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Show I‘. 1' ‘ ‘l'.".'ï'.‘.‘l'.‘."'.‘.' auvent Sltbir .me tumems stationnaire, et ce dernier peut même passer à une guérison spontanée, ce dont Balles, Allier, Watson, léterminerà lélés: l°Le5 en moyenne, as avons vus mtre qu'une la longueur. lans la même n‘ former des a de largeur, ttant qu'une Wardrop, Monod, Larrey et Guersant fils citent des exemples. J'ai, pour ma part, observé un cas semblable dans ma pratique de Bex, dans le canton de Vaud. C'étaitun enfantquiportaitune tumeur érectile considérable dans la région parotidienne. Ne sachant à quel procédé opératoire m‘arrêter, je prescrivis, en attendant, de simples applications astringentes qui, évidemment, ne pouvaient pas avoir le mérite de la guérison. Je ne vis l'enfant que plusieurs années après, etje pus constater que la tumeur avait disparu, ce qui s'était opéré peu à peu, dans l'espace d'une année environ, d'après les renseignements de sa mère. Quelquefois ces tumeurs s'excorient à la surface, mais d'une manière partielle et superficielle, ce qui, loin de provoquer des hémorrhagies dangereuses, contribue quelquefois àla guérison par l'inflammation, qui, alors, peut s'emparer de la tumeur. Une chute faite sur la tumeur a donné lieu quelquefois &. la guérison de la même façon. C'est ainsi que, d'après les renseignements donnés en mai 1850 a la Société de chirurgie par M. Chassaignac, l'enfant que M. Marjolin a cru avoir guéri d'une tumeur érectile par la . Une bonne vaccination n'a guéri, en réalité, qu'à la suite d'une chute sur la tête. eine, connue ières couches L'ulcération de ces tumeurs peut, dans quelques cas, prendre un caractère gangréneux et entraîner la mort des malades. Nous trouvons à ce sujet des renseignements intéressants dans la thèse de M. Gautier (l), sur les tumeurs érectiles. Il cite d'abord le cas de Wardrop (2), qui a vu périr un enfant par suite de tante à con- l'ulcération gangréneuse qui s'était emparée d'une tumeur érectile volumineuse de la face. La ligature 5 renflements liverticulums de la carotide fut tentée, ce qui n'empécba pas l'enfant de succomber le quatorzième jour après l'opéra- e vaisseau au as. 10 Par la assez mal caractérisée à cause de la trop courte description qui en est faite; cette tumeur siégeait au scrotum et le longr du cordon spermatique. La gangrène s'en empara a la suite d'une ineision étendue qui y fut pratiquée. Dans la deuxième observation de Pelletan, il s'agit d'un nazvus de la paupière supé- lonner lieuà rieure; la gangrène y survint à la suite du traitement par la ligature d'une portion de la tumeur. Ce qui t, ou au tissu rend ce fait intéressant, c'est que le premier phénomène qui a été l'indice de la gangréne, la tension de 150ulaires des la tumeur, a été observé par Pelletan et méconnu; car, observant cette augmentation de volume et cette beaucoup de turgescence de la portion qu'il avait liée, il crut que son til n'était pas assez serré, et ayant exercé une us laquelle les roux du péfliê plus forte constriction, la douleur devint insupportable au malade; il fallut retirer le fil, et la gangrènc suivit son cours. Dans le cas de M. Gautier, c'est spontanément, sans travail morbide antérieur, et sous :. Le contenu l'influence ou plutôt comme symptôme d'un érysipèle, que le splracèle s'est emparé successivement des rouvé du SNS douze tumeurs cutanées de cet enfant. it nous parle- Le premier indice de l'inflammation gangréneuse est la tension des tumeurs, qui, primitivement flétries d'abord à leur surface, molles, entièrement compressibles, deviennent lisses, dures, incompressibles, et prennent une teinte violacée, puis presque noire; sur la surface de deux des tumeurs citées plus haut se sont formées de petites phlyctènes contenant une sérosité transparente; vingt-quatre heures après, une ouverture se forme dans le point le plus saillant de la tumeur; un liquide séro-sanguinolent, d'un brun ide acétique térioles aussi ;l0bul€5> ""'" ante du sang , de 1/50' '" .OUll'ei comme tion. Deux autres cas de gangrène sont cités par Pelletan (3). L'un est celui d'une tumeur sous-cutanée rougeâtre, s'écoule en petite quantité, l'épiderme se flétrit, et la saillie que faisait le mevus disparait entièrement. Le lendemain, on ne voit plus, a la place où il existait, qu'une croûte noire, sèche, luisante, us que]qü€lÛi5 tissu fldllleu" Dans plusieurs dont la largeur est exactement la même que celle de la tumeur, et autour de laquelle la peau ne présente aucune apparence anormale. L'eschare ainsi formée se détache par ses bords, et il en résulte alors que la croûte superficielle prend la forme concave d'une capsule; on peut s'assurer ainsi du peu d'épaisseur .hG mus(zlllall'e la substance ' du Pl%me""' de cette croûte, et l'on s'aperçoit que la cicatrisation commence à s'établir sur les bords de l'eschare. Le siégc des tumeurs érectiles, déjà sommairement indiqué plus haut, a Offert les particularités sui- vantes dans les 56 observations que nous avons analysées : 38 étaient cutanées, 8 sous-cutanées, 1 mu- queuse, 3 sous-muqueuses, 1 musculaire, ? osseuses et 3 viscérales. Parmi les 38 cas de tumeurs 3 fait pouf de' 3911565, et bien ,1 ) Ï7I/‘=sc surlcs tumeurs érectiles. Paris, 1850, p. 1h 01 15\:> ) .llcdt'co-c/u'rm‘gicrzl 7)‘ansacl[orzs. London, 1818, |. I.\, p. 199. (3) Clinique c/zirvu-yicalv. Paris, 1810, t. 11, p. (35. A.\‘AT. rarnot..--ü° Lun. \. .y. .i d'attéerysmc v.,ÿ v-:. r.=.'r.‘; t-.‘. r). semblable à 209 Les phases de développement des productions qui nous occupent ici sont importantes à connaitre . Une tache, une plaque, une petite saillie congénitale rouge ou bleuâtre en constitue le début et s'agrandit peu à peu. Cet accroissement est souvent inégal, en ce sens qu'il alterne avec de longues périodes d'un état '.'. ‘- v_ ,. .W'.‘. ‘. DES TUNIEURS ÉRECTILES. circule plus |