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Show ANATOMIE PATHOLOGlQUE GÉNÉRALE. assez variét DU CORPS HUMAIN. ARTICLE Il.… DES PAIMSITES ANIMAUX l'exceptîûn "4àAA ::"" »,,._ _ AAA/…}… nN‘" ' Les para L'histoire des animaux parasites qui habitent le corps de l'homme est en quelque sorte le reflet de l'histoire de la médecine. Beaucoup de fables et de traditions fidèlement conservées, malgré leur manque tantôt des d'exactitude, a côté d'un certain nombre d'observations plus vraies, constituent tout ce que l'antiquité nous a légué sur les helminthe5 du corps humain. La rénovation de notre science dans le XV!" siècle ne se signale presque par aucun progrès dans cette partie de la science. Nous passo Il faut arriver au xvtn" siècle, à cette transformation des sciences naturelles descriptives, due à Linné, jmp0rt8flCt crédulité d auraient vt mémoire 11 pour trouver un ordre systématique et un commencement de description exacte des animaux qui habitentla surface et l'intérieur de l'homme. Mais la direction imprimée par Linné se conserve pendantplus de cent par des fat ans dans l'helminthologie humaine, à son grand détriment. On décrit les formes, on donne un nom aux naturelle. classes, aux genres et aux espèces, et lorsqu'il s'agitde préciser les véritables caractères du développement, l'histoire naturelle de ces parasites, les savants se divisent en deux camps. Les uns s'attachent à la parole du maître, « (h…… vi…… 0.75 «mo, » sans s'inquiéter d'où proviennent les germes et où vivent à l'état de métamorphose les êtres que l'on rencontre à l'état de parfaite évolution dans l'organisme. Les autres, plus facilement satisfaits encore, avouent que les degrés inférieurs de développement des helminthes nous sont inconnus, et au lieu de les rechercher par des investigations patientes et ingénieuses, se contentent dela plus étange des doctrines, que l'on désignerait mieux comme une déplorable absence de toute doctrine, nous voulons dire, la génération spontanée. Le tænia, un être aussi hautement organisé, qui à lui seul constitue toute une colonie d'êtres vivants, dont chaque grand article renferme les principaux systèmes organiques, et surtout ceux de la propagation de l'espèce a un haut degré de perfection, se serait formé par une simple modification du mucus intestinal. Une simple contusion aurait donné lieu à la formation de cette multitude de vésicules transparentes, dont chacune peut renfermer des centaines étrangers, Pour mi synoptique l. lNFUSORl ll. VERMES. A. PL.‘ li° L Et‘/t mier Tret B. NE 5/}i)H de… Bell siècle dernier, les maladies vermineusesjouaient un rôle immense dans les doctrines pathologiques. Leur Ill. ARTlCU A. CR B. Ac C. lus 2" [ portée individuelle, emlémique et épidémique, était tellement exagérée, qu'il n'est pas étonnant que, dans ce siècle, beaucoup de médecins soient tombés dans l'exagération contraire, en restreignant Après c d'échinocoques. La médecine pratique, de son côté, ne tombait pas moins d'une exagération dans une autre. Dans le beaucoup trop les inconvénients et les accidents morbides produits par la présence des helminthes. ment, la Aujourd'hui, l'histoire naturelle de ces animaux parasites et les doctrines pathologiques qui s'y ratta- descriptio chent commencent a être basées sur une plus saine observation, et le fait de plus en plus généralement admis de la génération alternante non-seulement constitue un des progrès les plus mémorables dela Beauce jamais à ] zoologie et de la physiologie modernes, mais encore a ouvert un vaste champ à l'étude des mœurs, de tandis que la vie, et surtout des migrations des parasites animaux à leurs divers degrés de développement. L'expé- on l'obser rimentation est venue ajouter, dans ces dernières années, de nombreux éléments d'une haute valeur aux naturalistt notions que l'on possédait sur les helminthes. C'est ainsi que l'on est parvenu à démontrer la parenté la plus directe entre des genres en apparence complétement différents, et que la grande tribu des vers cys- dans ces c tiques a été réduite à ne constituer qu'une série de formes dans le développement progressif des (festodee moins net Nous allons revenir tout a l'heure sur plusieurs des points indiqué5, en parlant du développement de mérite d'a bourgeom ces parasites en général. embryons Dans la partie spéciale de ce travail, nous ne nous occuperons que des parasites de l'homme, dont le nombre s'est accru d'un côté dans ces derniers temps, grâce surtout aux importantes découvertes de génératiot Billiarz, au Caire, en meme temps que, d'autre part, il a été considérablement réduit, lorsqu'on a dû par les au faire disparaitre, pour ainsi dire, la classe des vers cystiques, grâce aux travaux de Van Beneden, de Siebol£b dans les d loi a été é et de l£iichenmeister. (l) Hom/b Si la faune parasitique de l'homme est assez variée sous le rapport des diverses classes d'animaux (?.) Nous ! qu'elle renferme, il existe cependant une différence assez notable sous ce rapport entre les parasites de details, nous la surface et ceux des parties profondes du corps. Les premiers sont beaucoup plus variés; les différentes . des parties pi par Dujardin, . _ .1 _ . _ __ _ _ . . . _i a paitn des mes0nes Jusqu'aux insectes, aux crustacés même, y sont représentées d'une façon classe:, Pûiut de vue .;‘. - .a.æx.m… …, |