démembrement des maladies désignées sous le nom de tumeurs. Frappé, a l'époque de la publication de notre Physiologie pathologqu, de cette différence fondamen- tale des produits morbides, selon qu'ils ressemblaient aux tissus normaux ou qu'ils en dil'féraient, nous avons établi alors la division en tissus homœomorphes et liétéromorphes. Cette classification montre que, des cette époque, nous avons complétement cessé de considérer la bénignité et la malignité des tumeurs ._.JA) rr. r.vinot.. -- S‘ run. |