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Show MALADIES DU COEUR. , sur la /.93 valvule; rarement ils font une grande saillie. Une fois cependant je les ai vus proém iner de 7 milli- autrées mètres sur tout le bord libre de la valvule, et tendre ainsi %] obstr uer l'orifice de l'oreillette. , O‘ ' r _ _ JamalS ces végétati . ons .ne se sont. trouvees . 1ecouvertes par la membrane interne, sur le tissu de laquelle elles paraissa_ ient plutôt déposées comme un produit de sécrétion. Dans _ un cas, l'une le (sur d'elles adhérant au bord libre de la valvule par un long pédicule, et à son extrémité était suspendu oup de un corps mon, rosé, opaque, inégal, de la grosseur d'un pois, lequel flottait dans la cavité du ventricule. Cette espèce de lésion est loin d'être commune: sur 156 sujets des deux sexes, je ne l'ai rencon trée que dans sept cas, dont six appartenaient à des femmes, sans qu'elle eût coïncidé avec des symptômes de maladie du cœur. Trois d'entre elles avaient succombé à une affection organique de l‘utérus, les trois autresà la phthisie. L'âge moyen des sujets qui l'ont présentée était 35 ans et demi, le plusjeune avait à une l lame ;aches, é avec is, elle ntre le 21 ans, le plus âgé 47 ans. Les altérations signalées par M. Bizot prouvent jusqu'à l'évidence que l'endocardite n'est pour rien dans leur production; nous verrons tout à l'heure que la plupart des lésions vraiment morbides, capables d'entraîner des accidents graves, et même la mort, ne sont que l'exagération de ces mêmes lésions, qui, à un degré inférieur, se tiennent sur la limite à peine de l'anatomie morbide. Les descriptions que nous allons donner sont tracées d'après l'analyse de vingt-quatre observations pour la plupart très détaillées et sans complications avec d'autres affections valvulaires. ! 1erent, nt plus ninuer lement exe et Description de la valvule mitrale et de son orifice à l'état morbide. - La valvule est ordinairement altérée dans sa structure, et consécutivement dans ses rapports anatomiques, devenant incapable de clore l'orifice ou le tenant dans un état de sténose permanente, où les trois effets se trouvent combinés. Le simple épaississement fibreux est une première modification de structure; il peutoccuperl'anneau fibreux de la base, le bord libre, les attaches des tendons, ou être irrégulièrement disséminé, ou envahir enfin la valvule dans sa totalité. A la base, l'épaississement a atteint, dans nos observations, jusqu'à 3, A et ns dans 5 deux lésions elle est 5 millimètres et au delà. Nous avons vu la zone fibro-cartilagineuse devenir rigide et inextensible. Plus l'épaississement fibreux s'étendait, plus les valvules tout entières perdaient de leur souplesse et devenaient roides. Nous avons vu le bord libre atteindre aussi jusqu'à 3 et 4 millimètres d'épaisseur. On comprend facilement qu'il y ala une cause d'inocclusion complète et d'insuffisance, et celle-ci, dans ce genre d'altérations, va toujours en augmentant par la suite. Le tissu fibreux qui constitue l'épaississement devient àla fois plus dur, de la consistance du libro-cartilage, et plus dense, ce qui produit peu à peu une rétraction de l'un ou des deux chefs de la valvule, et, en dernier lieu, un véritable ratatinement d'une partie ou de la totalité de la valvule. On comprend très bien qu'anciennement les degrés moins lésions : : car, prononcés d'épaississement fibreux et de rétraction aient échappé aux anatomo-pathologistes. Il fallait, si l'on pendant la vie, avaient présenté tous les signes d'une maladie du coeur avec issue fatale, ne montraient lCé, on d'ossiet pour pour étudier avec plus de soin ce genre d'altération, se convaincre cliniquement que des malades qui, àl'autopsie qu'une valvule mitrale épaissie et rétractée. En thèse générale, c'est là toujours un examen délicat, et il faut avoir présent à l'esprit que ce ne sont pas les orifices et les valvules les plus déformés et les plus altérés qui donnent lieu aux plus graves accidents. Dans quelques cas plus rares, les valvules offrent un épaississement plus mou, plutôt charnu et fougueux, état rare que l'on peut rapprocher des . uoindre effets inflammatoires, surtout si les valvules sont en même temps ulcérées. nt très Outre la simple altération fibreuse, une des plus fréquentes à la valvule mitrale est la formation de dépôts ostéoïdes ou calcaires qui ont le plus grand rapport avec l'athérome des artères; nous les avons êriodes "Ils coïncider ordinairement, lorsqu'ils existaient à des degrés peu avancés, avec les taches jaunes de donnes fréquemment aussi sur l'eudocarde SiSnalé(äs plus haut. On les trouve surtout au bord adhérent, mais .re que . sont des plaques, des grains, des mass s le bord libre et dans la substance de la surface valvula1re Ce "régulières que nous avons vues atteindre jusqu'au volume d un han cot et au delà,. ou former au551 des e‘ . . . , molles :onsis- petites e de la ' . . - . lncrustations mamelonnées, lisses àla surface. Primitivement d'origine SOUS"… d'ocard1que, cette membrane et l'on trouve tous . , . ' d‘späl‘aît a. leur niveau à mesure que l'atherome devient plus volumineux et plus dur ' . . . , , , - … . *- ‘ ur centre 7 et les masses les degrés intermédiaires entre les couches jaunes cretacees ou p1eneuses danb le " lo ier du côté de la face ventri- ‘ . ' ' ' " . Toutes ces 1ncrustatrons … tendent a se deve Pl et volummeuses lrregulleres MAT. PATHOL-- 15' n1va. ,_--»-…-.-0 ... _ , .-.;».W"‘ "'-A .….- -..,-.., «- |