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Show ANATOMlE rxruotoc1Qun SPECIALE. 5,,S sont très dilatées; le tron L'oreillettcdroite, les veines caves supérieure etinférieure, la veine coronaire, de ltotal exactement fermé, les parois de l'oreillette amincies, l'orifice auriculo-ventriculaire ossifié et ur de un peu rétréci. le ventricule droit, un peu plus ample que de coutume, est hypertrophié, l'épaisse surtout celles qui ses parois égale celle du ventricule gauche du même cœur. Les colonnes charnues, la cloison interven_ tendent la valvule tricuspide, sont très volumineuses. L'une d'elles concourant, avec triculaire, a former un canal musculeux, étroit, arrondi, qui conduit à l'orifice de l'artère pulmonaire, celui-ci, extrêmement rétréci, ne peut recevoir l'extrémité du petit doigt; il est régulièrement circulaire et formé par la réunion des valvules sigmoïdes, considérablement épaissies et complétement ossifiées. des fibre de ] éten neue de c l'éta valv l'alt ous de l'orifice, jusqu'au L'une de ces valvules présente un prolongement osseux qui, s'avançant au-dess et te trou delà du centre de l'ouverture, contribue encore au rétrécissement; une autre est percée d'un petit L'oreilieite au milieu de sa hauteur. L'artère pulmonaire, énormément dilatée, a des parois fort minces. et le ventricule g anche sont d'une opacité et d'une épaisseur ordinaires; on trouve quelques points d'ossi- fication dans le pourtour de l'orifice auriculo-ventriculaire gauche, dans l'une des valvules sigmo‘ides des les l'in( un aortiques, et plusieurs plaques cartilagineuses ou même osseuses dans la crosse de l'aorte, qui est peu large. ll est plus fréquent de rencontrer ensemble l'altération des deux orifices auriculo-ventriculaires. Nous avons observé une fois une insuffisance dela valvule tricuspide avec rétrécissement de la valvule mitrale, et une autre fois une insnlfisance tricuspide consécutive à l'adhérence d'une des valvules des tendons et d'un des muscles papillaires a l'endocarde cavitaire, le tout du probablement à une endocardite ancienne. plaques Il y avait en même temps épaississement fibreux et rétraction de la valvule bicuspide, et des composées de corps fusiformes et de noyaux développés sur l'endocarde de l'oreillette gauche. Dans un troisième cas, il y avait, chez une femme de soixante-quatorze ans, une hypertrophie générale du cœur avec induration de la valvule tricuspide, raccourcissement de ses tendons, et un rétrécissement avec état crétacé de l'orifice mitral. Nous n'avons trouvé qu'une seule fois trois orifices malades : C'était sur une femme de quarante ans chez laquelle il y avait un épaississement fibreux avec insuffisance et rétrécis- sement des deux orifices auriculo-ventriculaires et de celui de l'aorte, hypertrophie générale, surtout dans le ventricule gauche et l'oreillette droite, kystes pyo'ides dans les deux oreillettes. M. Cruveilhier (l) cite un cas semblable, remarquable sous plus d'un rapport, dans les termes suivants : «Ainsi j'ai vu sur le même cœur trois orifices simultanément rétrécis, savoir : l'orifice auricula» ventriculaire droit, l'orifice auricnlo-ventriculaire gauche et l‘orifice aortique. La valvule tricuspide » formait une cloison ou diaphragme fibreux irrégulièrement épais, horizontal, percé comme par un » en‘1porte-piece d'une ouverture parfaitement circulaire. Cette ouverture admettait parfaitement l'index » jusqu'à l'articulation de la troisième avec la deuxième phalange; l'oreillette droite était énorme. Le » rétrécissement de l'orifice auriculo-ventriculaire gauche et celui de l'orifice aortique étaient beaucoup Slll‘ » plus considérables; ils étaient produits par un tissu fibreux incrusté de phosphate calcaire. » Nous terminons ici les détails que nous avions à donner sur les altérations de valvules. En résumé, les seu valvules et les orilices du cœur gauche sont donc de beaucoup le plus fréquemment atteints; la valvule mitrale, plus fréquemment que l'orifice aortique, les deux orifices sont fréquemment malades en même temps, les altérations des valvules du cœur droit sont rares, celles des valvules sigmoïdes de l'artère pulmonaire sont ordinairement congénitales, sauf l'état réticulaire, qui constitue à peine une lésion. La valvule tricuspide est bien rarement malade aussi, et le plus souvent, lorsqu'elle est altérée, il existe une maladie antérieure et plus profonde dans les orifices du cœur gauche. Quant a la nature des altérations, elle est très diverse sous le rapport anatomique et quant aux effets cliniques. L'état réticulaire simple des valvules sigmoïdes constitue une espèce d'atrophie sans conséquence; l‘anévrysme des valvules du cœur gauche, surtout de la valvule mitrale, est une affection à peu près sans conséquence. Un léger degré d'hypertrophie fibreuse ne produit presque aucun trouble lorsqu'il existe sur les valvules auriculo-ventriculaires, tandis que, sur les valvules sigmoïdes de l'aorte, il peut provoquer la _. . . , ,. < ,_ - . . . . \ ' " ugtdtte et l ulsullisance. Un épatss1ssement llbréux cousn‘iérable s'oppose partout a l'occluston réË"here (l) (I/i. ((I,, |. ll, p. lilÎ. au; lon |