OCR Text |
Show MALADIES on LA GLANDE THYRHIDE ET DU 'l‘HYMtYS. arquait Une forte … de ses éléments 717 cite un exemple curieux, dans lequel un goître très v olnmineux renfermait de la matière tuberculeuse et cancérense . qui communiquait avec des tubercules du médiastin et des poumo ns. Les "landes voisin seur, présentantà du cou étaient en état de suppuration. es .. , Le cancerde la glande thyrorde est egalement une affect.ion assez rare. J'ai pu en réunir septcas , déjà ana- lysés dans mon Tratte' des maladies cancéreuses. Vorcr les princip aux passages de ce travail qui s'y rap- ubstance était très Étymc de la glande ntenait un ou deux portent : tu irrégulièrement nature squ1rrheuse. Elle est plus volumineuse, plus molle, s'étendant jusqu'au bas du cou, depuis le tlÏl0lllS, offrait une sanguine, la jaune es d'épanchement. ronds ou polygo- aréoles les cellules lneux et globuleux de globules de pus. éoles sont dilatées ,'une vive inflam- de petites hémor- n partie aussi les de, qui a eu une La tumeur cancereuse de la glande thyroïde occupe plus souvent un seul côté que les deux a la fois; . , circonscrit e, ne dépassa elle est dure ' nt guere ‘ le volume (1 ' une grosse pomme lorsque son tissu ' est de haut du larynx, lorsqu elle est de nature encéphaloïde. Nous l'avons vue une fois s'étendre jusqu'à la crosse de laorte. Sa mollesse est quelquefors telle qu elle donne la sensation d'une fausse fluctuat ion. , ‘ , Lorsque le cancer de la glande thyroïde est primitif, il se compose ordinairement d'une seule tumeur. On n'en observe plusieurs que dans les cancers secondaires. Le tissu cancéreux n'offre rien de spécial dans la glande thyroïde, et, dans les cas que nous avons soumis à l'inspection microscopique, nous y avons trouvé de fort belles cellules cancérenses. Les altérations des parties voisines sont ici très importantes à noter, parce qu'elles sont dans la corrélation la plus directe avec les symptômes observés pendant la vie. Nous noterons d'abord la carie du cartilage cricoïde, observée une fois, la dilatation de la trachée et des bronches; mais il peut se produire des lésions bien autrement graves, nous voulons parler des diverses perforations. La tumeur cancéreuse, après avoir contracté des adhérences intimes avec la surface externe de la trachée et de l'œsophage, finit par user leurs parois et par les perforer; on y trouve alors de véritables pertes de sub- stance avec saillie du tissu cancéreux dans l'intérieur de ces deux canaux. Nous avons observé deux fois les deux perforations à la fois, et dans un troisième cas, celle de l'œsophage seulement. Nous possédons enfin l'observation d'une perforation bien autrement curieuse, celle de l'artère carotide, accident qui a stitution, avait un donné lieu à une hémorrhagie mortelle. Deux fois les nerfs récurrents étaient englobés dans la masse diminuer, celui-ci cancéreuse, fortement. comprimés et altérés dans leur structure. Les Bulletins de la Société anatomique nt dans sa partie t des accidents de en ts, de l'iodure de a partie antérieure crevasses, de 7 à :s de granulations rendant plus d'une 1 à peu le volume alrisés, il restaità lanches, plusieurs 5 portions glandunte analogue à la provenant d'abcès un des cas, une En général, plus je iti0n5 anatomiques e compression avec la glande thyroïde. nme tubercules et vé dernièrement la _ avait succombéà n. M. Ferrus(l)efl contiennent une observation dans laquelle il est dit que les vaisseaux se rendant au corps thyroïde étaient atrophiés et les lymplmtiques dilatés. Dans une de nos observations il y avait des dépôts cancéreux secondaires dans les ganglions lymplmtiqucs du cou, dans les poumons et dans les plèvres. Nous ne comptons pas comme infection générale un autre cas où l'utérus était cancéreux; car, quoique ce fait permette quelque doute, il est plus probable cependant que l'utérus était l'organe primitivement atteint; on sait en effet que les cancers secondaires de cet organe sont rares. Si, dans cinq de nos autopsies, nous constatons l'absence de toute infection, nous en trouvons l'explication la plus naturelle dans la marche tumeurs rapide de la maladie et dans sa terminaison promptement fatale, par suite de la gêne que ces cancéreuses apportent à la respiration et àla déglulition, gêne qui est, en général, des plus graves et des - v.. l'}v‘ «=',… I‘?- au n'était ni ferme actualion obscure. ° plus fâcheuses dans ses manifestations et ses résultats. nous l'avons La marche du cancer de la glande thyroïde est rapide. Dans cinq cas où elle a été notée, s, une fois de quatre mors, une vue varier entre six semaines et un an; elle a été une fois de six semaine e elle a ete de six mors et dem1, fois de six mois, une fois de dix mois et une fois d'un an. En moyenn C'est donc un des cancers dont la marche est la plus rapide. ' : e t soixante ans; ce p endant nous l'avons ' nte - cmq ' L'âge de la plus grande fréquence a été' entre cmqua s que nous avons analysées; dans un cas qui se rencontré avant et après cet âge dans plusieurs obse rvation nous faisons analomtque, l 'âge a été de quatre-vingt-onze ans. 51 trouve dans les Bulletins de la Société ' de ce d ernier abstraction e-se p t ans et un tiers. Voici ' du fait, nous arrivons à l'âge moyen de cmquant reste, le tableau : De 110 à 115 ans ........... a5 a‘ 50 ans ........... . . . . . . . .. "0 't 55 ans n " s ........... 3 JÎ60 "' M a au ‘ 1 cas » - [tapm/. . _ . . . . De 60 :a _69 ,ans_ ........... ........ ans 10 (m a [4 & 1 cas. ?l ÎUêl9lans.....……… TOTAL. . . à A reporter. . . __- 7 180 ANAT. PATHOL. - 20" Ltvn. . .. .,..4._.\, ,.; «...un; +-… + ' >' - . ___ ,] --..L'..-u. .. -- »- »- . " .;..4....- . |