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Show LE. ANATOMIE PATHOLOGlQUE GÉNÉRA . 3!4ü la production des tubercules pulmonaires, admise par L'influence des phlegmasies thoracrques sur ,d. es suffisantes. beaucoup d'auteurs, ne repose point sur des preuv celle s q ur p euvent p re rs p Oser aux sem' ' " rves, ' " erupt ‘ ‘ les maladies La vacci' ne et la rougeole sont, parmi CLll fules et aux tubercules. Le rachitisme est une affection essentiellement différente des scrofules et des tubercules, et ne doit ' . nullement être compté parmi leurs causes prédisposantes. Envisager les scrofules co mme provenant, dans la généralité des cas, d'une syphrlrs modifiée, et transgratuite, quoique cette origine mise comme telle des parents aux enfants, est une hypothèse purement , . r _ ' - ! - . . d être prouvé A egalement , loro ait en sa faveur, dans quelques cas, un certain degré de probabilite. Il est et le cretrnrsme d'un côté qu'il existe une corrélation de caus e %] efTet ou pathogénique entre le gortro la rr blar infla Elle mal ne t ! et les affections scrofulenses et tuberculeuses de lautre. _ , _ . ., . Les véritables c anses de ces maladies nous sont donc entierement inconnues, et toute leur etrologre se les ( rfaite de quelques-unes des circonstances au milieu desquelles borne à la connaissance partielle et bien impa on observe les globules et les tubercules. jour touj char huit qu'à env CLI. - A/f‘cction tuberculeusc des poumons, (les glandes abdominales et du testicule. (Pl. XLVlI, fig. 9 et 10.) \ tem côt( Un homme âgé de trente-sept ans entre il y a huit jours à l'hôpital de la Charité avec une oppression très grande; il porte une tumeur abdominale située à peu près surla ligne médiane, derrière l‘ombilic, et présentant le volume d'une orange. Le malade n'est pas dans un état de irrarasmeavancé, quoique amaigri. On constate également une augmentation du volume dela rate, et l'on apprend que quelques années auparavant, le malade a en une fièvre intermittente pendant plusieurs mois. L‘oppression extrême à laquelle le malade est en proie ne date que d'un mois environ, et elle est allée en croissant. Le malade n‘a point craclré de sang, et, chose curieuse, n'a point toussé. 11 ne se plaint que d‘une douleur dans le côté droit, en bas et en arrière; on constate une matité presque absolue dans tout ce côté de la poitrine, et comme le côté gauche donnait comparativement plus de son, on a cru avoir en affaire à une pleurésie aiguë, survenant dans le courant d'un cancer des glandes abdominales. La respiration était a peu près nulle a droite, tandis qu‘à gauche elle était soufflante et gon elle aut bât: acc le l l'… bronchique par places. Le malade n‘avait point d'appétit; une soif vive, ardente, mais point de vomissements, point de diarrhée, il était fac. plutôt constipé. Pendant les deux derniersjours, il eut du délire, l'oppression alla en croissant, et la mort survint par une espèce de suite- cation lente. A l'autopsie, nous trouvâmes le poumon droit parsemé de tubercules gris demi-transparents du sommet a la base; le tissu pulmonaire, tout autour, était condensé et lrypérémié, sans être hépatisé; les gr'anulations étaient en uniformément disséminées, ou plus corrdensées par groupes. Un certain nombre d'entre elles offraient plutôt une teinte rroiràtre et mélanique au centre, leur couleur était généralement d'un gris pâle, il n'y avait point de matière tuberculeusc jaune dans le centre des granulations, si ce n'est au sommet; nulle part les granulatiorrs n‘étaient ramollies, et il n'y avait point de caverne. Le poumon gauche était farci de granulations tuberculeuses dans sa moitié supérieure, tandis que dans le reste de son étendue, les granulations étaient plus espacées, disséminées par groupes et laissant entre elles un tissu pulmonaire condensé d'un rouge brun, mais non hépatisé. Les poumons étaient adhérents de tous côtés à la plèvre costale, il y avait absence d'éparrchemerrts pleurétiques, peu de tubercules récents dans les glandes bronclriques. Injection modérée de la membrane muqueuse traclréo-brouchique. L'estonrac et les intestins n'offrent d'autres altérations qu'à la fin de l'iléorr, et dans le côlon on constate une ulcération tuberculeusc; la rate a le double de son volume normal, elle est d‘un rouge brun et se laisse facilement pénétrer par le doigt; on ne voit pas bien ses gra- rrulations, sa consistance tient le milieu entre le ramollissement typhoïde et le ramollissement ordinaire d'une rate hypertrophiée. Le foie et les reins sont à l'état normal. Les glandes abdominales forment un paquet qui dépasse le volume du poing, et qui se prolonge en haut et en bas, le long de la colonne vertébrale jusqu'au diaphragme et jusqu'au sacrum; tout ce paquet est composé de glandes lymphatiques tuberculeuses d'un jaune pâle, mat, grumeleux, caséeux et ranrolli dans quelques-unes; les glandes lymphatiques de l'aine sont également farcies de matière tuberculeusc. Le testicule gauche a le volume d'un gros mat' de poule. Coupé par le milieu, on reconnaît une affection tuberculeusc très avancée dans toute la longueur de l‘épididynie, qui est infiltré de matière tuberculeusc jaune caséeuse, ramollie, mêlée de pus dans une partie de la tête de l‘organe. Le tissu du testicule, d'urrjaune brnrr£rtre, est normal dans les deux tiers à peu près de son étendue, tandis qu'un tiers environ est infiltré de matière tuberculeusc jaune. L'examen microscopique montre partout les corpnscules tuberculeux types; seulement ils sont un peu plus difficiles à constater dans les grarrulations grises des poumons, dans lesquelles, cependant, on reconnaît d‘un côté la charpente fibre-élastique du tissu pulmonaire, et il… d'un autre côté toutes les aréoles et les interstices remplis de globules tuberculeux , avec une substance intermédiaire peut-être un peu plus abondante que dans le tubercule jaune caséeux. Il est probable que dans ce cas l‘épididyme a été l'organe primitivement tuberculeux, que les glandes lymphatiques abdominales ont été atteintes ou en même temps ou bientôt après, et que les pourrions n'ont été pris qu'en dernier lieu et ont fait succomber le malade par une espèce de phthisie aiguë. Nous avons observé un cas analogue à l'hôpital de Zurich: un homme présente une affection tuberculense étendue du testicule; l'ablation est pratiquée, la plaie de l'opération ne se cicatrise point; le malade maigrit et dépérit, et succombe a une plithisi0 aigue environ deux mois après l'opération. eût fus cul pli: tro l‘ai me de un po lis |