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Show ' ‘ ""*"'""""" "'-*‘t'P* " ‘ "-\'r- v u_'.'n P.…. + n,.+._'.+.m .;, .. ,» MALADIES DU COEUR. 509 des valvules, et cette insuffisance est encore augmentée par l'altération consécutive à l'hypertrophie dilatées; le trou ulaire ossifié et fibreuse, lorsqu'elle a duré pendant un certain temps, savoir, la rétraction ou le ratatinement de l'un ou 'a, l'épaisseur de de plusieurs chefs des valvules. Les dépôts librineux légers, les végétations molles, petites et peu 1rtout celles qui loison interven- neuses, placées sur le bord libre ou entre les cordons tendineux, elles peuvent gêner notablement le jeu étendues, fréquentes surtout sur les valvules aortiques, sont de peu de conséquence; mais plus volumi- orifice, jusqu'au de ces soupapes. L'altération athéromateuse n'implique aucune gêne valvulaire autant qu'elle existe à l'état de taches jaunes, de plaques calcaires minces et peu étendues, d'anneaux étroits à la base des valvules; mais les incrustations mûriformes étendues, d'une dureté pierreuse, constituent sans contredit l'altération la plus grave des valvules, parce que l'orifice peut ainsi être à la fois très rétréci, insuffisant : d'un petit trou et tout à fait immobile. L'adhérence des valvules à la paroi ou entre elles, celle des cordons tendineux et ques. L'oreillette les points d'ossi- des muscles papillaires, occasionnent toujours l'insuffisance, compliquée quelquefois de rétrécissement; les trous des valvules augmentent l'insuffisance déjà existante; les déchirures des valvules ont encore ilvules sigmoïdes l'inconvénient de servir volontiers de base aux dépôts fibrineux. ère pulmonaire, ement circulaire tement ossifiées. aorte, qui est un On peut se convaincre, par la lecture de tout ce que nous avons dit sur les altérations valvulaires, qu'ici encore l'étude anatomique est d'un grand secours pour l'appréciation des phénomènes cliniques; triculaires. Nous 1 valvule mitrale, :s des tendons et :ardite ancienne. . et des plaques gauche. Dans un générale du cœur ssement avec état : C'était sur une sauce et rétrécis- mais, d'un autre côté, nous n'avons qu'à invoquer le résultat de nos recherches sur les bruits anormaux du cœur dans les affections valvulaires, pour démontrer que l'anatomie morbide est bien loin de rendre compte des principaux symptômes des affections valvulaires. L'étude anatomique peut être non moins utile à l'appréciation thérapeutique; on comprend aisément que l'indication fondamentale est de régulariser les mouvements du cœur par la digitale, que l'on doit combiner avec des narcotiques, et surtout avec des préparations opiacées, lorsqu'il y a dyspnée et lorsque les souffrances du malade sont plus ou moins considérables. Cette combinaison est particulièrement indiquée lorsqu'il existe en même temps un emphysème pulmonaire étendu. Est-on obligé de donner la générale, surtout digitale pendant longtemps, on fera bien de la combiner avec quelque amer ou quelque substance légè- rement aromatique, telle que l'eau de cannelle. S'agit-il de dissiper quelque travail congestif, nous employons le moins possible les saignées générales; nous nous trouvons mieux de l'application de ven-- ll. Cruveilhier (l) touses scarifiées à la région précordiale. orifice auriculo'alvule tricuspide : comme par un rfaitement l'index était énorme. Le étaient beaucoup lcaire. » 55. En résumé, les ;teints; la valvule malades en même mo'ides de l'artère ine une lésion. La .érée, il existe une s, re des altération Les purgatifs salins conviennent bien aussi en pareille circonstance. Dans les cas d'hydropisie, nous combinons volontiers la digitale avec la scille, le nitrate de soude ou l'acétate de potasse, et nous don- nons d'une manière intercurrente les purgatifs salins ou les drastiques. Dans la période ultime, où l'on observe un état cachectique général, nous nous trouvons bien d'associer les préparations de digitale avec le quinquina et les ferrugineux. Nous ne faisons pas usage des moxas ou sétons et autres exutoires,permanents, mais nous employons souvent les vésicatoires volants contre les exacerbations intercurrentes, surtout s'il y a péricardite. Pendant tout le temps, nous nourrissons bien ces malades, en interdisant seulement les substances et surtout les boissons qui exercent un effet trop stimulant surla circulation. Il est de rigueur enfin de régler non-seulement le régime, mais aussi toute la partie hygiénique de la vie des malades. Nous terminons en affirmant qu'au moyen d'une connaissance approfondie des altérations anatomiques et des symptômes, ainsi que d'une thérapeutique rationnelle, on peut prolonger pendant longtemps l'existence de ces malades, et en tout cas les soulager notablement, bien que l'art soit impurssaut pour opérer leur guérison complète. CHAPITRE IV. nas carnets SANGUINS SIMPLES uT reutmum«zs nus l.l-I COEUR. La plupart des pro- éonséquence; l'an peu près sans conr lorsqu'il existe su la peut provoquer liere mclusion régu Les caillots sanguins du coeur ont de bo nue heure attiré l'attention des médecins. ' ' que ' chose cœm - ne sont autre ductto ' ns anciennement connues sous le nom de polypes du ( g 1tions des coaml‘ ' * temps" de, la, vie , et p rinci p alemfent * derntets sangumes; celles-ci peuvent se former qœlquefm's pendant les ' renccs avec la sur ace dans les cyanoses prolongées avec forte dyspnée, et alors elles contractent des adhe ‘ . . déjal, vu que ‘ Nous avons interne du cœur, où se trouvent même entrelacees entre les colonnes charnues. sangu1ns dont a partie les végétations molles ou globuleuses des valvules étaient également des caillots fibrineuse était décolorée. ANAT. rnucn. - 15° LIVE. … |