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Show . ANATOMIE PATHOLOGIQUE GÉNÉRALE 396 un habitant paisible de son obscur réduit pileux a été découvert par hasard, et constitue ordinairement tandis que le sarcopte dela gale prov0que une maladie de la peau fort desagreable et des plus facilesà Quant àl , . , , . ---AAAAA ÀAA_AAfiR se distingue par sa ne vagabonde, landis que se transmettre. En outre. le mâle, récemment découvert, attendent sa v151te nocturne. de nombreuses femelles, blotties dans le fond de leurs sillons, mais ceux que nous venons de signaler pourrions multiplier encore considérablement ces exemples, seraient atti cruauté, tel: de la fable Nous suffisent déjà pourdémoutrer que, sous le rapport de la pathologie, les parasites humains ofl'rent un intérêt naturelle. égal à celui qu'ils présentent au point de vue de leur histoire que, dans c Après ces courtes remarques préliminaires, passons à la description des principaux d'entre eux; cure. La CH l'habitude ( ceux jetonsd'abord un coup d'oeil rapide sur les parasites de la surface du corps, pour arriver ensuiteà des parties plus profondes. quefois d'ut Toutefois je est enfin %: d‘objets ina A. - Parasites de la surface du corps. parler. |. - Les infusoires ne se rencontrent guère sur la peau intacte, mais, par contre, on les observe fré. quemment sur des plaies. Ce sont surtout les espèces du genre Vibrion que l'on rencontre chaque fois que les sécrétions purulentes des plaies séjournent ou se vicient; on les trouve également en quantités innombrables dans le mucus intestinal. J'ai rencontré à différentes reprises diverses espèces d'infusoires polygastriques dans les plaies. Quant à l'espèce particulière que M. Donné (1) indique comme propre au mucus du vagin, et qu'il appelle Tric/zomonas vagz'næ, nous n'avons jamais pu le voir; mais M. Kolliker l'a retrouvé tout récemment, ce qui donne a la découverte de .\l. Donné une nouvelle importance. Je n'oserais pas encore me prononcer sur la valeur pathologique des infusoires, cependant il m'a semblé Parmi le peuvent mt mouches (tl meil natur« surtout au destructive Je cite | a pour suj placé entr« que dans les ulcères putrides, et dans la pourriture d'hôpital surtout, leur quantité était ordinairement mouches. très considérable ; j'ai vu de plus, dans mes expériences sur les grenouilles, qu'un certain nombre d'entre elles périssaient, n'offrant d'autre altération qu'un mauvais état des plaies pratiquées pour les expé- (( La Vit homme fu riences, et qui étaient couvertes d'une quantité innombrable d'infusoires, soit de très grands vibrions, soit d'amœbes. Quant aux infusoires rencontrés dans le sang de divers animaux, ou en connaît beaucoup Astorney, mourut en aujourd'hui, mais leur existence chez l'homme est encore douteuse. Même chez les animaux, bien souvent ces prétendus infusoires ne sont probablement pas autre chose que des embryons d'helmintbes. Il. - Les insectes parasites n'intéresse… qu'exceptionnellement la pathologie. Les poux sont les plus fréquents; on en rencontre trois espèces chez l'homme: celui de la tête, celui des vêtements, et celui des organes génitaux. a. Le pou de la tête (Pedz'culus captifs) est d'un gris blanchâtre, et la partie postérieure du corps offre sur les côtés une marge noirâtre; sa longueur varie entre 1 et 3 millimètres. On sait qu'il est plus gros vers ] Mais le ou 1824 ; Un Cl]lñblll dans un état voici dans qu Le cuir du fréquent pendant l'enfance qu'à tout autre âge, etqu'il se développe surtout par suite de la malpropreté. purulente, fé b. Le pou des vêtements estplusîgrand que le précédent; il s'en distinguepar l'absence dubord noirâtre. énormément fr. Le pou des organes génitaux externes (_Perlz‘cultts pubis, l.inné, Phi/zirius [nguinalis, Leac.) est d'une adhérents a l couleur blancjaunâtre: son corps est plus court et plus large que celui des poux ordinaires. La partie ainsi que las oreilles ; dasn postérieure du corps est garnie de petites papilles; les quatre pattes postérieures, qui servent surtoutà nouvellement grimper, sont plus fortes que les autres et sont munies de petits ongles bruns ; sa longueur varie entre 1 ot12 millimètres. On sait que son siége de prédilection est dans les poils du pubis et des environs; mais on l'a rencontré quelquefois aussi aux aisselles, aux sourcils et a la barbe. Nous renvoyons, pour la description zoologique des poux, aux travaux de Denny (2) et d'Erichson (3). Suivant ce dernier auteur, l'opinion des plus anciens observateurs, d‘après lesquels ces animaux auraient une ll°°…P° î-Î…‘"i€ de crochets, est inexacte, et ila démontré qu'ils avaient des mandibules etdeux Hlflïllles Ce malheu profonds son que par des ; horrible et p qui semblait La surface furent injecté Au bout tlt ("""") à (lUHU‘U ül‘llCllllllions. On admet généralement encore une quatrième espèce de pou, celui des gersonues cachectiques {Pedic-ulus lubcsccntium) ; mais son existence connue espèce particulière est C't/tll‘S 110 microscopft', mw- ]). ltvr/u.w,/n . s mm,-mm . yuques sur [n It/I/IIN‘ «Im- mum» serre/és par lcs organes ge'n[to-urinaires. Paris, 1837. -- UH"Mit ["'-""""IÛÏ/l" (If-" fl"de "'! f'lÏl't/nrwu'c, Paris 18115 lt 157 »\tl't*‘ bl l\' ll" 33 ' ' ‘ ' "' "‘ ' ' p. 9 " . ,. . , ' .lunplmmum pl. X.\\'l, und Burmeister, Gültcra inscctorum, n,. h. et '19, Lonqu 1sn2, Ihr/nmnm_ l " ,] ftp/z… ( ? ) .l[wtnrr (3) L'intlamm malade, quis outeuse. { ci tomba en; reux tomba ( A l'ouvert y avait adhét lzcgmann .< .1rc/tzt'. f .\nlurgesr/ziç/m.3 Ser .lahrtt Il Bd % 375 Ü) Traité ANA1 |