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Show 'Y".‘.'r‘.'.'l'.‘: t‘}. vb) - llliS 'l'l'iMl‘ll'liS llYl'lfiH'l'l‘tOl'lllQUES DES MEMBH.\NlCS Ml'QUEIÎSICS. 269 dans leur intérieur, tandis que l'épithélium de l'intestin, à cet endroit, est pavimenteux; comme ces glandules ne dépassent guère le volume de celles que l'on rencontre à l'état normal dans le rectum, il est « . probable qu'il y a beaucoup de glandules de nouvelle formation dans ces petites tumeurs. On a observé cependant aussi des polypes fibreux dans cet endroit. M. Huguier en a présenté un exemple remarquable àla Société de chirurgie en juillet 1850 : la tumeur, du volume d'un œuf, avait son siège à un demipouce au-dessus de l'anus; l'excision a été faite après la ligature du pédicule. La femme qui portait cette tumeur était âgée d'environ quarante ans, elle avait souffert depuis plusieurs années, et n'ayant pas été es examinée d'une façon complète avant d'avoir consulté M. Huguier, on avait cru tout simplement à l'exisre tence d'hémorrhoïdes. Il est probable qu'il s'est agi, dans ce cas, d'une hypertrophie du tissu cellulaire te ie sous-muqueux. 9° Les polypcs des reins sont très rares; pour ma part je n'ai observé, jusqu'à présent, qu'un cas de polypes du bassinet rénal. Je dois cette pièce à l‘obligeance de M. Barth. Ces polypes avaient leur siège Ça autour de l'origine de l'uretère, plusieurs constituaient de simples granulations, tandis que les plus arf es, es .es nt ait .es les grands avaient jusqu'à 7 millimètres de longueur sur 3 à fr de largeur; leur substance était d'un jaune rosé. Au microscope, on y constatait à la fois une hypertrophie épithéliale et celle de la trame cellulo- fibreuse de la membrane muqueuse du bassinet. 10° Les polypes de la vessie ne sont pas très rares, j'en ai vu plusieurs fois qui étaient multiples et pré- sentaient le volume d'un pois ou d'un petit haricot; je n'ai point observé de polypes solitaires, cepen- dant on en a cité des exemples. Les excroissances solitaires de la muqueuse vésicale quej'ai vuesjusqu'à ce jour présentaient généralement les caractères des productions cancéreuses. 11° Les polypes de l'urêtre sont rares au contraire, ils se rencontrent surtout dans l'urètre de la femme; ils sont ordinairement assez petits pour ne pas gêner considérablementl'émission des urines, aussi avonsnous plutôt trouvé dans plusieurs observations ces produits accidentels comme fait accessoire que comme di- hic 12° Les polypes de l'utérus méritent de fixer l'attention. Nous écartons complétement ici les tumeurs fibreuses de l'utérus, et nous ne parlons que des véritables hypertrophies muqueuses. Première variété. - C'est le polype de la cavité interne, qui, ordinairement, se moule dans celle-ci et prend une forme triangulaire. Dans leur intérieur ces polypes sont essentiellement composés de tissu ent lus me seaux sans glandules; ces polypes passent ordinairement inaperçus et se rencontrent aussi fréquemment eut dans le col de l'utérus de jeunes filles qu'à un âge plus avancé. Troisième variété. - C'est l'hypertrophie de toute une portion de la membrane muqueuse du col utérin. les Ces polypes peuvent acquérir un certain volume, celui d'une noix et au delà. Leur surface est lisse et lobulée, leur forme se rapproche toujours plus ou moins de celle d'une poire. Le pédicule d'implantation étant celui qui reçoit leurs vaisseaux nourriciers, leur surface est ordinairement assez vasculaire, et déjà, à l'œil nu, ou y reconnaît de nombreux follicules clos ou ouverts, variant entre le volume d'une tête d'épingle et celui d'une lentille. Leur contenu est un mucus plus ou moins trouble, les cellules épi- théliales ayant subi l'infiltration granulo-graisseuse. La trame de ces tumeurs est fibro-aréolaire, quelquefois comme trabéculaire; elle se compose d'éléments fibreux ou fibre-plastiques. Ces sortes de tumeurs, après avoir acquis un certain développement, donnent lieu à des pertes sanguines fréquentes et aux divers .iers accidents qui s'ensuivent, tels qu'anémie, hystérie, etc. Les efforts pour allerà la garderobe y produisent, "llé6 vous chez quelques malades, un suintement sanguin assez régulier. Une leucorrhée habituelle tourmente aussi ces malades, et l'opération, dans ce cas, est presque toujours indispensable. is et Quatrième variété. - Elle consiste en une hypertrophie épithéliale de la surface du col; c'est encore une affection grave qui donne lieu à des pertes, quia une certaine tendance au développement multiple, e de jou. et qui, abandonnée à elle-même, peut prendre plus tard 1 e caractère cancro'ide. Nous en avons déjà ypes parlé du reste à l'occasion des tumeurs épithéliales. Si, en pareille circonstance, la multiplicité locale 68 ANAT. PATH tinci OL.--8' L1vu. - muqueuse. Je n'y ai point trouvé de glaudules. Deuæiême variété. --Ce sont de petits prolongements du derme muqueux de 3 à 6 millimètres de lon- gueur sur 1 à 3 millimètres de largeur, composés essentiellement de tissu connectifet de quelques vais- . -1«vA-.t . ,. . ,. cellulaire, et extérieurement ils sont revêtus d'une couche vasculaire qui ressemble à une membrane -fl.Af‘ 5,- l-v ‘_‘1",‘_'1 .' .. " maladie essentielle. aut |
