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Show ANATOMIE PATHOLOGlQUI SPÉClALE. … l-Ll nir assez les forces pour que l'altérat10n partielle soit POUPaiusi seule qui puisse donner l'esp oir de soute ulation des fonctions des parties charnues restées intactes. dire reléguée sur le second plan, par la stim reuse, suit e d'une péy-icardite. Bien plus souveutcette Nous venons de citer un cas de myocardite ulcè te un certain nombre d'exemples qui ulcération est le résultat d'une endocardite; cependant il exis profonde, surtout dans le cœur gauche. démontrent qu'elle peut provenir d'une myocardite partielle, er, et c'est ordinairement, en cas pareil, une adhérence Une dilatation anévrysmatiqne peut en résult car cor au: ter a rupture externe. Lorsqu'elle a lieu sans adhérences avec le péricarde correspondant qui empêche ] je de rupture du cœur, elle préal ables. ce dont il existe un certain nombre de faits parmi les observations d'l 11 . ' ‘ est promptement mortelle. Un travail ulcèreux semblable, avec perf0tat10n,a été observé dans la mortels. cloison interventriculaire. Il en résulte des troubles graves et subits, mais non immédiatement un Parfois un_ M. Cruveilbieren cite des exemples à l'occasion des communications anormales du cœur. s. tendon re des travail ulcéreux à la surface des muscles papillaires est devenu la cause d'une ruptu ch . ' tie po Nous n'avonsjamais observé d'induration cornée, résonnante %} la percussion, d'une partie ou de toute for ces une cavité, telle que Corvisart et Laënnec la décrivent; mais il nous paraît probable qu'il s'agit dans ral cas d'une myocardite avec transformation libreuse. L'inflammation du cœur peut donc conduire à une hypertropbie, surtout fibreuse; 51 une induration partielle, au ramollissement et a la dilatation passive, à la dégénération graisseuse, aux abcès et aux ulcères; et probablement l'auévrysme partiel du cœur nait quelquefois de l'all‘aiblissemeut et de la résistance moindre que peut subir le cœur dans les endroits affectés ou voisins de la phlegmasie. Le passage de l'inflammation a la gangrène est très rare et n'a été qu'incomplétement démontré; sous ce rapport, il est bon de se rappeler la judicieuse remarque de Hope (1), qui dit que l'inflammation conduit d'autant plus difficilement à la gangrène que, d'un côté, le tissu musculaire y est très peu disposé, et que, d'un autre côté, une inflammation cardiaque assez intense pour provoquer la gangrène tue avant que celle-ci ait eu le temps de se produire. il croit que dans beaucoup de cas décrits comme présentant des exemples de gangrène du cœur, il n'y avait qu'un ramollissement avec putréfaction commençante. ll ne faudrait cependant pas aller trop loin non plus dans la négation de la gangrène. Nous sa fit avons vu, entre autres, M. Cruveilhier (2) présenter à la Société anatomique un cas de gangrène partielle du va cœur, parsuite de l'oblitération de l'artère coronaire postérieure. Voici en quelques mots ce fait curieux: Une femme de cinquante ans, qui avait des antécédents syphilitiques, portait sur la partie antérieure du front une tumeur fluctnante et indolente. Lorsqu'on exerçait sur cette tumeur une pression longtemps prolongée, on finissait par la vider; une grande quantité de pas s'écoulait alors par le nez; ou diagnostiqua une affection du sinus frontal, avec destruction de la paroi antérieure de ce sinus. lly avait de plus trois exostoses sur les bras et les avant-bras. Pendant la durée du traitement, cette femme fut prise d'albuminurie, et c'est à cette dernière añection qu'elle parut succomber. A l'autopsie, on trouve les reins atteints de népbrite albumineuse; le sinus frontal est très dilaté et plein de pus; sa paroi antérieure est détruite dans une grande étendue. Autour de cette perforation, le tissu osseux est épaissi et condensé; il n'y a plus de diploé; toute l'épaisseur de l'os est constituée par un tissu compacte très serré. A la base du ventricule droit du cœur existe une teinte d'un gris verdâtre, dans une étendue de2 centimètres carrés; une incision pratiquée sur ce point montre que l'altération occupe presque toute l'épaisseur de la paroi ventriculaire. Le tissu du cœur est ramolli a ce niveau, il se déchire a la moindre traction; il est vraisemblable que si la malade eùt vécu plus longtemps, il se serait produit une rupture du cœur. L'artère coronaire postérieure, qui est principalement destinée au ventricule droit, est oblitérée dans la plus grande partie de son étendue. L'oblitération commence à 1/2 centimètre de l'embouchure de ce Vfli55€ûu- Les parois de l'artère sont le siège de concrétions calcaires très nombreuses. Son canal est rempli par un caillot adhérent, ferme et déjà décoloré. (l) Diseases oft/ze heart, &" édit. london, 'lSlt9, p. 188. (2) Bulletins de la Société anatomique, t. XXV, p, 167. |