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Show ANATOMIE PATHOLOGlQUE SPÉCIALE. cao q u'un seul côté de la question. Voici sens que sa théorie est trop exclusive aussi et n'embrasse tion des canaux, qui n'est pas comment il résume cette théorie: « Au lieu de recourir à une obstruc dirons que dans les nécessaire et qui d'ailleurs n'existe pas (il faudrait dire, n'existe pas toujours), nous des poum rupture, Malgré gnent le catarrhe, alors que les grands accès de dyspnée et les fortes quintes de toux qui accompa crachats, soit pour suppléer malades se livrent à de violents efforts musculaires, soit pour expulser les moins nel mêmes au défaut d'action d'une partie de l'organe re5piratoire, il se passe dans leurs poumons les moins phénomènes que l'on a rencontrés à l'état de simplicité chez les chevaux surmenés. C'est donc , que pervertis et comme altération de la muqueuse qu'en déterminant des efforts respiratoires exagérés sème le catarrhe pulmonaire aigu ou chronique est une cause occasionnelle et très puissante d'emphy pulmonaire. » ème, M. Louis va presque aussi loin que M. Gavarret, en niant l'influence du catarrhe sur l'emphys pouvons observation mais ici encore nous rencontrons une opinion beaucoup trop absolue. Le résultat de notre un poum est que l'emphysème vésiculaire des poumons s'observe dans un certain nombre de cas d'une manière poumon autre côté, le catarrhe indépendante, même antérieure à tout catarrhe prolongé et intense; mais, d'un si vous 5 les nous a paru en être le point de départ dans un très grand nombre de cas, et doit être compté parmi recevra q causes soit productrices, soit aggravantes les plus actives. , est celle Une théorie qui, dans ces dernières années, a réuni un grand nombre de suffrages %: mesure de la bron- proposée par M. Gairdner (1). Voici comment cet auteur s'exprime à ce sujet : La tendance la chite est de produire une accumulation bronchique, de restreindre ainsi l'expansion et de produire forcée rétraction du poumon et du thorax. Pour surmonter cette tendance, il survient une respiration qui, de diaphragmatique, devient principalement costale et thoracique. Cette augmentation des forces respiratoires provoque, dans les parties antérieures de la poitrine, une prédominance, et c'est ainsi que survient la saillie du sternum de la partie antérieure des côtes, tandis que les mouvements des parties latérale et postérieure de la poitrine restent, dans le même sens, affaiblies. La cellules . condition e force respiratoire, au lieu d'agir sur toutes les parties de la surface pulmonaire, se concentre davantag A supp… sur la partie antéro-supérieure du poumon. Il en résulte dans les parties postérieures des poumons une accumulation avec stagnation du mucus bronchique, et de là une tendance à l'affaissement des vésicules et à l'atrophie, tandis qu'au contraire l'inspiration violente et répétée produit l'emphysème lorsqu'ailleurs il y a affaissement. L'auteur fait dériver ensuite de cette cause les diverses déformations pulmonaires externes sur lesquelles nous avons déjà insisté ailleurs. Quant àla théorie directe de l'emphysème, il croit blement l'a surtou valeur de « ll entre ce que [) l'inspirat d'air, l'ai avancer, du thora: « Mais )) Bien rience la dans la manière un déplw qu'un te pression qu'il y a une espèce de respiration supplémentaire dans les parties libres et perméables du poumon, Quant par rapport à celles qui sont obstruées ou affaissées. C'est ainsi que la quantité d'air nécessaire pour chaque poumon doit être, d'après lui, amenée aux parties pulmonaires perméables en proportion d'autant plus forte que son entrée aura été interdite aux parties obstruées. Voici comment nous trouvons cette théorie résumée par M. Gallard: « Supposons, dit M. Gallard, que la quantité d'air qui doit nécessai- forcés de rement traverser le poumon dans un temps donné, pour suffire aux besoins de l'hématose, soit tubercul représentée par un nombre, 36 par exemple, alors chaque tiers du poumon, chaque lobe (s'il s'agit du En ré: poumon droit et si l'on veut, pour un instant, supposer les lobes égaux entre eux) devra, dans le temps tation au indiqué, être mis en contact avec une quantité d'air représentée par le tiers de 36, ou 12. Mais s'il par une arrive qu'une portion d'un lobe ne soit plus perméable à l'air, la quantité de ce fluide qui était de l‘hén contribu destinée au lobe entier devra forcément circuler dans la portion de ce lobe restée saine; elle tendra donc a dilater cette portion, qui reçoit maintenant à elle seule une quantité d'air représentée par 12, tandis qu'elle était destinée à en laisser passer seulement une quantité représentée par 8 ou 10, ou un nombre plus faible. » Si la portion de poumon rendue imperméable est peu considérable par rapport à celle restée saine, cette dernière pourra, en vertu de son élasticité, suffire à elle seule au passage de l'air; mais si le contraire a lieu, une trop grande quantité d'air devra circuler dans le tissu perméable, alors les vésicules se distendront outre mesure et finiront par se rompre. Comme c'est au bord tranchant et à la surface … Op. cit., p. 72. custo-in] et c'est ( observat En je restent producti théorie l'emphy: Pl‘écédé dyspnée … .lrc/z AN |