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Show " . *--d,.vnn+. » MALADIES DU COEUR. ...) Ifi" ." une Les taches laiteuses d'origine inflammatoire peuvent se rencontrer sur tous les points du péricarde le 1 à viscéral; mais le plus souvent elles occupent la face antérieure, près de la base. Elles ont rarement ant le uneéœndue de plus de /t a 6 centimètres carrés. Les taches laiteuses non inflammatoires, dues %) l'épais- uillets sissement de la séreuse, sont incomparablement plus fréquentes. Voici quelques données intéressantes point ausses que nous trouvons à ce sujet dans le travail de M. Bizot (l) sur le cœur et le système artériel. Sur 156 sujets, il a rencontré les plaques laiteuses simples quarante-cinq fois, ainsi dans près des trois 5 à la dixièmes. Il les a vues trois fois plus souvent chez l'homme que chez la femme, chez laquelle elles 'ai pu apparaissent plus tardivement aussi, bien qu'on les rencontre quelquefois avant l‘âge de quarante ans, peut-être un dans un peu plus du quart des cas; c'est cependant passé cinquante ans qu'elles deviennent pu me fréquentes. Elles sont bien plus fréquentes sur la face antérieure du ventricule droit que partout coq ou ailleurs; cependant on les voit aussi sur le ventricule gauche ou sur les deux. Les adhérences qui peuvent s'établir entre le péricarde et le cœur, à la suite de la péricardite, méritent de fixer notre attention. ir. Les Bien de plus fréquent, à la suite de la péricardite, que quelques adhérences partielles, des filaments, ont au des brides, des fragments, des réseaux même qui s'étendent d'un des feuillets à l'autre, soit à la surface me les te d'un des ventricules ou des oreillettes, soit dans les rainures du cul-de-sac du péricarde. Ces adhérences sont étendues, mais lâches, extensibles; elles deviennent plus fermes, plus fibreuses lorsque le liquide a été résorbé. Des adhérences même générales constituent une terminaison que j'ai constatée fréquemment à l'autopsie, sans compter les cas dans lesquels j'ai cru pouvoir la diagnostiquer pendant la vie. Plusieurs fois mêmej'ai vu se développer sous mes yeux tous les signes de l'adhérence du péricarde dans la com" - 1branes lescenee d'une péricardite intense. )… que >Iosmn, saillies : memseudo: colo- 3 sur le Dans le faitobservé par Rokitansky, l‘exsudation purulente s'était transformée en une espèce de mortier épais. J'ai vu aussi des concrétions ossiformes comme derniers résidus des pseudo-membranes, surtout dans les cas d'adhérence générale ou partielle. J'ai rapporté ailleurs (2) un exemple frappant en même ins des temps de l'altération atrophique que le cœur peut subir dans ces circonstances. Voici en quelques mots réticu- certain le résumé de ce fait. Une femme déjà âgée avait eu anciennement une péricardite à la suite de laquelle s'était formée une adhérence partielle entre le cœur et le péricarde, à peu près de l'étendue d'une pièce de 5 francs, ayant son siége sur la partie inférieure du ventricule gauche. A l'autopsie, on trouve le cœur, dans cette partie, si notablement aminci, qu'on peut presque voir le jour à travers; il a à peine 2 millimètres micros- d'épaisseur. Le péricarde offre la structure fibreuse ordinaire, mais son épaississement notable est la 3 quan- preuve d'un travail inflammatoire antérieur. ée. Les iltiples. bstance nature ‘ nature Déjà au toucher on remarque dans la partie adhérente une dureté comme osseuse. Après avoir détaché ; forme le péricarde, on voit que la partie malade du cœur est formée par des plaques ossiformes qui entourent 5. une couche musculaire jaune et racornie. Dans le tissu cortical on reconnaît les débris d'une structure ve pour laissant fibro-fasciculaire, entremêlés d'une matière minérale jaune amorphe, et de beaucoup de cristaux aplatis et rhomboïdaux de cholestérine, dont un certain nombre, se présentant de profil, ne montrent qu'une ligne étroite pouvant facilement induire l'observateur en erreur. (les feuillets rhombiques con- une une stituent la masse principale de la matière ossiforme. Les éléments musculaires altérés, situés entre ces 'itires et deux couches corticales, ont perdu leur élasticité. Ce sont des fibres dures et roides, entremêlées des ur, et si par fais- mêmes cristaux. On n'y reconnaît plus leurs fibres primitives, ponctuées, et leur arrangement. noduits )pement ares. La cœur. ceaux, qu'on peut très bien étudier comparativement sur le tissu musculaire normal de ce même le Le cœur, dans la péricardite, est normal ou augmenté de volume, surtout lor squ'elle survient dans ctif, des trouve; nous la regarcourant d'une hypertrophie. Quant à l'hypertrophie consécutive à des adhérences générales, : sous le 1e renceest compliquée d'hypertrophie antérieure à l'inflamm ation, et ceux dans lesquels l'hypertroph osées, si et trouve est la conséquence. Dans l'adhérence partielle, nous avons vu l'atro phie survenir. Stokes (3) il faut distinguer ici les cas dans lesquels ladhe- d°"5: avec Hope, comme constituantla règle. Cependant en le saillie .éricard8 … Mémoires de la Sociégë médicale d'observation, Paris, 1837, t. I. @) Physiologie pathologique. Paris, le5. t. I, p. "167. (3) Kraukhwiten des Hermns, aux de… Englisc/zcn, von 1)" l.indwurm, Wiirzbury, 1550» P- '10109 ANAT. PATROL. - 13' LIVE. «\ .+uya+--«.v=ç. vu ‘ s…r.»æ.: \-r-! *.….+. .»... |