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Show '. "n‘r-Vfll-+-.n MALADIES DU COEUR. s\(.+q,ao. avi-‘nan > ÿ:*n-u.- lib% :titesse abcès semblable se trouvait à la partie inférieure et postérieure du lobe gauche du cerveau; il y avait en bre de même temps du pus dans le coude gauche et dans un genou. phleg- turtout Outre les abcès consécutifs à la carditc idiopathique ou métastalique, ou en observe quelquefois àla suite d'une cardite propagée du feuillet viscéral du péricarde, et lors même que la pél‘icardite n'a tés, ou fourni qu'une exsudation séreuse, elle peut devenir siippurative dans la substance charnue du cœur. J'en ai déjà cité plus haut un exemple. M. Andral (|) rapporte un cas tout semblable. Chez unejeune fille rmales de dix à onze ans, dont le péricarde était rempli de pus, j'ai trouvé, dit-il, au milieu des parois du nte du ventricule gauche, et entièrement isolé de la collection du péricarde, un petit amas de pus qui occupait lits de l'espace qu'aurait pu remplir une noisette. Laënnec a également rencontré, dans le ventricule gauche, im un des abcès qui aurait pu contenir tout au plus une aveline, chez un enfant de douze ans, qui avait aussi une péricardite. Parmi impor- Ces abcès de la substance charnue peuvent s'ouvrir au dehors dans le péricarde, en dedans dans le ëte des cœur; mais leur pathologie est trop peu connue pour que l'on puisse déterminer aujuste les suites d'une pareille perforation. thora- Une des formes de carditc suppurée, à la fois des plus rares et des plus remarquables, est celle qui a ciques. homme i cavité entrent lieu dans un anévrysme vrai du cœur. Nous en avons vu un exemple curieux dans une pièce présentée à la Société anatomique par M. de Beauvais (2). Chez un homme mort avec tous les signes d'une maladie organique du cœur, compliquée d'une pneumonie droite, on a trouvé, à l'autopsie, le péricarde adhérent à la partie antérieure et gauche de la surface du coeur; les doigts percevaient de la fluctuation sous cette a translongue adhérence. Le ventricule gauche contenait des caillots très adhérents et en partie décolorés; en les enlevant avec précaution, on fit sourdre a l'intérieur du ventricule environ un demi-verre d'un liquide sanieux, semblable au pas des muscles. Ce liquide sortait d'un foyer capable de contenir une grosse noix, et dont la cavité était exactement séparée par les caillots de celles du ventricule. "" Saufl'hypertrophie diagnostiquée et quelques plaques athéromateuses dans l'épaisseur des valvules, il n'y avait pas d'autres altérations du coeur. Tous les membres de la Société qui assistaient à la séance où eut lieu cette présentation jugéi‘0nt qu'il s'agissait d'un anévrysme du cœur qui avait suppuré. Nous serions porté à expliquer de la même façon un cas rapporté par (?raves (3), qui, a l'autop51e d'un homme atteint d'hypertroplne du) coeur et de douleurs VIVCS dansla reg-ion précordmle, trouva le canto qui renferma1t plus de deux cœur généralement adhérent et tres dilaté, et, vers la pomte,\une , l'iteéidîa t histo- enérale; ion plus etumé- Les valvules semi- 011095 de pus, Gt dont les parois étaient formées par une espece de kyste solide. i lunaires étaient considérablement ossifiées. Stokes rapporte un cas remarquable de cai‘dio-péricardite ulcéreuse qui se rapproche un peu des caractères de la gangrène du coeur. Un Jeune homme age de dix-huit ans fut pris, a la suite d'un refroidissement après une fatigue excessne, d'une per1card1(e tres douloureuse, et accompagnée de grandes angoisses. A l'autopsie, on trouva dans le pencarde une grande 10llisseiivant la :… perd 3p01'lÎ0" :e. Nous ‘ surface du quantité d'un liquide sanieux couleur de café, une fausse membrane noirâtre et l‘éthulé6 a la égénéra- l 5 à 8 mill1metres de largeur et de profondeur. cœur, et, sur beaucoup de points, des ulcérations de \ Toute la surface du cœur était livide et noirâtre. _ . ‘ . _ _ _ On v01t qu'il y a surtout deux formes de carditc a distinguer sous le rapport anatomique. laut, une transformation fibreuse d'une partie PlUtôl sthéuique, débute par un œdème aigu, et se termine par le feuille Cela et c'est encore la de la substance charnue, tandis que l'autre provoque ou une altération graissense, ou même un travail ulcereux qui peut forme la plus lente et la plus bénigne, ou une fonte purulente, uîbservé .. t :, s. Si la première forme n est pas aller Presque jusqu'à la gangrène, ce dont Tesla cite déjà des exemple la seconde forme entraine d'une gravité immédiate et réclame un traitement plutôt antiphlogistique, >‘ÎÎînc‘e IS '. nne la mort par un travail destructif des PllllÔt une espèce de paralysie des fibres charnues, et occasio fifi) ' " une Simple (lLDLlle ' - pal telle peut être ] "issue de la maladie que même comprend On cardiaques. fibres en cas ration granuleuse sans abcès ni ulcère d'une cer laine étendue. Le traitement antiphl0gistique, est la pareil, ne serait évidemment pas rationnel, bien au c ontraire; la méthode excitante et tonique 01‘gî111957 ' :hes avec 55 dans le enferme… ranes. U" ' i … Précis d'anatomie pathologique. Pttll>, 1529, l. ll, p. 3211. (2) Bulletins de la Société anatomique, t. XXII, p. 172. … Clinical Lectures on the practice uf1)œd[c…ü ""'…" XXXV…°' .. / I I ' ' ' |