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Show Ce tiss ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPECIALE. 708 tissu est l l'unit à la plèvre costale, au » Le poumon est rétracté; une seule bride d'un centimètre de diamètre niveau de la troisième côte. la plèvre costale; elle est blanche, un » Cette bride est de la même nature que le ti ssu qui constitue exemple, et au sommet elle peu bleuàtre, épaissie inégalement dans quelques points du sternum par 'e sous le scalpel, offre un aspect lardacé et laisse atteint l'épaisseur d'un centimètre et demi. Elle en A 7‘ . . ‘ d apparence cancéreuse. échapper par le raclage un sue la1teux et qui nous parait au sommet, et une » La plèvre pulmonaire ne présente que trois plaques blanchâtres peu étendues parlé. Le poumon est sain, ne contient autre très large, qui donne insertion a la bride dont nous avons pas de tumeur et s'insul‘l‘le facilement. le poumon droit est con» Deux ganglions bronchiques nous semblent infiltrés de matière cancéreuse; qui resse mble à ce que nous avons vu du côté gestionné, surtout a sa base, mais nous n'y trouvons rien contient, sur le lobule de Spigel, gauche. La plèvre estsaine; le foie, de couleur et d'apparence normales, tout le res te de son étendue, il est sain. un noyau cancérenx, de la grosseur d'une petite noix; dans chènevis, blancs, » Le rein droit seul présente trois petits noyaux de la grosseur d'un grain de nature cancéreuse. résistant sous le sealpel, et donnant du suc; ils nous semblent de . - n micros- » Tous les autres organes sont sains et nous n'y trouvons pas apparence de cancer. L'exame le tissu es un point éléments et des ce graisse. [ La lun reste, air elle était caractère Cette t la tromp de la m: pendant je n'ai p 2° M. copique démontre la nature cancéreuse des produits morbides. » maladie primitive, quoique déjà IX. Du cancer du médiastz'n. - Cette affection est assez rare comme constitué l'attention sur ce sujet, des observateurs antérieurs a notre époque, Boerhaave et Bayle, aient attiré nombre de faits. que Ginlrac (l) et Kilgour (2) ont exposé avec plus de détails, en réunissant un certain les glandes Les tumeurs du médiastin peuvent, non-seulement envahir tout le tissu cellulaire et au point ou perforer les espaces bronchiques, mais dépasser en haut la cavité thoracique et apparaître au cou tanées. La compression des intercostaux, user les côtes et former des tumeurs thoraciques sous-cu use souvent fort bronches, des gros vaisseaux, du cœur, des poumons, rend cette localisation cancére entre vingt et grave; elle a encore cela de curieux, qu'on l'observe chez des individus jeunes encore, en rapp« médiasti 3° No une turn même cr tronc br de cette reste pe trente ans. publiées Voici quelques exemples de cette maladie qui ne sont pas encore entrés dans les analyses antérieurement: de 1" J'ai observé en 1843 le fait suivant: Une femme âgée de cinquante-cinq ans entre à l'hôpital maigreur la Charité, présentant l'aspect et le teint cachectique propres aux affections cancéreuses. La t-on pa partiess par la t supériet cancer. A part n'avait pas encore atteint le degré que l'on observe souvent dans la période avancée du dyspnée conune tumeur que l'on constata dans l'abdomen, la malade était souvent atteinte d'une sidérable accompagnée d'une douleur vive dans la région claviculo-sternale. Après avoir été soulagée par l'application de vingt sangsues, la malade fut reprise, deux jours avant sa mort, d'une oppression qui, allant toujours en augmentant, fit bientôt place a tous les symptômes été recr de l'asphyxie, et mit bientôt fin a la vie de la malade. Je regrette de ne pas avoir suivi plus attentivement cette affection pendant la vie, et surtout de ne pas posséder les détails stéthoscopiques exacts. san"..i A l'autopsie, nous trouvâmes, dans la partie postérieure de la poitrine, une tumeur cancéreuse ayant à peu près le volume de deux poings, adhérente en arrière à la colonne vertébrale, dont le tissu osseux n'était cependant pas encore altéré. En haut, cet encéphaloïde comprimait la partie inférieure de la trachée-artère, ainsi que la bronche principale du côté gauche, dont la paroi postérieure et externe paraissait transformée en tissu cancéreux. Du reste, la muqueuse de la trachée, ainsi que celle de la 40 B bronche, n'oll'rait aucun signe de phlegmasie; le poumon gauche était le siégé d'un emphysème bien prononcé; la tumeur avait contracté des adhérences intimes avec la partie inférieure du lobe supérieur du poumon gauche, dont la plèvre était épaissie et infiltrée de matière cancéreuse. La tumeur elle-même était hosselée, entourée d'un tissu cellulaire condensé sous forme de membrane d'enveloppe, dans laquelle se répandaient beaucoup de vaisseaux. L'aorte passait au milieu de la tumeur; elle était intacte dans sa structure, mais un peu dilatée. (1) Essai sur les tumcm'x sulttles intrul/zoruciqucs. Paris, 18/11». M. I autres cancére veineux supérie médiasl le 13 d. la parti à droit battem. (I) M. encreùte femme tig pl. l.) ("l) Bru (3) 1[Jt't (&) Ibi. A (2) Edinburgh ll[tllt{/Il_t/ Jul/;‘INl/,jltltl 1850. |