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Show ?)f. ' À, '1' y."! ,, -- 7.1... fi&£%àl""4, J... "«« ÉRALE. ANATOMIE PATHOLOGIQUE GÉN 338 s uit inion qui nou cond matière scrofuleuse p articulière; mais l'op Nous ne pouvons point admettre une ialité des scrofules. Personne ne une objection sérieuse contr e l'essent à ne pas l'ad mettre ne serait pas jusqu'à présent aucun élément molécu- nieral'essenti alité de la syphilis, et pourtant on n'a pu trouver m atière syphilitique. Non-seule- un mot, on n'a pu trouver de laire propre et saisissable par nos se ns; en maladie, et peur s ] e doute sur la nature syphilitique d'une ment d'habiles praticiens peuvent être dan lairer; mais, même au ltat de l'inoculation seul a pu m'éc mon compte, j'ai rencontré des cas où le résu ré vent examiné ave c le plus grand soin, ne s'est jamais mont microscope, le pus syphilitique, que j'ai sou e maladie, et pourt ant quelle différence énorme entre à moi comme élément particulier et propre à cett r les organes sexuels et celui du pus ordinaire. Ce derl'effet d'une goutte de pus d'un chancre primitifsu produit tout au plus dans la matière leucorrhéiqué, laquelle nier se trouve en assez forte proportion tandis qu'une minime quantité de […s quelquefois une irr itation passagère de la muqueuse llI‘élhl‘3i8, de te mps toute l'économie. d'un chancre récent peut suffire pour infecter en peu le pus de la morve chez l'homme et chez le Nous avons eu aussi plusieurs fois occasion d'examiner et élément toxique particulier appréciable aux sens; cheval; nous n'avons jam ais pu y saisir le moindre pus morveux du cheval avec la peau érodée, même pourtant tout le monde sait que le simple contact du détermin er chez celui-ci une maladie qui, après avoir intacte, de l'homme qui panse un cheval morveux, peut un ne infailliblement la mort. Prenons enfin fait des ravages épouvantables'dans tout l'organisme, entraî ine pas de praticien éclairé qui regarde la rougeole, la scarlat autre exemple non moins concluant. Il n'y a on estgénéralementd'accord pouryvcir ou la petite vérole comme une simple infla mmation de la peau; que la manifestation extérieure. Le pas l'effet d'une espèce de miasme spécifique dont l'érupt ion n'est au mier oscope; je ne connais aucun travail de la vaccine et de la variole ne m'a rien montré de spécial qui produit ces diverses maladies éruptives, et dans la science qui nous aide à déterminer le principe sous le nom de virus. pourtant on est forcé d'admet tre l'existence d'un pareil principe, qu'on désigne matière tuberculeuse caracEn résumant ce qui précède, nous arrivons à reconnaître l'existence d'une d'une matière scrofuleuse proPretérisée par un élément spécial, mais à nier formellement l'existence ment dite. scrofuleuse essentielle; Nous admettons donc : 1° une affection tuberculeuse essentielle; 2° une affection individus. 3° une frequente coïncidence de ces deux maladies chez les mêmes sang, mais toute Jusqu'à présent nous n'avons encore pu retrouver la matière tuberculeuse dans le dernière des deux la pathologie des scrofules et des tubercules rend probable la supp osition que la cause maladies consiste en une modification particuliè re du sang, et la coïncidence fréquente des deux ordres e identique dans les deux d'altérations chez le même individu porterait a croire que l'altération, sans êtr cas, est cependant de nature à faire supposer une grande affinité entre elles. Mais quittons ce terrain des hypothèses pour revenir à un des points des plus positifs, dans l'histoire des scrofules et des tubercules, celui de leur siège comparatif. Nous allons passer succinctement en revue toutes les parties qui sont le siège de l'une ou de l'autre de ces deux affections. Nous indiquerons en même temps quelques-uns de leurs principaux caractères ana- tomiques et pathologiques, et nous abrégerons d'autant plus ces remarques que les chapitres spéciaux de cet ouvrage contiendront un développement fort étendu de tous les points qui seront men- tionnés ici. . Nous commencerons par la surface du corps, et déjà, avant d'aller plus loin, nous pouvons signaler 101 une différence fort remarquable entre les scrofules et les tubercules: c'est que les premières choisissent pour siège de prédilection les parties superficielles du corps, tandis que les seconds ont une préférence marquée pour les organes internes ; lorsque les deux maladies se compliquent, les tubercules, chez les scrofuleux, se déposent plus volontiers dans les glandes lymphatiques externes et superficielles, ce qui est extrêmement rare chez les tuberculeux non atteints de scrofules. 10 La paauïest souvent malade chez les scrofuleux, mais nous n'y avons jamais rencontré de dépôts tuberculeux. Lhez les premiers, on observe de préférence des éruptions chroniques vésiculeuses et pus- ÏÏÂÎÎÏLïÏZ l‘î2îräînt des dermatoses séches. Dans le lupus, il y a en outre un travail hypertrophique , pagne ou non (] ulcerat10n et de suppuratiun. C'est ici le cas de rectifier l'erreur, qui est [ou |