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Show . ANATOMIE PATHOLOGlQUE SPÉClALE 698 . 4 l . du pér1t0me. Les adherences qui sont la phatiques de nouvelle formation dans des fausses membranes divers : tantôt c'est l'apparence de réseaux, conséquence des fausses membranes offrent des aspects bien des brides isolées ou multiples, tantôt de tantôt des adhérences continues, difficiles à séparer, tantôt en un ou en plusieurs compartiments. Ces véritables cloisons qui séparent les cavités de la plèvre es inflammations, parce qu'il y a encore des vaisseaux adhérences peuvent donner lieu à leur tour a d produire des ex croissances de tissu cellulaire il forme dans leur intérieur, ou elles peuvent végéter et . \ . . , nt con51dérable de la plevre avec le cartilage, variée. C'est bien à tort que l'on a comparé l épa1s51sseme inexactitude, vu qu'il n'y a ni une et ce terme de transformation carti/agineuse renferme une double tout simplement un épaississement transformation quelconque, ni une production cartilagineuse, mais ce tissu la blancheur lactescente hypertrophique d'abord, une condensation extrême qui peut donner à ressemblance bien vague. et la dureté du libro-cartilage ; mais il n'y a là qu'une considérables, Si la pleuré sie qui se termine par des adhérences, sans avoir produit des épanchements mment, dans les pleu- doit être très fréquente, même à l'état latent, on observe au contraire plus fréque clinique, un é panchement séreux abondant dont la quantité varie entre résies qui arrivent à l'examen e tra nsparent est ordinairement d'une couleur 100 ou 200 grammes et un ou plusieurs litres. Ce liquid nt reposer dans un tube, on observe citrine; il tient en suspension des flocons fi brineux, et en le laissa efois un dépôt corpuscu laire composé de cellules épithéliales granuleuses et de cellules du pus. Quelqu par une composer voit très } tantôt ph contraire, dante est déformé. des coucl formation offrant ur purée, à , rapport a anciennes deux à t fibreuse ( muscles, infiltrés d forme que l'on a décrite ce liquide est teint en jaune brunâtre par le mélange avec le sang, et c'est cette érable. Parfois ce comme pleurésie hémor rhagique, lorsque l'épanchement sanguin était un peu consid qu'après sa fibrine la qui ne dépose liquide tient en suspension un principe spontanément coagulable chez une jument par Massot, sortie du corps. Virchow (l) , après avoir cité un cas de ce genre observé la pleurés ce de quinze jours, a donné lieu à décrit un liquide extrait du thorax par la ponction, qui, dans l'espa de M. Br est déposé un nouveau. sept coagulations successives. Chaque fois, après avoir ôté le caillot formé, il s'en La trar de fibrinogène. L'exsudation, dans le C'est cette modification de la fibrine qu'il a décrite sous le nom seulemen poumons même qu tiquées su un nombre plus ou principe séreuse ou séro-fibrineuse, peu corpusculaire, peut contenir avec le temps parlé de rulente et purulente moins considérable de cellules, et alors l'exsudation devient successivement séro-pu pyoïdes. Bien souvent tout à fait, tenant en suspension une multitude de cellules du pus ou de globules rement c dans le aussi l'exsudation prend d'emblée le caractère purulent, surtout lorsque la pleurésie survient courant d'une autre maladie grave, comme par exemple la pyohémie, la cachexie cancéreuse avancée, etc. Cette sorte d'exsudation est beaucoup moins susceptible d'être complétement résorbée que le liquide plus pro.‘ on, une séreux. Voici les modifications que j'ai en occasion d'observer. Le pus perd, par la résorpti l'heure. 1 bonne partie de son véhicule séreux, il devient de plus en plus épais, et à la fin tout à fait concret; rétiques, ne reste en derplus tard, les cellules se flélrissent et se dessèchent ou deviennent difiluentes, et il fausse m. nière analyse qu'une concrétion molle dans laquelle les matières salines prédominent, ou même il reste trabécula adhérent transvers avec con une incrustation pure et simple. Mon interne, M. Neukomm, a trouvé dans un liquide pleurétique de vaisst transparent que j'avais extrait par la thoracentèse, de l'acide urique et de l'urée. épaissie . Lorsque la pleurésie a duré un certain temps, la maladie se propage au périoste costa], tout en restant bornée à peu près à la face postérieure, qui est en contact avec le tissu cellulaire sous-pleural. retrait ci Cette périostite costale, dont j'ai observé plusieurs exemples bien frappants, a été bien décrite surtout Ces concu par M. Parise (2) dans son travail sur l'ostéophyte costale pleurétique. Cette inflammation occupe surtout on trouw les côtes moyennes. L'auteur distingue quatre degrés. Dans le premier, le périoste est injecté, rouge, opaque, épaissi, légèrement décollé, offrant à sa surface externe un liquide visqueux; la partie corres- pondante de l'os est plus rouge qu'à l'état normal et montre quelques granulations osseuses. Au second degré, une couche de 1 à 2 millimètres d'épaisseur, d'un jaune pâle et rougeâtre, demi-osseuse, facile à couper, se trouve entre le périoste et l'os. Cette substance offre l'aspect d'un réseau, elle est passablement vasculaire; on y trouve des granulations osseuses, entourées d'une substance analogue au cartilage. La substance de la côte est généralement plus rouge, plus molle, très congestionnée. Au troisième degré, l'ossification, dans la couche exsudée, est complète; la concavité de la côte est couverte des plaqt mais jam bon trav: crétacée droite et rencontr< matière g rapporte] Le 6 j: ('1) Arc/Mo., t. I, p. 576. … Are/zi (2) Archives de médecine, lt' série, t. XXI, p. 320 et MS. (?) Dep! |