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Show _ un rnouosrtc nus TUMEL‘RS. 357 n‘s le feu ne parviennent pas toujours à empêcher les têtes de cette hydre de repulluler après avoir été détruites. jui Les tumeurs fibre-plastiques des parties molles et des os ont également une tendance bien prononcée à ans récidiver sur place, et en outre on ne saurait nier leur disposition à infecter l'économie tout entière. Nous ins du avons donc longuement insisté sur ce fait, et nous renvoyons le lecteur a cette partie de notre travail pour tout ce que nous avons dit sur la profonde différence qui, malgré cette apparente ressemblance, ss- sépare les tumeurs fibro-plastiques et le cancer. Aussi le chirurgien expérimenté devra-t-il être d'une bis réserve extrême lorsqu'il s'agira de fixer le pronostic d'une tumeur de ce genre, et la possibilité des réci- |ue dives, l'infection même devra-belle toujours être présente à son esprit. Il est enfin un dernier groupe de ces tumeurs qui offrent également un pronostic fort grave, ce sont celles des méninges. Rarement latentes, ces affections entraînent ordinairement la mort par le cerveau, ms mais en même temps on peut se convaincre que ces tumeurs sont solitaires, et que, dans les exceptions me )us de multiplicité, celle-ci n'est que locale; nouvelle preuve de ce fait, que la tumeur fibro-plastique est l'expression d'une maladie locale qui peut se généraliser, tandis que le cancer est d'emblée une maladie ai- us- Nous pouvons heureusement bannir ces funestes prévisions, si légitimes dans le pronostic des tumeurs ent libro-plastiques, en arrivant à l'appréciation clinique des tumeurs érectiles de nature locale. Rarement 1ux multiples, situées à la surface de la peau ou des muqueuses, bien plus rarement encore diathésiques, ces par tumeurs guérisseut assez souvent d'une manière spontanée, et lorsqu'on leur oppose à temps un traite- ment chirurgical convenable, il n'est généralement pas très difficile de les faire disparaitre sans qu'il en ‘in- reste de traces. Cependant des exemples de tumeurs pareilles, qui sont devenues très étendues ou se sont -0ll terminées par la gangrèue, doivent commander la réserve et la prudence. Les tumeurs érectiles des parties profondes des membres donnent également un pronostic moins bon, et dans les cas rares où le système osseux en est le siège, l'amputation, si c'est aux membres, devient presque toujours inévitable. 1ses :ès? 1'en vie Les tumeurs cartilagineuses passent généralement pour des affections très bénignes, et en réalité leur nature strictement circonscrite, leur développement lent, leur position ordinairement superficielle, jus- tifient, dans la majorité des cas, cejugement; même dans ces circonstances, leur volume. devenant peu à réclamer, mais en outre il ne faut pas oublier que plusieurs circonstances peuvent faire de l'enchondrome ssu, une affection véritablement maligne. Tels sont les cas où son développement est rapide, ceux où son siège est profond, comme par exemple dans les vertèbres lombaires ou sacrées, les cas dans lesquels enfin des kystes volumineux se creusent dans sa substance, dans lesquels les parties environnantes sont usées et plus urs, : ce e sa tho- nous titue upte, ne le ordi- détruites, dans lesquels une ulcéralion sanieuse s'établit à sa surface; en un mot, la malignité des tumeurs carlilagineuses est un fait aujourd‘hui assez souvent observé pour qu'un chirurgien ne les juge qu'avec réserve. le et la Les tumeurs osseuses n'ont généralement de gravité que par leur développement considerab soit ordinairement Compression qui en résulte sur tous les organes voisins, et bien que leur pronostic de l'homme favorable, les exceptions cependant de cette règle ne sont pas rares. Le cas, par exemple, dont nous avons parlé, et dont la partie antérieure du crâne et la face ne constituaient pour ainsi dire comme une maladie de bonne nature. qu'une vaste exostose, ne pouvait évidemment pas être envisagé ne sont Nous n'avons que bien peu de chose à dire sur le pronostic (1 es kystes. S'agit-il de ceux qui Peut- de ces hypertroplues. que la conséquence de l'hypertrophie d'un organe normal, il rentre dans celui l'intervention de l'art judicieusement faite en a Pourles kystes synoviaux, il n'est pas moins favorable, et nt un pro- ordinairement raison. Parmi les kystes autogènes, les kystes séreux très volumineux présente u'ils sont superficiels, et des accidents "05ÜC plus grave, à cause de la difficulté de leur opérat ion lorsq ce rapport, les kystes graves de compression, souvent d'hydropisie, lorsque leur siège est pr ofond. Sous de de l'ovaire constituent une affection tout particulièrement grave. Parmi les kystes dermoïdes, ceux Les kystes dermoïdes profonds restent la surfacc peuvent ou rester intacts ou être enlevés facilement. 'er ni lorsque leur cavité se remplit de Souvent à l'état latent, mais ils entraînent des accidents très sérieux It 58 ts ou bien e ces lll0llS 90 ANAT. PATHOL.- M' LIVR. _'ê-QA -«ARAA Apfil-Apfi'f‘fi '\A-_\ peu énorme, peut entraîner un mauvais pronostic, à cause des opérations graves que cet état peut plus Î-‘î°i ! _ - , n'est qu'une branche de cet arbre, dont le tronc et les racines sont constitués par l'organisme tout entier. . lierre qui, en s'étendant, peut envelopper le tronc par lequel elle a pris naissance, tandis que l'autre -'\A ""AAA "" AArH\ générale dont la première tumeur n'est que l'expression locale. L'une est pour ainsi dire cette tige de lait |