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Show mas rueut‘crroxs c.wcränr;rscs. '2>7 Lette marche a ayant etc Stll\lO par aucun des clumrstes qur, Jusqu'a ce ]our, se sont occupés ! _ ., _Ç, ..) ' "_ . . \ , d analyses des tumeurs. canccteuas, il en re…-alle que les analyses […les en bloc n'ont a peu pres aucune valeur vraiment scrent1fique; aussi nous dispenserons-nous ici de faire cette longue énumération de tra- ! ' : .\ . « . vaux que nous avons donnee ailleurs d une maniere aussr complete que possible, et nous content erons-nous de résumer ces recherches en disant que l'on a trouvé dans les tumeurs cancéreuses des substances albu- mino'ides, gélatineuses, diverses espèces de graisse et de la caséine. Mais comme on a trouvé ces substances dans toute espèce de produits morbides, il n'en résulte aucune notion positive, et comme l'étude de la texture et dela marche clinique du cancer nous montre des caractères spéciaux, ceux-ci ne sont pas renversés par le résultat jusqu'à présent insuffisant de l'analyse chimique; il en résulte seulement que cette dernière n'a point su encore découvrir les différences que d'autres méthodes rendent incontestables. Nous nous trouvons du reste, pour la chimie pathologique en général, dans un moment malheureux pour le médecin, qui ne cesse d'invoquer les sciences exactes pour s'éclairer. L'analyse chimique du sang des cancéreux n'est pas moins aussi tout a fait dans l'enfance, et l'on n'a Cl‘ US guère fait ces recherches que chez des individus qui étaient déjà atteints de la cachexie cancéreuse ; aussi ne rencontrons-nous jusqu'à ce jour d'autres résultats que ceux que comporte une affection rachectique: par exemple, la diminution des globules, et vers la fin, une augmentation apparente de la fibrine, qui nt tt- quelquefois s'explique par des inflammations graves et étendues, mais dont souvent rien ne rend compte d'une manière satisfaisante, à tel point que nous nous sommes demandé s'il y avait dans ces cas vraiment augmentation de la tibrine, ou seulement transfornmtion de l'albumine en tibrine. En un mot, nous ignorons les modifications de la constitution chimique du sang chez les cancéreux, et l'on a généralement pris les caractères généraux de l'état cachectique pour des caractères particuliers à la maladie cancéreusc. @ Ill. - I)e l'unité, du dével0ypement, de la propagation et (le la fréquence du cancer. Nous avons décrit plus haut les divers aspects sous lesquels le cancer peut se présenter, et nous avons déjà insisté sur les caractères généraux et communs qui relient entre eux tous ces aspects différentiels. Pour celui qui, depuis longtemps, a travaillé dans la direction moderne de l'anatomie pathologique, l'unité du cancer est a la fois une nécessité logique et un fait d'observation. Mais qu'en parcoure les vastes matériaux que la science possède sur cette maladie, qu'on prenne même les travaux qui sont publiés encore aujourd'hui par les vieux praticiens (1), que l'on consulte les meilleurs ouvrages écrits sur cette matière il y a dix ou quinze ans, et l'on verra combien d'erreurs ont en cours sur ce point. C'est ainsi que l'on regardait le squirrhe comme une maladie distincte du cancer, et l'on érigeait en précepte thérapeutique d'empêcher le squirrhe de passer à l'état de cancer. Le sarcome médullaire était regardé connue une maladie tout a fait a part. On parlait du cancer occulte et du cancer ouvert selon que l'nlcé- ration existait ou non. De nos jours encore, beaucoup de bons pathologistes, et même presque tous, confondent également le cancroïde cutané et le cancer, et quelques htslosophcs font même intervenir le microscope pour démontrer une pareille hérésie. lin un mot, il n'est pas inutile d'insister énergiquement sur la nécessité nou-seulement de séparer du cancer tout ce qui offre avec lui quelque disscmblance marquée, mais de proclamer le cancer, en outre, comme une des unités pathologiques les mieux établies et les plus nettement délimitées. Le prototype du cancer est, sans contredit, le cancer mon, l'eneéphaloïde, car c'est lui qui renferme la plus grande quantité des éléments spéciaux de ce produit morbide. C'est une erreur de. croire que le .lllL‘ UC, insi cancer offre une époque de crudité et de ramollissement, et cette analogie avec le tubercule, si générale- ment inv0quée par les pathologistes, n'existe point en réalité. Le cancer peut étre d'end)lée trés mon ou se rapprocher plus ou moins de la fermeté élastique, et en grandissant, il peut aussi bien arriver que des portions plus fermes se surajoutent a un cancer dur, ou que l'inverse ait lieu. Tous les degrés intermédiaires, nous l'avons déjà dit, du reste, relient l'encéphaloïde avec le squirrhe. Quant au cancer gélatiniforme, nous voyons se surajouter une nouvelle substance qui, par elle-même, n'est pas plus Spécifique pour le cancer que ne le sont les fibres et les vaisseaux; ce n'est que son mélange avec le il) t.omparrz la tlis‘cn>sinii sur le diagnostic tt la curabll;te du cancer, qui il occupe si langtt.np>l .\t.tdt.llh l…pd a L t.t ……lttttlt (Lu/{d… de l‘Académie demr'decz‘ne, l‘avis, 1855, t« XX- P- 7 ‘" "' 1)- |