OCR Text |
Show DES PRODUC'l'IONS C.\NClËREI'SES. 2285 renferme que des artères, et qu'il est complétement dépourvu de vaisseaux veineux. Nous avons rapporté ailleurs (1) les passages relatifs à l'opinion de ces deux auteurs, et il suffit qu'elle soit énoncée ici, pour plats, qu'on doive la soumettre à la discussion. Déjà Müller avait combattu cette manière de voir, mais il n'ap- |ut en porte point d'observation à l'appui de la circulation artérioso-veineuse dans le cancer. En France, pen- guent dantces derniers temps, l'opinion de la double circulation avait généralement prévalu, mais plutôt par Oyaux des raisons physiologiques que par suite d'une démonstration directe. Comme on ne comprenait pas la forme possibilité d'une nutrition et d'une circulation régulière sans qu'il y eût des vaisseaux de retour, ou était amené à la nécessité d'admettre les veines dans le cancer. Cependant les auteurs que nous venons de citer t plus ment, opposaient des faits à une opinion. Par conséquent, il fallait opposer des faits aux faits, en s'entourant de . Dans sur les recherches que j'ai faites à ce sujet avec M. Ch. Robin, je dirai seulement que le degré de vas- cularité est extrêmement variable dans le cancer; que l'on trouve des exemples de cette affection qui n'en renferment qu'une très petite quantité, tandis que d'autres ont une vascularité inégale, distribuée appdé par petits îlots; et enfin, lorsque la vascularité est plus uniformément répandue à travers une tumeur, on trouve tous les degrés intermédiaires entre une vascularité peu copieuse et des réseaux tellement lç0fl le abondants, que le terme de fongus vasculaire ou Izc'matode leur parait pleinement applicable. Revenons aux divers ordres de vaisseaux que l'on rencontre dans le cancer. Il est démontré pour nous, et hors de toute contestation, que dans le cancer il y a (les artères, des veines et une infinité de réseaux avons dehors ms ses capillaires intermédiaires. Dans des injections que nous avons faites avec M. Ch. Robin dans le but d'arriver 'a une démonstration positive, nous nous sommes entourés des plus minutieuses précautions. Nous avons injecté de cette manière un cancer du col utérin dans lequel, comme dans nos autres te fixe. pièces, les artères étaient colorées en jaune, les veines en bleu, et les nues et les autres réunies entre re, et, elles par les plus beaux capillaires, qui, par le mélange des deux couleurs, étaient colorés en vert. Dans une seconde préparation de tumeur cancéreuse de la trompe et des ovaires, une des principales tumeurs était divisée en un chevelu de masses longitudinales et parallèles, tandis que d'autres tumeurs étaient plus molles, pulpeuses et homogènes. Dans ce chevelu, les artères et les veines étaient longues et ourvue :as, on usieurs ! géla- simples divers 35 crisus fré- >ar leur eux que ion fort bservés parfois ;e autre parallèles, et placées les unes à côté des autres. Dans quelques parties, le nombre des artères était plus considérable, tandis que dans d'autres, les veines paraissaient prédominer. La vascularité des tumeurs plus homogènes, offrait les artères et les veines plutôt sous forme de réseau. Des kystes existant à la surface des ovaires avaient été également injectés et montraient de riches réseaux vasculaires parmi lesquels les veines prédominaient. Dans une troisième pièce d'une dimension énorme, constituée par un cancer volumineux de l'ovaire, l'existence des artères, des veines et des capillaires intermédiaires n'était pas moins incontestable. La vascularité était réticulaire dans les parties molles, franchement encéphaloïdes; il y avait tantôt prédo- minance soit des artères, soit des veines, tantôt équilibre, et partout quelque difficulté à préciser la nature des vaisseaux là où il n'y avait que des capillaires. Une substance amorphe et granuleuse dans le centre de la tumeur ne contenait à peu près point de vaisseaux. Une assez vaste portion de la surface, enfin, présentait une structure tout à fait caverneuse, et toutes les mailles étaient entourées de riches réseaux :connalt is rare- artériels et veineux en proportion à peu près égale. La surface de cette tumeur était unie a une portion des de l'intestin grêle par une fausse membrane fort bien organisée, dans laquelle l'injection tit constater obulins, arteres et des veines, mais avec prédominance des veines. bn outre, ayant decouvert a la loupe, dans a leur aspect cette fausse membrane, des vaisseaux lymphatiques reconnaissable Si] leur calibre inégal, \ .erhomdans les .s aV0"5 is av0n5 ‘, auteurs . . . . ‘ , . 7 ‘ ' Il noueux et à leur mode particulier de se distribuer en capillaires, nous les avons également injectés, et , Y . . , . ' ' ' des réseaux plus abondants et mieux caractértses de vaisseau x lyrnphaliques que de vorr 1ble €5l Imp055 ] inte5trn. ceux qui se trouvent tout le long de cette fausse membrane, entre la tumeur manque et avons constate de meme la presence de: (Il els Dans une quatrième piece (cancer de l'estomac), n0us plus distinc- ordres de vaisseaux. Dans une cinquième (cancer énorme de l'épiplœn), ou vert en ne peut tementles artères et les veines d'un certain volume se suivre dans un tres long trajet; se ramifier dans tous fl' l'/tz/Siulngie pal/mlogiqrc. Paris, 18115, t. Il, p 265. AN.\T. environ.-O‘ nivn. \] la ancer ne ‘R*An granu- "L'!" es ce]- précautions telles que toute interprétation fausse devint impossible. Avant d'entrer dans quelques détails AF. ‘a». LY‘ neer, |