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Show ., nus rnonucrtoxs t:.txciïztuufslas. __ … tres faible 5, la @… \ n es large, rité des cas, cette altération tendait a gagner de proche en proche et finissait par sécher sur place ou par rendre complétement stationnaire le cancer local. Midheureusement l'«"ibservation clinique infirme tous les jours cette manière de voir. td nombre Bien souvent on observe des tumeurs cancéreuses qui, jusqu'au moment de l'opération, sont toujours Jour plus / 3 _ allées en augmentant, et qui, par ce rapide développement même, ont du hâter le moment de l'extirpa- ne 105p01p tion. Et pourtant, dans de telles tumeurs, on rencontre de nombreuses portions qui ont subi l'altération granulo-graissense des cellules, et qui ont revêtu, dans ces endroits, l'aspect phymato'ide correspomlant :s troubles a ce changement. Mais a côté de ces éléments détériorés, on trouve des masses COHSidét‘ables de tissu iportant 21 cancéreux tout fraichement [br-mé, mon, faisant, vascuiaire, infiltré d'un suc cancéreux type, et présentant à indiqués des cellules cancéreuscs de l'aspect le plus caractéristique. Pour nous, il résulte de l'appréciation de s commun au cancer toutes les circonstances dans lesquelles nous avons rencontré cette détérioration des cellules du cancer, que cette altération n'est que purement locale et n'empêche en aucune façon l'accroissement incessant le phyma- it plus, et de la tumeur qui en estle siége, ainsi que ses progrès les plus i'àchenx. Il existe, il est vrai, quelques cas dans lesquels cette détérioration, gagnant de proche en proche, a pu finir par correspondre a une véri- ux que de a est égale. table atrophie locale curative du cancer; nous en avons observé des exemples, mais ce sont des cas rares et tout à fait exceptionnels. vascularité L'autre forme de cancer atrophique et de cicatrices cancéreuses d'apparence fibreuse se rencontre bien récédente, quelquefois dans le cancer du sein et dans celui de divers autres organes, mais encore en quantité si minime, que si l'on compare des cancers ainsi stationnaires aux tumeurs dans lesquelles une partie subit la grande gitée à une ce mouvement de retrait, tandis que d'autres se développent et pullulent, on peut se convaincre que le terme de cicatrice cancéreuse ne leur est guère souvent applicable. Une autre forme de cicatrice du tinguer ce cancer, celle des ulcères, est également fort rare, et d'une valeur curative presque insignifiante.Nous avons ‘ départ de usieurs cas vu dans l'estomac un ulcère cancéreux à peu près cicatrisé, mais tout autour il y avait une si grande masse de tumeurs cancéreuses fraîchement formées, que cette tendance a la cicatrisation n'avait aucune valeur curative. Nous avons donné pendant quatre ans des soins a une dame polonaise qui portait, depuis quatorze ans, un cancer du sein dont la surface était rouge, très vasculaire, mais qui, pendant longtemps, n'était aux appar- pas ulcéré d'une manière permanente. A plusieurs reprises, cependant, nous avons vu l'ulcération s'y Ccs guériumplèt65 et établir, des portions nécrosées de tissu se détacher, nous en avons enlevé nous-même; mais ensuite la plaie se détergeait et se cicatrisait de nouveau, et pourtant, pendant que ce travail se faisait à la surface, la tumeur cancéreuse n'a pas cessé de grandir; des tumeurs cancéreuses secondaires se sont multipliées tout autourpendantdeux ans, et la malade a fini par succomber dans le dernier degré de l'infection can- céreuse. Nous pouvons pleinement confirmer ce que dit a ce sujet M. A. Bérard : « On voit quelquefois, dit-il, les ulcères cancér"eux se déterger, se couvrir de granulations ressemblant a celles des plaies, et, pendant quelque temps, marcher franchement vers la cicatrisation, ou même se cicatriser complétement, rague, par urs cancé- dicalement :ancers du s cicatrices il sur cette om me mal :ancéreux, Meckcl: il phénomène insidieux, puisqu'il pourrait donner le change sur la nature de la tumeur qui sert de >lus grande saine; la cicatrice est très vasculaire, elle ofl‘re une couleur rouge foncée, et repose sur une surface irré- r l'opinion gulière et dure. » support à la cicatrice. Toutefois il est facile de voir que la partie, bien que cicatrisée, n'est pas passe dans Enfin la formation de la cicatrice a été, dans quelques cas, précédée de la chute complète dela gement ne tumeur cancéreuse, éliminée par cette inflammation gangréneuse. On sait que ces améliorations locales ne sont en général que temporaires, et que la cause productrice du cancer n'en poursuit pas moins sur ncer devait >logique de cer qu'une , peut être tvisaget Ce 15 la m3]°' l'économie sa marche destructive. C'est encore par une fausse analogie avec les tubercules que l'on a voulu démontrer la curabilité fréquente du cancer. Mais tous les matériaux que l'on a invoqués a l'appui de cette doctr ine sont ou incomplets ou mal interprétés. Le cancer est, dans la majorité des cas, une maladie t0Ull 3USSÏ incurable mieux entendus n y sont-ds parles efforts de la nature que par les efforts de l'art. Aussi les secours les souvent que palliatifs, et l'important, dans cette partie de la pathOl ogie, est de séparer toutes les affec- es principaux buts tions curableS Que l'on a confondues avec lui jusqu'à ce jour. Tel est, en effet, l'un d de mes recherches. 75 ANAT. rnnor..--9' Ll\‘R. |