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Show mamans l‘A'l‘llULOUIQUE GÉNÉRALE. 306 ' 77 ' ou phlegma5iques n étaient pas rares dans la maladie. Nous avons vu que les épanohemeuts séreux Outre il existe une prédisposition générale aux épan_ le vmsmage des organes eaucmeux, mais en . ! _ ' toutes ces alterat10ns pour sur rapidement passons Nous cavités. grandes les dans séreux chements d es. tUmeurs , . cancer. " nous reste un dernier point sur lequel nous devons nous étendre un peu plus longuement, c'est la AAAñAAA AAAA AAAAAAfiR_"_ menti' onne rons enfin la fré q uence ' ' es. l\ous ' " s* inutil ne pas tomber dans des répétition fibreuses de l'utérus dans les autopsies de femmes qui ont succombé aux localisations les plus diverses du facilen cas en La façon moder port, ( compl coexistence des tubercules pulmonaires et du cancer. deux t; C'est dans l'école de Vienne qu'on a le plus insisté sur cette espèce de loi d'exclusion entre diverses maladies, et qu'on a surtout formulé l'incompatibilité entre le tubercule et le cancer, incompatibilité notre ; signalée, (… reste, par Bayle. D'un côté, on )" appliquait la théorie des crases,_en vertu de laquelle les maladies appartenaient à des constitutions diverses du sang, selon que la partie aqueuse, l'albumine ou 60,001 à 184 tout c la fibrine v dominaient, division tout a fait arbitraire, dans laquelle l'examen à l'œil nu avait seul fixé les termestle'comparaison. D'après cette théorie, qui a fait un certain bruit pendant plusieurs années en cette f Allemagne, et qui est abandonnée aujourd'hui, on avait placé le tubercule dans la erase fibrineuse, et le cancer dans la crase albumineuse, et comme ces deux crases ne devaient pas se rencontrer ensemble aussi 1 étél'ol Voir chez le même malade, les maladies qui en découlaient devaient s'exelure. Nous ne pouvons accepter ni le fait d'observation, ni l'explication, et nous ne réfuterons pas la théorie des crases, car nous n'avons pas l'habitude de combattre des ombres qui n'ont pas même la chance d'être un jour des revenants. Quant à l'observation, la nôtre est contraire à cette loi d'exclusion. Nous abandonnons volontiers la coexistence du tubercule avec le cancer dans la même tumeur; nous avons même longuement exposé les caractères du tissu que nous appelons phymatoïde, et qui, ressemblant au tubercule, n'est cependant qu'une infiltration granuleuse ou graisseuse avec ou sans mélange fibrineux, offrant parfois un certain degré de dessé- chcment, mais étant toujours et primitivement de nature cancéreuse, et il est certain que le cancer ne peut pas devenir tubercule en se détérioraut. Nous avons eu soin, dans toutes nos recherches, de distinguer le tubercule ancien, crétacé, desséché pour ainsi dire, de l'affection tuberculeuse récente, se manifestant par des granulations grises ou jaunes, par du tubercule infiltré, cru ou ramolli, par des cavernes de date récente. Nous ne faisons nullement entrer en ligne de compte les tubercules récents, nous n'allons pas évidemment trop loin en disant qu'on Il [‘t digesti occupe pour le a ce (p en rencontre assez souvent dans les affections cancéreuses, pour que nous ne puissions pas admettre cette Voit fréque incompatibilité. în voici quelques exemples: Sur 45 autopsies de cancer utérin, nous avons trouvé exemp 13 fois des tubercules pulirioiiuii‘cs en général, dont 5 fois des tubercules anciens et guéris, 5 fois des tubercules de peu détendue et n'ayant pas les caractères certains de la date récente, mais 3 fois des tubercules récents et nombreux d'une manière nullement douteuse. Sur 34 autopsies de cancer du sein, nous avons trouvé 2 fois des tubercules récents. Sur 9 autopsies de cancer de l'œsophage, nous avons vu 2 cas de tubercules tout a fait récents. Sur 13 autopsies de cancer des os, nous avons encore en 2 cas de tubercules anciens et 2 cas de tubercules évidemment récents. Nous voyons donc ici la fréquence osciller entre un cinquième et un dix-septième, et nous arrivons à la somme totale de 15 cas de tubercules sur 173 autopsies, ce qui fait 8,16 pour 100, en éliminant les tubercules anciens. Mais en faisant encore une concession, en regardant cette fréquence plus grande comme dépendant de circonstances accidentelles, comme due a ce que nous avons recueilli la plupart de nos observations à Paris et dans les hôpitaux, où les tubercules sont très fréquents, nous n'irons certainement pas trop loin en établissant comme règle générale qu'une tuberculisation récente et encore progressive se rencontre au moins dans Aya un vingtième des cas chez des cancéreux, car nos relevés fournissent même la proportion d'un douzième. guère« f)r lorsqu'on tient compte du fait que l'affection tuberculeusc est beaucoup plus fréquente pendant la interca rennesse ‘l"'à Un âge plus avancé; qu'atteignant en moyenne un sixième des populations, ce sixième doit cvulemment être réduit à un quinzième, un dix-huitième et même au delà, pour ceux qui dépassent il l'infl La : A:" ' Méfwcmaazg flllfll‘flllle ans, époque a laquelle le cancer devient très fréquent; en tenant compte, disons-nous, de 095 faits, les cancéreux nous paraissent tout aussi disposés à devenir tuberculeux que les individus du même age tl… ne sont pas atteints de cancer. Seulement il nous a semblé que les cancer-eux devenaient bien plus W:.‘d --m.. Cancer … Ti |