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Show tluence de la cause générale_ ltl-Ï Ll'LCERÀTIUN ET DE L.\ GANGHENF. 59 et les gros intestins, sans qu'il chaque fois que le trouble circulatoire qu'elle provoque ou la pression exercée par ses produits exsudés .mitive ou constitutiomtelle, altère la nutrition des tissus. ll n'est pas très rare de voir cette intereeption nutritive occuper une certaine l'ulcération est avant tout 1… étendue, et alors toute la partie à laquelle le suc nutritif ne peut plus arriver est frappée de mort: c'est anir une opinion réfutée par ce qui arrive dans la nécrose des os, où l'on séquestre la partie mortifiée. Le cercle éliminatoire, qui se ière de voir nous paraît tout forme aussi bien autour de l'os nécrosé qu'autonr de l'eschare spontanée ou consécutive it l'action d'un is, il faut reculer les limites caustique dans les parties molles, n'est autre chose que la limite de la nutrition normale. Il n'y a donc as la maladie dont la supp… point la une prévision spéciale de la nature dont le but serait de débarrasserle corps des portions frappées de mort. Nous n'y voyons que l'application des lois les plus simples de la nutrition, qui persiste dans les que l'expression et la congétissus qui amènent l'ulcéra- limites seulement dans lesquelles la circulation capillaire ou l'imhibition nutritive continuent a étre intactes. l.a gangréne séche, ou la monu'/icutitm, est le type de ce racornissement dont nous avons parlé plus haut. ver que la encore est un des Elle est due, la plupart du temps, a l'oblittÏu'ati0ii de l'une des artères principales d'un membre, accomsystéme osseux, nous constapagnée d'obstacles a l'établissement d'une circulation collatérale; elle transforme les parties dans lesquelles trouvons la démonstration la nutrition a cessé en une masse dure, coriac0, noirùtrc; on rencontre souvent cette forme combinée ans la carie des dents, nous avec la gangréne humide, parce que les divers tissus du corps sont bien loin d'étre susceptibles au méme ments histologiques du tissu degré de se racornir et de se dessécher. La peau, les ligaments, les tendons, les os, subissent facilement ;ification. ce travail; aussi la gangréne séche existe-t-clle avec sa physi<momie particulière plutôt aux doigts, aux ion résultant d'une nutrition sidérablement, il y a des per- tentde plus en plus difficiles; obtient bien difficilement la ;cularité dominait de plus en orteils, a la main et au pied, tandis qu'il la jambe les parties stqmrlicielles sont raeornies, et que le travail de putréfaction peut avoir lieu dans les parties charnnes. Il est intéressant d'observer que l'interception du travail nutritil‘pent produire, dans les parties non vasculaires, une nécrose en tout semblable a celle des os ou des parties molles. Plusieurs exemples de ce genre ont été présentés, dans le courant des dernières années, a la Société anatomique. Je possède la pièce su étant fibroïde, résistant, server ses principaux carac- et le dessin d'une véritable nécrose du cartilage diarthrodial du fémur. Dans ce cas, un morceau du carti- survient dans la nutrition de que toutautour de ce séquestre cartilagineux le tissu du cartilage avait subi la transformation libreuse. emploie pour provoquer un lage néerosé s'est détaché et est tombé dans l'articulatirm comme un corps étranger; j'ai pu constater La gangrène humide a une grande analogie avec la pntréfaction, bornée et locale dans la pourriture d'hôpital, lorsqu'une plaie seule et ses alentours en sont frappés, plus étendue dans la gangrène propre-- l'nlcération, la nutrition est et la mortification, qu'entre reux, ce n'est encore qu'en ment dite, qui s'étend de proche en proche, entraine si souvent la perte des malades, et peut même, d'après une observation de\'irchovv, transporterau loin le liquide de la gangréne, et, par l'intermédiaire des éléments de gangréne reçus dans la circulation, produire au loin des foyers grangréneux secondaires. La ressemblance avec la putrét'artion se caractérise par la fétidité, par la fonte aqueuse et l'attraction de l'hydrogène, le dégagement de gaz, l'empl1yséme, par l'exhalation annnoniacale et la transform ationde l'azote en ammoniaque. D'après Virchovv il), les produits de décomposition de la gangréne sont colorés en rose par l'acide nitrique. L‘odeur infecte tient en partie, d'après lui, au dégagement d'acides gras, de nature volatile, d'acide bntyrique, valérianique, etc. Comme dans la putréfaction, nous constatons l'influence de causes septiques, la tendance a la propagation de proche en proche, et l'infection de l'économie ent trop tenu à la superficie tiques peu essentielles, telles la maladie dans les hôpitaux 5 espèces de mortification, il :hement, à l'atr0phie inévi- tout entière par absorption des lu-odnits ammoniacaux exhalés; nous voyons alors se développer cette in- fection putride qui, dans d'autres circonstances, peut se montrer sans que la putréfaetion dans les plaies ait atteint le caractére gangréneux, et que nous provoquons artificiellement en injectant, a des animaux, des substances putrides dans le torrent de la circulation. Du reste, on observe tous les degrés intermé- diaires entre l'état putride léger trés circonscrit, d'une certaine innocuité, et la fonte putride, vaste et 'ulent, ou àla décomposition profonde, qui entraine presque infailliblement la mort générale. Si la dessiccalion et la putréfaction constituent donc les deux phénomènes fondamentaux de la gangréne, il faut cependant être prévenu te première forme l'eschare. encontrons souvent à la sur'un jaune grisâtre, entourées )rme lentement et qu'elle est elle est produitepar un causae celles-ci et met la portion qu'elles peuvent se combiner de diverses façons et exister a des degrés variés d'intensité et d'étendue; de la les formes nombreuses et variées de la gangrène qui ont été signalées par les auteurs. Si nous tenons ensuite compte des rapports qui existent entre la gangréne et la névrose d'un côté, l'exsudalion diphthéritique et les diverses formes d'ulcération d'un autre côté, nous arrivons à un champ plus vaste d'obser- vations, a des modilications'pliysioli'igiques plus variées que ne le sont les formes typiques établies. Les changements moléculaires produits par la mortificalion varient selon les divers tissus. On est à sant à une espèce de matière tt") Hum/fun /1 «l…» l'«ri/mt‘uyw p…] "Wap/v. lirlanecn, 155%, t. I, p. 1%. _\om tcll\0} ons en mourut, pour de plus amples details sur la nécrose et la L'ttllill't'tlt'. a l"e\c<-llrnt travail de \l. \'irrlio\\ sur ce sujet. i accompagne l'inflammation |