OCR Text |
Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. Au microscope, on y remarquait une forte forte, elle avait presque un demi-centimètre d'épaisseur. 715 muqueuse, une a ugmentation de ses éléments vascularité, un écartement des fibres propres à la tunique et gonflée. globuleux et de son épithélium; elle était rouge et injectée, ramollie et 7 d'épaisseur, présentant à La glande thyroïde avait 12 centimètres de longueur sur 8 de largeur Nulle part son tissu n'était ni ferme peu près la forme d'un cœur, la partie 1 a plus étroite située en bas. toucher, la sensation d'une fluctuation obscure. ni résistant, et dans plusieurs endroits il offrait même, au hements sanguins. La substance était très Dans ces places se trouvaient, dans son intérieur, des épanc du parenchyme de la glande ramollie tout autour et infiltrée de grandes cellules granuleuses. Les cellules 08, qui contenait un ou deux avaient de 0""",02 à 0""",025, et renfermaient un noyau excentrique de 0'"'",0 cüe un cancére du cou Leo: lysés d portent La t eHe est nature irrégulièrement nucléoles. On voyait de ces noyaux sans parois cellulaires. Leur forme était ronde ou haut d ramollis, offrait une polygonale. La coupe du tissu de la glande, dans les endroits qui n'étaient pas trop crosse infiltration sanguine, la jaune alternation de coloration rouge et jaune; la teinte rouge provenait d'une ement. correspondant au tissu fibro-aréolaire normal de la glande, tissu distendu par les matières d'épanch Lorsqu interstices ronds ou polygoC'étaient des fibres cellulaires offrant une disposition aréolaire, laissant des cellules naux, ressemblant un peu àla disposition des fibres pulmonaires, et contenant dans ses aréoles les danslz du parenchyme normal de la glande, avec les globules granuleux et les éléments fibrineux et globuleux du sang épanché. On ne distinguait plus les follicules de la glande; nulle part il n'y existait de globules de pus. En résumé, nous avons donc affaire ici à une glande déjà hypertrophiée dont les aréoles sont dilatées On n% avons I.es corréh du cal et dont le parenchyme et la vascularité ont augmenté. Cette glande devient le siège d'une vive inflam- produi mation qui se termine par ramollissement, par des épanchements granuleux et par de petites hémor- rhagies capillaires, épanchements qui ont pour siège principal les aréoles, mais en partie aussi les interstices des fibres cellulaires. J'ai observé un cas d'inflammation suppurée et ulcèreuse de la glande thyroïde, qui a eu une cancér terminaison heureuse. enfin] 2" Un homme de Bex, en Suisse, âgé de cinquante et un ans, d'une bonne constitution, avait un goître depuis l'âge de douze ans, et comme il n'avait jamais rien fait pour le faire diminuer, celui-ci avait acquis un volume fort considérable, presque celui d'une tête de fœtus a terme. donné VŒ50p stance les dei cancén confie Au mois de février 1840, ce goître commença à s'enflammcr, fort heureusement dans sa partie antérieure; il y eut successivement des abcès considérables qui, au début, amenèrent des accidents de compression, mais qui se dissipèrcnt sous l'influence des antiphlogistiques, des émollients, de l'iodure de étaien secu… potassium, et de l'ouverture prompte des foyers. Plus tard se forma un vaste abcès sur la partie antérieure pernm de la glande. Au bout de quelque temps s'y creusèrent même plusieurs profondes crevasses, de 7 à on sai 9 millimètres de longueur sur 9 à 15 de profondeur, dont les parois étaient couvertes de granulations rougeâtres et sécrétaient un pus abondant et de bonne nature. La suppuration dura pendant plus d'une année, et j'eus soin de l'entretenir par des cataplasmes et des onguents digestifs. Peu à peu le volume compt const; rapidt cancé du goître diminua, et lorsqu'au bout d'un an et demi les derniers ulcères s'étaient cicatrisés, il restait à plusf peine le quart de la tumeur entière. Je rapporterai, a l'occasion de l'explication des planches, plusieurs faits curieux d'inflammation suppurée de la thyroïde, avec sequestres thyroïdiens, des portions glandulaires volumineuses ayant été détachées par une 65pèce d'inflammation disséquante analogue à la La vue v: pneumonie disséquante. Je rapporterai aussi deux cas de phlegmon péri-thyroïdien, provenant d'abcès c'esti de la glande propagés au tissu cellulaire péri-glaudulaire, ayant occasionné, dans un des cas, une lfâ perforation de la plèvre et un épanchement de pus dans cette cavité, suivi de mort. En général, plus je renco m'occupe de la pathologie dela glande thyroïde, plusj'y vois une source variée d'altérations anatomiques et de troubles fonctionnels des plus importants à connaître. Je rapporterai enfin un fait de compression avec rétrécissement de la partie supérieure de la trachée, a la suite d'un engorgement dur de la glande thyroïde. Les produits accidentels se montrent surtout de deux espèces dans la thyroïde, comme tubercules et comme cancers. Les tubercules y sont très rares. Pour la première fois j'ai trouvé dernièrement la glande thyroïde parsemée de granulations tuberculeuses jaunes chez une femme qui avait succombé à une tuberculisation générale aiguë. MM. Louis, Rillietet Barthez n'en font pas mention. M.Ferrus(l) en (1) Dictionnaire de médecine, t. XlV, p. 170. fins d trouv abstrz |