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Show assins dont du bassin. ravec celui ogiques. es intestins originalité narché %) la rnor.ntzs or; b.\.\'_\'l‘tûllli tx\'l'llol.ot:|ot'li. a une tendance aux spéculations les plus élevées de la physiologie transcendante. Dès 1803, il lit des cours publics d'anatomie pathologique, que nous a conservés P.-A. Béclard. Si ses leçons, publiées en 1825 par F.-G. Boisseau, ne reproduisent que bien imparfaitement cet enseignement dont nous avons maintes fois entendu parler parses contemporains, on y trouve cependant bien des idées qui ont été fécondes dans le développement de la science qui nous occupe aujourd'hui. Un des premiers, Bichat établit une distinc- tion entre les altérations générales et celles qui sont particulières aux divers organes, et insiste sur la nécessité d'analyser les lésions d'après les propriétés spéciales des tissus, des systèmes, des organes dans lesquels elles ont leur siége. Nous trouvons là une des idées mères de l'anatomie pathologique de nos jours, hauteur de quoique nous soyons obligé de reconnaître de nombreuses erreurs dans l'application que lit Bichat de l'auteur de rofesseur à ; générale- ses principes. C'est ainsi que l'on doit s'étonner de lui entendre dire que les seules altérations générales sont l'inflammation etle squirrhe. D'un autre côté, il envisage des lésions essentiellement générales comme propres à certains organes: les tubercules, par exemple, aux poumons, etc. La doctrine de l'homogé- pue. 'anévrysme néité des lésions dans des parties bien différentes du corps, lorsqu'elles ont pour siége des tissus ou des membranes semblables, ne saurait être admise dans l'étendue que lui assigne Bichat; mais il n'est pas nier, dont moins vrai que dans ces rapprochements ingénieux des maladies des tissus homologues, quoique en iconogra- apparence différents, on reconnaît le coup d'œil perspicace de l'homme de génie. En un mot, l'immense es dessins. influence que Bichat a exercée sur le développement de l'anatomie pathologique est plutôt indirecte, et servations. trouve sa raison d'être dans l'heureuse impulsion qu'il a donnée a l'anatomie et a la physiologie, sans qu'on lui soit personnellement redevable d'un ensemble important d'observations nouvelles. C'est ici le lieu de citer A. Portal (1), qui eut l'heureuse idée de comparer dans le même ouvrage la IX sur les s biliaires. rieure à la donne la ', renferme structure normale, les fonctions physiologiques, et les altérations morbides des organes. Toutefois ce travail, peu riche en matériaux nouveaux, n'est pas, sous le rapport de l'érudition, a la hauteur de son temps. Nous ter- C'est vers cette même époque que Corvisartenseigna pour la première l'oisl'anatomie morbide vraiment mcieuse et clinique. Doué d'un talent rare pour l'observation, il cherche tout d'abord l'application des méthodes physiques exactes à l'examen des malades, et en tirant de l'oubli le travail consciencieux et presque bien l'état ignoré de Avenbrugger, il prépare l'auscultation médiate. Il ne se contente pas de faire servir son expé- qu'un petit partie des rience seulement à l'étude clinique des maladies, de concentrer sur ce point toute son attention; digne successeur de Morgagni, il veut trouver dans les dissections cadavériques, faites avec le plus grand soin, 3 eût existé des éclaircissements sur les doutes nombreux que suscite a chaque pas l'observation au lit du malade. Nous déplorons qu'il n'ait pas en le temps de publier le grand ouvrage d'anatomie morbide auquel il anatomo- destinait le titre suivant : « Dc scdibus et causz‘s morborumper signa diagnostica imcsliyutis et pc)‘ anatomm un le nom con/irnmtis. » Son Traité des maladies du cœur nous montre ce dont il eût été capable pour les autres ventée, du parties de l'anatomie clinique, et son enseignement a formé bon nombre des hommes éminents qui se sont succédé dans les chaires de clinique en France depuis le commencement de ce siècle. ement. En c s'unissait Nous voyons ensuite l)upuytrcn, inspiré par un tel maitre, aborder l'enseignement de l'anatomie patho- logique. Prosecteur a la Faculté, anatomiste consommé, nourri de la lecture de Morgagni et des leçons )-put/zùlogimu rmium gwmrc, de Corvisart, par‘fniterneut au courant des doctrines nouvelles sur la structure des tissus et des organes établies par Bichat, enclin colin au vitalisme qui domine son époque médicale, th)uyti‘en est le pre- mier qui prol'esse les généralités de la physiologie pathologique. Il démontre que les lois de nutrition cum veu/l ger- physiologique s'appliquent tout a lait a l'anatomie morbide avec les modifications seulement qu'impli- body. London, qnent les conditions spéciales de leur existence. Si Morgagni avait compris la pathogénie en ce sens que ; « . , . . . r ‘ .'_ _ " -, l'etude des lesmns cadaver1que s devait contribuer av eclan‘ctr les phénomenes observés sut , l ' homme vivant, |don, 1793. 1\ ('ulli‘.v ll'rlu{l/UIIH'C zuw'il/m/r. Paris, lb‘tl.‘l, È) \'ol. ill-H. ;\\'.\'l'. l'.\'l'llttt… -- l" l,l\ll. |