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Show . ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE 702 On voit ent qu'à des foyers bien circonscrits, écoulement purulent continuel, et qui , à l'autopsie, ne correspondai selon le tr. fort rétrécis depuis le moment de leur formation. est rapportée dans les Bulletins de la Chez un homme âgé de soixante-six ans, dont l'observation e eutlieu entre la sixième etla septième Société anatomique par M. Dagincourt (l), une perforation pareill bord droi considérable de pus eut lieu sous côte. Cependant la peau ne s'ulcéra point, mais une accumulation tique au moyen d'une vaste elle, et %] l'autopsie on constata sa com munication avec l'épanchement pleuré Chez le malade déjà cité auquel destruction des muscles intercostaux entre la sixiè me et la septième côtes. deux pertes de substance nettement j'ai pratiqué l'opération de l'empyème, on sentait avant l'opérat ion et l'autre au septième espace intercostal. appréciables au toucher, dont l'une correspondait au deuxième se remplit, et l'on put ensuite facile- On fit faire au malade une forte expiration, le foyer sous-cutané inférieure ment réduire ce liquide a travers le trou béant des muscles intercostaux. La perforation âgé de malade autre un Chez disparut immédiatement, et la supérieure peu de jours apr ès l'opération. ion pleurale eut lieu de dehors en cinquante-huit ans dont j'ai déjà en occasion de parler, la perforat d'une perforation pneumodedans dansle fond d'un foyer gangréneux qui, lui-même, était le résultat pulmonaire qui s'était faite de dedans en dehors. avec perforation du M. Andral (2) rapporte un cas fort remarquable d'une pleurésie diaphragmatique gauche, la base du poumon diaphragme. Voici la description qu'il donne de ce fait curieux : « A es membraniformes adhérait assez solidement au ("liapln-agme. A peine eûmes-nous détruit les adhérenc t qui existait à la fois qui maintenaient ces parties réunies, que nous observâmes un vaste foyer purulen perforation d'un pouce et demi et dans la poitrine et dans l'abdomen. Là le diaphragme présentait une d'abord formé dans de diamètre environ, a travers laquelle le pus, qui, très vraisemblablement, s'était et mousses, la plèvre, avait passé pour pénétrer dans l'abdomen. Les bords dela perforation étaient lisses comme si elle existait déjà depuis un certain temps. Le pus qui avait pénétré dans la cavité abdominale , il semblait avoir repoussé au«dcvant de lui le péritoine. Logé entre la rate et les parois de l'abdomen une sorte de était limité de toutes parts par des brides celluleuses étroitement unies qui lui formaient e, était tapissée poche. La surface interne de celle-ci, ainsi que les bords de l'ouverture du diaphragm hérissée par une pseudo-membrane assez épaisse, comme villeuse, et qui, plongée dans l'eau, paraissait Autour de nombreux filaments, telle en un mot qu'on en trouve souvent a la surface interne des abcès. un cas de la perforation, le tissu du diaphragme ne paraissait être nullement altéré. » Mohr (3) décrit analogue et un autre cas plus curieux encore dans lequel une perforation pleurétique eut lieu près dela colonne vertébrale, et où le pas fusa derrière le péritoine, le long du psoas, et s'ouvrit seulement par un Lorsqw épanchem péricarde droite, et fois aussi pleurésie des inflan vation si ] Dans I' la pleurés daire, et plèvre, C( la suite d dans l'ais départ ui sième gr( déposé SI gangréne peut veni diaphrag1 tant d'au rencontrr que la fiê devienne diverses la pleuré à la ple dépôt tu trajet fistuleux près du genoux. Si ce cas n'était pas rapporté par un anatomo-pathologiste aussi scru- grave du aussi puleusement exact que bon observateur, on aurait de la peine à croire a la réalité d'un fait la malad exceptionnel. Je rapporterai, à l'occasion de l'explication des planches, le cas d'un homme âgé qui, à la suite d'un empyème circonscrit, portait une fistule pleuro-costale; j'ai vu plusieurs cas semblables progrès. dans mes salles, chez des individus qui les ont quittées ensuite sans être guéris. miques & On vo Nous avons vu, dans les cas que nous avons cités, le diaphragme perforé de haut en bas, mais il existe il est nt dans la science un bien plus grand nombre de faits dans lesquels la perforation a en lieu de bas en haut, nécessai1 un abcès hépatique s'étant fait jour a travers le diaphragme dans la plèvre et de là dans le poumon, ce dont je citerai un exemple a l'occasion des faits qui se rapportent aux planches. J'ai rapporté un fait bien plus curieux encore a l'occasion des parasites du corps humain, dans lequel un abcès hépatique, consé- groupe cutif à la présence de lombrics qui étaient entrés dans les conduits biliaires, avait perforé le diaphragllte, s'était fait jour dans la plèvre, et de la, par un grand nombre de petits trous, dans le poumon, et avait Si no pleurésir provoqué enfin un pneumothorax promptement mortel. faite aux ‘J'ai vu dernièrement un cas de pli]ébile de la veine porte et d'inflammation suppurative des conduits Et ce qt l'adtnett aussi à biliaires, avec des concrétions très étendues et de nombreux abcès du foie, dans lequel un de ces derniers long d'é était sur le point de perforer le diaphragme, et y avait déjà provoqué une pleurésie adhésive. port au: belles r. (l) Up. cit., t. XXI, p. 78. (2) Clinique médicale, t. IV, 1). 1181. (l) Tra (3) B62t7‘aege zu einer Monographie des Emu/cms, 1839, p. "18- (?) Clt'r |