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Show DES PRt)l)L‘CTIONS CANCIÏREL'SES. 277 déjà Le tube digestif, depuis la bouche jusqu'à l'anus, n'offre guère de cancers de très grandes dimensions; le de l'infiltration sous-muqueuse y est la forme la plus fréquente. C'est dans l'estomac et quelquefois dans le rectum, rarement dans les parties molles du palais, quec'] on peut 1encont1e1 des cl11mpignons encépl1aloides d'un certain volume. Quant au cancer colloide du tube digestif, il est plus étendu en la1geur can- 1cer, 1 des est généralement de petite dimension, mais il tend également à la production multiple. Dans les glandes .'0lllîl lymphatiques, il y a à la fois tendance 21 la multiplicité et au volume considérable. La parolide cancéreuse issait ou le produit morbide est déposé. Quant aux tumeurs proprement dites, on est allé généralement trop loin en indiquant la forme bosselée et l'inégalité de la surface comme un caractère essentiel. C'est ainsi, epuis ma- géné- par exemple, que le cancer du testicule est, la plupart du temps. lisse et uni à la surface. Parmi les tumeurs du sein, il y en a beaucoup qui, à aucune époque de leur développement, n'offrent de bosselures distinctes. Dans les glandes lymphatiques, le cancer conserve ordinairement la forme de ces organes. alité. Dans la plèvre, il y a souvent des tumeurs plates et peu étendues, de véritables petites plaques cancéreuses que M. Cruveilhier compare 'a des gouttes de cire fondue. Le foie peut être bosselé &. la surface 1t été lorsqu'il est cancéreux, mais il montre tout aussi fréquemment une rétraction centrale a la surface de 1 que erve. .r1nes 5 très l'inégalité, la bosselure de la surface est un caractère important; seulement il n'est pas constant et il n'est pas tout à fait propre au cancer. Le tissu cellulaire qui entoure ces tumeurs se condense assez souvent ibm- et forme alors autour d'elles une enveloppe qui peut les délimiter et parfois les cnkyster complétement. Mais, en thèse générale, les limites du canc01 sont dilluses, et il s'insinuc et s'irradie partout dans les ilt1‘é; Plus ré de nous interstices des parties qui l'entourent. C. La conszstance du cancm varie à l1nf1n1, depuis la diflluencc p1esque liquide jusqu 'à la dureté fibro- celle qui Carlilagineuse. Il ya une espèce de mollesse du cance1 qui mé1ite d' ét1e signaléea pa1t: c'est cette simule une fausse fluctuation, et qui, bien souvent, a t1ompé les chirurgiens en leur faisant prendre mollesse fluctuante pour un fever de liquide dans lequel ils ont plongé i111prudemment le bis tou1i, inci- lde' sion qui, au lieu d'évacuer du liquide, fait végéte1 ensuite a t1avers la plaie un cl1amP‘8"°" °""Cé'°…' totale 11 des _, n chacune de ces tumeurs. Cependant il n'est pas moins vrai que pour les cancers appréciables au toucher, Ce genre de mollesse appartient du reste aussi a d' autres tumeurs En général, le degré de consistance dépend du plus ou moins grand d éveloppement de la charpente 16 de Il en fibreuse, tandis que la piédommance du sac et des vaisseaux (1011110 lien .'1 une consistance molle. iner est de même des épanchements sanguins, tandis quel infilt1ationpl131nato1de donne P'…°' …101011sistance peut ferme. L'organe dans lequel le cancer se développe influe égalementsut sa densite; c est ainsi que le sein 70 AMT. PATHOL. --9‘ MYR- \\AÂÂl1‘. . pâle ËAflê lorsqu'elle est mélaniqne, tandis que l'encépl1aloïde peut y acquérir une grosseur énorme, le volume d'une tête de fœtus à terme et au delà. Le cancer primitif du rein devient d'autant plus étendu qu'il est ordinairement encéphaloïde et qu'il offre une tendance prononcée à de vastes épancl1ements sanguins dans son tissu. Dans la vessie, l'infiltration sous-muqueuse augmente plutôt le volume de l'organe ma- lade, tandis que les tumeurs, volumineuses par elles-mêmes, sont souvent constituées par des champignons encéphaloïdes qui se développent dans la cavité. Quant aux voies respiratoires, nous y observons de grandes tumeurs dans les médiastins, tandis que les poumons et la plèvre offrent la disposition a des dépôts multiples, mais de grandeur médioc1e. B. Forme et surface. - Dans le cancer inf1lt16, la forme se moule ordinai1ement sur celle de la partie ‘ nous 1duit T' très étendu lorsqu'il part des méninges et perfore le crâne. Dans l'oeil et l'orbite, la tumeur est plus petite "€"«& a t‘ '\.‘4 ,. 1".Î"_" 1che- ._ f_-'f‘ que, système osseux offre tantôt des tumeurs nombreuses de petite dimension, tantôt des tumeurs uniques, et alors de dimensions beaucoup plus considérables, smtont lorsqu'elles occupent l'extrémité osseuse d‘une des articulations des membres inférieurs. Le cancer des centres nerveux n'est qu'exceptionnellement e; le A est volumineuse, tandis qucle cancer de la glande thyroïde est ordinairement beaucoup moins étendu. Le mou -1ly»y-* unique et peu étendue. L'inverse a lieu pour le cancer du tissu cellulaire sous-cutané. Celui de la peau '.; 1e de '-.'ΑÀ'l'J.‘Y"'Y‘ Le cancer du péritoine existe plutôt par masses multiples et peu grandes que sous forme d'une tumeur Î.'1'.‘.‘Y'.‘.'1,','Yp‘. noix, à moins qu'elles ne soient confluentes. 8 en 11 bon- ,.,.,. volumineuses, atteignant et dépassant le volume dune téte d enfant; tantôt, et c est la leecas le plus …dinaire, il se t10uve par masses disséminées, tres nombreuses, mais ne dépassant guc1e le volume d'une ,, 10int ‘\Aa.aiÀ…( [‘ Â-;'LAAA._ _ qu 'en épaisseur. Le foie renferme tantôt des masses peu nombreuses de cancer, et abus elles sont u-ès ance |