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Show rante-sept ans, dont la santé générale est bonne, et chez lequel, depuis cinq ans et demi, une multitude l d'oie et de tumeurs se sont développées à la surface de la peau et dans le tissu cellulaire sous-cutané; quelques- ixaminée unes, exeisées, montrent une structure libro-plastique indubitable. Cet homme, qui souffre peu, continue circonfé- à se livrer presque sans gêne a ses occupations pénibles de valet de ferme. l'un tissu Voilà d0nc sept observations dans lesquelles l'infection libro-plastique, et par conséquent le dévelop- iquesnun èration se pement d‘une véritable diathèse fibro-plastique, sont mis hors de toute contestation. ons alors teur d‘un C'est à cette classe qu'il faut aussi rapporter les observations de Paget (1), qui ont pour titre Tumeurs fibreuses maligncs. Voici ces faits : 1" Une femme âgée de quarante-sept ans, atteinte depuis dix ans de rhumatismes, s'aperçut qu'elle texterne. portait, dans le sein droit, une petite tumeur mobile, qui, à la suite d'un coup, devint douloureuse et : endroit, s'accrut au point d'atteindre de 5 à 8 centimètres de diamètre. La tumeur fut enlevée et présenta tous les Roux en- caractères d'une tumeur fibreuse; le microscope n'y montra qu'un tissu fibreux très dense, avec quelques noyaux allongés. Par la coction, on en obtint beaucoup de gélatine. Deux mois après l'opération, il y e récidive tation de service de eut une récidive dans la cicatrice, qui s‘ulcéra, et la nouvelle tumeur, qui se sépara par gangrène, présenta également les caractères d'une tumeur fibreuse; mais de petites indurations apparurent dans la cavité de l'ulcère, et deux mois plus tard, la malade succomba. Des masses blanches, noueuses, dures, vasculaires, se trouvaient dans les bords de l'ulcère, et vingt a trente masses semblables étaient disséminées dans les poumons. La structure fibreuse de toutes ces tumeurs fut constatée par l'auteur. -plastique 2° En 1835, M. liarle enlève à un homme une large tumeur située a la base de l'omoplate. Un an de Paine, après, récidive sur place; seconde opération très étendue, suivie d'une troisième récidive. Le malade mchement succombe, et l'on trouve des tumeurs semblables à la partie correspondante de la plévre pulmonaire. plus tard, nvahi par clarèrent, structure fibreuse non douteuse, et seulement quelques ares noyaux parmi les fibres. nstata éga- Ces deux faits offrent un intérêt d'autant plus grand que la nature du tissu y est plus franchement fibreuse, et pourtant les récidives et l'infection générale n'y sont pas moins marquées que dans l'obser- vation précédente. Si, d'un côté, nous avons tenu à rendre un compte fidèle des cas dans lesquels une véritable diathèse a succédé au développement local d'une tumeur libro-plastique, nous avons cependant, d'un autre côté, :s commutl'autopsie seulement ll.qué€ par [. Woillez, chirurgien. une preuve des plus convaincantes que le contraire a lieu plus souvent, car nous ne possédons pas moins de vingt-six autopsies dans lesquelles la nature purement locale et circonscrite de l'affection a été bien péremptoirement démontrée. Voici, en quelques mots, ces cas : ant la preterminant les distincle preuves, :r lorsqu'ûIl s analogileä , d'observa- , à laquelle ,marquables ., à1'Hôæl- 1° Un malade est opéré, en 1849, d'une tumeur fibre-plastique considérable de la région parotidienne. Peu de jours après, il succombe à une attaque de choléra, et, à l'autopsie, on constate l'absence de toute tumeur semblable dans les autres organes. "2° Un malade porte une tumeur fibro-gélatineuse très considérable dans le testicule, il meurt peu de temps aprèsl'opération; même absence de toute infection. 3° Une négresse présente de nombreuses tumeurs ltéloïdes a la partie antérieure du thorax, elle suc- combe a une affection tuberculeuse des poumons; absence de tumeurs libro-plastiques ailleurs. !:." Tumeur libro-plastique de la cuisse. Nous nous arrêterons un instant a ce fait, dont nous avons recueilli l'observation d'une manière très complète : c'est celui d'une femme âgée de cinqrmnte-cinq ans, que nous avons observé dans le temps a l'hospice dela Salpétriére. Pendant les neuf dernières années de sa vie, une tumeur s'est développée a la partie postérieure et moyenne de la cuisse gauche, tumeur qui s'est blanche du toujours accrue, et qui, pendant les premiers temps seulement, avait occasionné des douleurs. La malade gonflement a dû cesser de marcher pendant les six derniers mois de sa vie. Trois mois avant sa mort, la peau au isie aiguë: a niveau de la tumeur s'est ulcérée eta donné issue a un champignon volumineux. Dc fréquentes hémorrhagies ont en lieu;la tumeur s'étendait depuis la fesse au tiers inférieur de la cursse, son volume depas- . . . , -r,, ", ....',. ,. sait cel… d'une tête d'adulte, la suppurat10n était abondante et letule ; la tumeur a tue et traverse la peau, un tot… tout "en conservant sa membrane d'enveloppe. Pendant les derniers temps, la malade prend du pied, et bronchiques latur6 fibl°' (1) Op. cit.,p. 58 et 59. ANAT. rnnon.-ü' len. "'.:î _Ï-1 "!.-" aient con- il ' "'. Toutes ces productions, a l'exception de la première tumeur, qui n'a point été examinée, montrent une n 7" J'ai recueilli à l'hôpital de Zurich, pendant l'été de 1853, l'observation d'un homme âgé de qua- rterne de . . _ _ T -‘-'4‘: "J-"Y'ÆJ'Ü, l'h'ï‘l‘l'fCt '.'Y '.‘.' l'.'. -\ .* ,\ ‘ it!? -.'î 1‘ '.Av- ltl‘lS l'l{t)l)l'rC'l'lthS ET DES TU)lEl'HS Fllîlttt-l'LAS'l'IQI'ES. radin en |
