OCR Text |
Show uns Pli0tttit:TtûNS caxc1£nersns. réres. du utralisez êtes con- 301 érosion, ou indirectement par absorption de la partie tout a fait liquide non encore corpuscnlaire de son blastème dans le système lymphatique et veineux. Cette dernière absorption veineuse lui ouvre infailliblement la porte de l'économie tout entière, tandis que les lymphatiques ne charrient ordinairement le blastème cancéreux que dans le proche voisinage, et surtout dans les glandes lymphatiques. L'absorption eutralisé du cancer localement déposé est donc un des éléments de la généralisation. Ajoutez à cela que la prédis- t trouver position première est toujours agissante, prédisposition en vertu delaquelle à cette première goutte sont diées, et venues s'en ajouter beaucoup d'autres, pour former finalement une tumeur volumineuse; prédisposition rosccpe. en vertu de laquelle, enfin, après chaque opération, même la mieux faite, le cancer s'est ordinairement ; ulcères il hyper- reproduit; et vous avez d'un côté, dans le sang, l'agent cancéreux primitif, qui, très probablement, augmente d'énergie à mesure que la maladie a duré plus longtemps; d'un autre côté, il s'accroît par l'absorption, qui, à une certaine époque, versejournellement de nouvelles quantités de blastèmc cancé- tives aux reux dans le torrent de la circulation. Il faut donc admettre que l'altération primitivement peu notable la masse du sang, qui a donné lieu au cancer primitif, peut faire de grands progrès sous le rapport quantitatif. .-étre, de odure de N'observons-nous pas journellement un phénomène analogue dans l'infection purulente? A la suite e montre d'une phlébite, quelques gouttes de pus sont mêlées avec le sang, et chez ce même individu, qui, quelques jours auparavant, n'avait peut-être pas un seul point en suppuration dans l'économie, nous voyons les seaucoup ninale, là este aussi -n masse. 'infection tien de la »nstances, s répétées ons, nous foyers purulents se multiplier rapidement, le foie et les poumons en être farcis, les articulations en être remplies, des demi-litres de pus s'épancher dans les cavité sséreuses. Et que s'est-il passé alors? L'explica- tion de ces foyers par les globules purulents, restés stagnants dans les capillaires, est trop peu sérieuse pour mériter la moindre attention. Il n'y a qu'une seule manière de s'en rendre compte; a savoir, que le mélange direct du pas avec le sang dans la circulation a communiqué à celui-ci une étonnante disposition a la formation du pus, une véritable diathèse pyogénique. Quelque chose de semblable existe dans l'infection cancéreuse, avec cette différence toutefois que l'altération cancéreuse du sang a été primitive et préexis- tante ; mais toutefois il parait que cette matière primitivement absorbée agit comme une espèce de ferment et multiplie d'une manière extrêmement notable la disposition cancéreuse générale. Est-ce à cette absorp- occasion, tion ou à la multiplication de l'altération cancéreuse primitive dans le sang, en vertu de sa durée pro- naturelle, longée, ou àla combinaison de ces deux causes, qu'est dû ce fait: que le liquide circulatoire se détériore au point que la nutrition devienne impossible, car c'est ainsi que nous entendons le mot de dépérisse- ment? Voilà une question qu'il serait difficile de résoudre. Mais l'effet matériel, l'incapacité du sang de currente. tion suffi- n par des servir la nutrition, n'en est pas moins incontestable. Après ces remarques générales sur l'infection, nous allons passer à un mode d'infection plus directe- ment appréciable, l'infection par des dépôts secondaires. Nous la suivrons rapidement dans les divers laquelle il organes. Nous donnerons ensuite, dans un tableau général, le résultatde nos recherches sur la fréquence altéré paf comparative de l'infection cancéreuse matérielle, selon l'organe primitivement atteint. rielle, car telle n'est de cas d'infection. Nous ne l‘y avons constatée que dans un tiers des cas; sans compter que dans cet organe on confond souvent des ulcères rongeants non cancéreux et des cancroïdes épidermiques avec le véritable irc, même cancer. Le carcinome de la matrice tue souvent avant que l'infection ait pu s'effectuer, car non-seulement ;‘ la mort, une mort L'utérus est un des organes dans le cancer duquel on trouve proportionnellement le moins grand nombre il donne lieu aux cloaques infects qui rendent ces pauvres femmes si malheureuses, mais en outre il pro- alade penV0que des pertes fréquentes de sang, et consécutivement un état d'anémie et de faiblesse qui fait succomber .'on ne se les malades avant le terme naturel qu'aurait eu la maladie sans cet accident. Mais c'est justement dans uront sut:- le cancer de l'utérus que nous avons rencontré de ces cas indubitables dans lesquels la mort est survenue *e de Bon" sans que les pertes aient été abondantes, sans que l'ulcère ait été étendu, et plusieurs fois sans ulcération, 5 les de"X ju sang- sans que, en un mot, les altérations anatomiques aient pu nous rendre compte de la mort. A part l'irradiation, les dépôts secondaires se font dans le voisinage de l'organe malade, dans le vagin, dans la qu'au mal vessie, dans les glandes lymphatiques, dans les ovaires; plus tard, dans les organes plus éloignés, dans les poumons, le foie, la rate, la partie supérieure du péritoine, les reins, etc. Dans plus de la moitié de us rendons ces cas, les cancers secondaires étaient multiples, se rencontrant dans plus de deux organes. Du reste, 70115 iCi de aPrès tout ce que nous avons dit sur l'infection, nous n'attachons pas une grande importance au nombre des affec. tions secondaires. tement Pa" 76 A.\AT. PATROL. - 9° Liv'n. )! «"'r !, r :a-r adresser |