OCR Text |
Show DES PRODUCTIONS TUBERCULEUSES. ment. ercule it pri- 333 c. Les fibres ne se trouvent que très exceptionnellement dans le tubercule. Un auteur allemand . . ! M. Gerber (de Berne), d1v150 les tubercules en albummeux et en fibreux, mais il est incontestablement dans l'erreur. Il est vrai de dire qu'il a plutôt étudié les tubercules chez le cheval que chez l'homme. ‘, il se eux, à Pour notre compte, nous avons bien vu des libres dans les tubercules des membranes séreuses, ainsi que dans ceux des poumons, mais ce n'étaient que les fibres normales de ces parties, entre lesquelles la ter ou matière tuberculeuse avait été déposée. Nous n'avons, par contre, trouvé qu'une seule fois des fibres lt pas complètes et des corpuscules fusiformes dans les tubercules d'organes qui, à l'état normal, n'en re"- de ces ferment point. En outre, les tubercules du cheval, que nous avons en également occasion d'étudier au eindre microscope, ne nous ont guère permis de confirmer l'observation de M. Gerber, et dans tous les animaux masse assez d. Des cristaux de forme prismatique se trouvent très rarement dans les tubercules; ce n'est que très rarement aussi qu'on y trouve une espèce de globules verdâtres particuliers que nous avons trop rare- 'ement ment observés pour pouvoir en préciser la nature. milieu Le pus que l'on rencontre autour des tubercules ou même au milieu de la substance tuberculeuse ramollie provient toujours des parties environnantes. ce une excepmaient milite % III.-Phases de (lévclubpp0lllcnl du tubercule. ". chez lesquels nous avons examiné des tubercules jusqu'à présent, nous les avons vus composés des mêmes éléments que chez l'homme. **AAA223‘" AAA tandis '.'"\ ! lue les Le tubercule peut suivre jusqu'à la fin une marche destructive, et c'est même le cas le plus ordinaire; cependant il peut aussi s'arrêter dans sa marche et se terminer par une guérison plus ou moins complète. >pres à Nous avons donc là deux ordres différents d'évolution. a forte là, un le ramollissement et la fonte. Dans la première, que nous appellerons évolution destructive, nous distinguons deux périodes, savoir, avenant Dans la seconde, que nous appellerons l'évolution curative, nous avons également deux sous-ordres qui i cellu- correspondent aux deux périodes que nous venons de signaler, savoir: la transformation crétacée du i a une tubercule cru et la cicatrisation de l'uleère tuberculeux. 3 partie u delà. notamment celles par l'acide acétiq'ue, qui fait si bien distinguer les parties élémentaires du pus de celles t'en voit il ne se du tubercule. Le mécanisme du ramollissement consiste essentiellement dans la liquéfaetion de la substance transpa- grossis- rente et assez solide qui unit entre eux les corpuscules du tubercule, ce qui fait que ces derniers se désa- .a colo- grégent, s'imbibent du liquide qui les entoure, augmentent un peu de volume, et tendent %] s'arrondir. Le gée par microscopey fait donc découvrir un liquide granuleux et des eorpuscules sans noyaux renfermant quelques )aration granules dans leur substance; leur forme est un peu plus arrondie, leur volume varie entre 'l ,'130" et 1/100e de millimètre. Jamais le tubercule ne se transforme en pus, quoiqu'il en offre quelquefois l'appa- lusieurs rence. Lorsqu'il y a réellement mélange entre la matière tuberculeuse et le pus, celui-ci provient des xposant hercule: parties voisines. Il ne peut se former de pus dans le tubercule lui-méme, parce que celui-ci est dépourvu de vaisseaux et que la suppuration tire ordinairement son origine d'une exsudation particulière des vais- seaux capillaires; d'un autre côté, nous avons vu que le corpuscule du tubercule était'toujours essen- tiellement ditîérent du globule du pus; il ne peut par conséquent point y avoir de transformation de l'un sseuses ; dans l'autre. es gros- e taches le mi…3nt dans Nous distinguons quatre formes de ramollissement du tubercule : a. Le tubercule encore miliaire ou un peu plus volumineux se ramollit dans son centre, sans qu'il y aitinflammation dans son propre voisinage; c'est alors que nous observons le ramollissement sans mélange de 9115. On rencontre surtout cette forme dans les poumons, dans le cerveau et dans le tissu cellulaire sous"muqueux des intestins. En examinant attentivement les coupes de ces tubercules, on aperçoit au I ANAT. PATHOL. - 10° LIVE. 84 vl sement. Faisons observer avant tout que l'étude microscopique sévère et exacte est de toute rigueur pour ces recherches, et que les réactions chimiques opérées sous le microscope sont aussi parfois fort utiles, ;; . que ces ."" '-', v : 1° Itgmollissement. - Il nous faut ici envisager séparément le mécanisme et la physiologie du ramollis- 1 forme .A. '! ",Ï'..' ". : tuber- Î ': «QôA &AAA "ÂnA.A,,}-A "*--.… I. - Évolution destructive. institue |