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Show 259 Dans un bon nombre de cas, la maladie reste latente pendant toute la vie, lorsque le volume des tumeurs est peu considérable, et tant qu'elles ne deviennent point le siége d'une autre sécrétion que éeisé, il y en avait "es. Ce dernier fait } ovariun. Un fait celle des éléiii0iits dernufides. Hans ceux où, plus tard, les symptômes sont plus tranehés, le début est aussi souvent latent. Les [_ii‘eiiiiéres manifestations cliniques ressemblent a celles des autres tumeurs ovariennes. multiplicité, t une les kystes pili-grais- Douleurs et tumeur dans l'un des flancs, plus souvent dans le droit que dans le gauche; l'engorgement va en croissant: en même temps il survient souvent un écoulement vaginal piii'ifoi‘iiié plus ou moins abondant .ar là que les kvstes et des troubles dans les fonctions iiieiistruellcs. Chez plusieurs jeunes l'eiiiiiics, les règles ont disparu rales qui président longtemps avant le terme naturel, du moment qu'une de ces tumeurs a pris de l'accroissement. Tou- tefois, dans plusieurs de nos observations, elles n'ont pas empêché les femmes de devenir enceintes. eut le volume d'un nt celle d'une tête abdomen, ne s'ob- Les épanchements sérenx ou séro-purnlents dans l'intérieur de ces tumeurs deviennent la source des principaux accidents. Nous avons rencontré 8 fois sur 33 une véritable hydropisie ovarienne dernm'ide. Des ponctions répétées sont devenues nécessaires, et dans plusieurs elles ont dévoilé la nature de la lll)tliilttlll‘€ a en lien maladie par la sortie de poils avec le liquide hydropique. Les accidents du côté des voies urinaires ne sont pas très rares non plus, ils ont été constatés dans 1/7" des cas. Dysurie. rétention d'urine, accidents inflammatoires du côté de la vessie, tels étaient les désordres fonctionnels auxquels se sont joints plus tard des signes plus positifs, sortie de poils, de graisse et même de fragments d'os avec les urines; aussi croyons-nous ne pas aller trop loin en rapportant la grande majorité des cas de véritable pili-miction a une de ces tumeurs dermoïdes ovariennes qui a con- tracté ces como…nications anormales avec la vessie. Ces poils sont devenus plusieurs fois le noyau de avec calculs. Dans un cas fort remarquable de M. H. Larrey, où un de ces kystes coii‘iinuniqnait a la fois guérison la vessie et a l'extérieur par une ouverture fistuleuse, cet habile chirurgien a pu obtenir une iii‘e que nous avons as, une calcifiration ver des yu'ojertions ihres. Plusieurs fois isch _v a vu des glan- n des deux, availla complète par une opération aussi hardie qu'ingénieuse. nent pili-graissenses, _irieiis, nous arrivons Il n'est pas très rare de voir ces [moeurs contracter des adhérenees avec les parois abdominales, et voils y sont libres ou issue, déterminer la lormation d'un abcès qui se transforme plus tard en ouverture fistuleuse et donne dans avec le pus, à des mèches de poils, ce qui permet d'établir un diagnostic certain. Nous avons trouvé les auteurs cinq faits de ce genre. Quoique dans ces cas les malades succombe… ordinairement dans le grave que marasme, épuisés par une longue et abondante suppn‘ati0n, cette tertninaison n'est pas aussi sur chute se fait par mr d‘un mètre à peu lelà, on en rencontre de Banhin, observé leur ouverture directe dans le péritoine, notée deux fois : l'un de ces faits est celui prompte a la en 1578, le premier de ce genre connu dans la science, et dans lequel la mort a été très vus de moellc;leur aussi est-elle souvent n sérum. Nous avons l.\ qui remplissent en suite de cet accident. les intestins, et Nous avons rencontré deux faits aussi dans lesquels ces kystes se sont ouverts dans dans un cas très heureux, le kyste a été expulsé. 19 fois ces kystes i2- ' nce , et sans ressembla ni uplantées dans un ne antes a la membra edegrés de développ nement : ,à surpte. nant daitpü= a 8 9‘> il n'excè e foist‘lt fois de ", un et Baude- Ces productions offrent un certain intérêt pour la pratique des aeconchements. Merriman de très locqne ont cité des cas dans lesquels ces kystes, situés entre la matrice et le rectum, ont, suscité sur influence sans graves difficultés à l'acte de la parturition. De plus, leur existence ne paraît pas être ily a l'issue de la grossesse et des couches : 7 fois sur 43 les femmes ont succombé Si cette complication; donc la plus qu'une simple coïncidence. un grand développement, La terminaison ordinaire des kystes dermoïdes ovaricns, lorsqu'ils ont acquis par la mort. pré- qu'ils se soient ouverts dans les organes voisins ou qu'ils soient restés clos, est celle etc., ou de péritonite. cédée de divers symptômes du côté des voies digestives, vomissements. diarrhée, compliquée lin marasme complet est également la conséquence, comme nous l'avons vu. de la stippuration d'une communication externe iistnlense. qui ne depasscut La marche et la durée sont ordinairement lentes. Les cas exceptés de kystes latents s'éloigflt ls le nombre . ‘. ' . . \ . . démontrent que meme ceux qui oihent les pas le volume d'un rent ou d'une petite orange, nos aiialvses th°ll nullement en ra . dans "05 110108 divers éléments indiqués oui., en iiiovcni'ie, une durée de 3 a 7 ans; deux fois seul1‘llit‘tll iri‘eg_ u' longue, variant entre cette durée n'a pas dépassé 2 ans, tandis que quatre fois elle a été beaucoup plus J‘ i- ' ' . ', . y/ \ . ' -' ans. Le plus souvent cette maladie se développe a l epoque de la piibeitc ou chez des de'…" l "l et "la "Y"… femanS, et il existe dans la science six cas bien avérés dans lesquels des jeunes lille-* (… des ""……" ovaires. les dans dennoïdes tous les signes physiques de la virginité ont porté de ces kystes ient entitmn e ta . . ' nt I'l€ll ne présenta]e 'lli' nant pluS grand qu !, es indl‘l"ons " apt ès lil et cliniques qiii ont ete constates Lorsqu'on tient compte de tous les faits anatomiques, physiologiques .‘| llES KYSTES. t a peu près deux |