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Show A NATDMI E PATHOLOGlQÏ‘» E SPÉClALE. fill: \ . interne, formée par souvent i | se dépose à leur surface une membrane fine, ressemblant a la membrane même coagulation fibrineuse, membramforme, peut aussi le sang qui passe au-devan t d'elle. tlette - qui les ont comblés, au point d'en opérer une appa recouvrir les ulcères atl1éromateux et les caillots artèr nt beaucoup et deviennent nombreuses, toute rente cicatrisation. Lorsque les plaques os:éoïdes s'étende ne p la ; il survient une hypérémie partielle ou étendue de l'artère en devient rigide et perd son élasticité , qui ne produit ordinairement qu'ufle membrane externe, qui peut passer à l'état inflammatoire mais , seulement des abcès. Lorsque l'athéexsudation qui s'organise en tissu connectif, et dans des cas rares laires s'incruslent et se durcissent, ce rome s'étend au loin dans la membrane moyenne. ses libres circu aspects et phases de qui donne à l'induration une forme annulaire. i-u reste, toutes ces diverses formes, transformation ultérieure, développement, se rencontrent. souvent ensemble; toutefois les taches. avecleur ts gélatiueux. L'aorte est le siège le plus fréquent de l'athé- sont beaucoup plus fréquentes que les depô " décfl tonic erre1 le nc 1fai Nt de V artères. rarement dans la PUIm0naire_ rome, mais (: elui-ci se rencontre aussi dans beaucoup d'autres Pien est le suivant : D'après Lobstein, Bizot et Rokitansky, ce degré de fréquence la ro dans sa partie descenEn premier lieu l'aorte, surtout dans sa partie ascendante etdans sa crosse, puis nqur fournies parla caro- dante, puis les artères iliaques, crurales, con_maire.- du cœur, les artères cérébrales, plus carotide commune, tide interne et l'artère vertébrale, les artères utérines, bracbiales, spermatiques, la eu lieu de constater l'hypogastrique. Les artères eœliaques et znésentériques en sont rarement atteintes. J'ai troi- plusieurs fois la vérité d'une loi établie par M. Bizot, d'aprés laquelle les artères de second et de aux points correspon- sième rang deviennent ordinairement athérom:ueuœs d'une manière symétrique dants des deux côtés du corps, bien que t.itt(ältlttCit)lä a des degrés inégaux de dévelo;_>pement. Les vaisseaux ne l'avait cru. pulmonaires en sont atteints, d'aprés Vircbow, bien plus fréquemment qu'on Quoique l'on rencontre cette altération a des âges bien dilférents, il est cependant rare de l'observer avant l'âge de quarante ans; mais passé cet âge, elle devient d'une fréquence extrême. Toutefoisin a, sous ce rapport, des différences par rapport aux climats. (l'est ainsi que je la trouve bien moins fréquemanévrysmes; ment à Zurich que je ne l'ai vue a Paris. ce qui coïncide avec la rareté plus «mande des dernier est toutefois déjà Bizot fait remarquer que l'aliévrysme est beaucoup plus rare que l'athérome. Ce rang avec plus fréquent chez les jeunes sujets et chez les hommes, et se trouve sur les artères du second prédisposéesà une grande fréquence, lors même que ces mêmes artères ne sont pas particulièrement et l'anévrysme. l'athérome. Il ne faut par conséquent pas peu.-ser trop loin les rapports entre l'athérome circu- Parmi les conséquences de cette altération des artères, nous devons indiquer la gêne ou l'arrêt à des lieu latoire qui peuvent résulter des plaques qui l'ont saillie dans l'intérieur des vaisseaux, et donner l'athérome coagulations oblitérantes, et même a une gangrène consécutive. Dans le cerveau, entre autres, des artères est un point de départ fréquent de l'apoplexie et du ramollissement. Nous avons déjà vu sous itldi( gfis rent vent jaun N' d'ar gêné dan rnoi Obfl tOH] cent dan qui cad vrys avec que, déposé sur les orifices du coeur, l'athérome pouvait produire le rétrécissement et l'insuffisance fréq toutes leurs conséquences graves. Il est profondément regrettable qu'une altération dont les suites peuvent être si variées et si funestes, soit, dans l'état actuel de la science, complétement au-dessus des ressources de l'art. Après avoir décrit les diverses formes de l'athérome des artères, nous sommes obligé d'insister de nouveau sur ce fait : que nous ne pouvons y voir qu'une altération primitive de la nutrition, mais nulle- ment une pltlegmasie primithe, comme tend a le faire admettre Virchow (1), qui propose même, pour cette ali'eetion, le nom d'urtérile (lé/ornitm/r; il se fonde sur cette circonstance qu'il y a souvent hypérémie et formation cellulaire active, dans la forme gélatinease surtout. il parait même disposé à envisager les plaques ostéoïdes connue de la véritable substance osseuse. Tout en admettant que le terme «l'ulhémmw t1('s artères est peu satisfaisant, nous ne pouvons, jusqu'à présent, nous convaincre qu'il s'agisse la d'une inflammatimi primitive. L'hypérémie de la tunique externe est ordiilaii'éuœnt secondaire :. la forme gélatineuse cellulit'ére n‘est pas du tout la plus fréquente; la simple augmentation active de la formation cellulaire n'autorise point non plus à admettre un tra- vail intlammatoire. Il existe enlin assez de différences entre les plaques dures de l'athérome et le tissu osseux, pour que, tout en admettant leur ressemblance, on tienne compte aussi de leurs différences. (1) Memoires de médecine scientifique. t'ranclot‘t, 1850. |