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Show DE L'l'LCIËIHTION ET DE L.\ ti,\Nt,iltlï.\'lfl. qui renferment un liquide puriforme. Il armes charnues , du volume d'un pois à lue, d'un blanc jaunâtre. Leur contenu CHAPITRE II. lili lfl'Ltllill;\'l'lth et granuleuse. Le contenu se compose li'l' Ill-É I..\ tl.\Ntllll‘lei. 0° de millimètre environ, granuleux, et & avec les cellules du pas est grande; re de kystes clos, écartent l'idée d'une Nous avons déjà traité (l) ensemble ces deux terminaisons de l'intlamnmtion. Nous sommes aujour- d'hui de plus en plus convaincu qu'il existe entre elles de nombreux points de contact. éléments dans les caillots du cœur. Le \lt'l'lfil.lî l'ltlfllllîlt. aissent, par conséquent, plus justes que reduit d'une endocardite. C'est pour la arcot, c'est dans cette maladie qu'on les iforme ne renfermait que des granules, teachectique du sang et d'une agente nbé à une maladie du cœur. nr: r'r Ltîl.l‘..\Ttlt_\. Le caractère fondamental de l'ulcération est la nécrose moléculaire qui, en désagrégeant les éléments histologiques, ou les rend aptes à être résorbés, ou les fait rejeter au dehors, même par portions plus étendues qui forment, dans les parties molles aussi bien que dans les os, de véritables séquestres. Nous rencontrons de nouveau ici la double influence de l'altération par compression, comme dans les abcès dans lesquels il y a véritable ulcération sous-cutanée, et celle par interception de la circulation, qui, si elle n'est pas promptement rétablie ou remplacée par la projection de vaisseaux nouveaux, doit nécessairement provoquer la mortification. Les formes les plus simples de l'ulcération sont celles que nous observons àla surface de la peau ou sur les membranes muqueuses. L'ulcération qui succède :. l'application d'un vésicatoire, ou qui survient, soit a la suite d'une bulle de pemphigus, soit comme conséquence d'une inflammation pustuleuse, s'accom- pagne constamment de la mortification des couches épidermiques soulevées. Lorsqu'un furoncle ou un abcès se transforment en ulcère, nous pouvons saisir le moment où, avant la rupture du foyer, se forme une véritable eschare, fait, du reste, déjà signalé par Hunter, et sur lequel Paget a également insisté dans ces derniers temps. Lorsque la peau s'ulcère au niveau d'une tumeur cancéreuse, on voit bien mieux encore la confirmation de la doctrine que nous défendons, a samir, que l'ulcération est due a une nécrose moléculaire. La peau, comprimée de dedans en dehors, rougit; cette coloration nouvelle, d'abord pâle, devient ensuite plus intense et plus foncée; un peu plus tardl'épiderme se soulève sur un point très cir- conscrit; quelquefois on voit alors se former une vésicule remplie d'un liquide roussàtre, mais le plus souvent le soulèvement épidermique ne tarde pas a se transformer en une petite croûte qui, lorsqu'elle tombe, laisse a un une érosion superficielle et peu étendue, dont bientôt les bords s'élargissent, tandis que le fond se creuse insensil_tlement. On voit s'établir ainsi des ulcères qui acquièrent peu a peu une étendue ell'rayante. A toutes les périodes de ce travail, il est facile de se convaincre qu'il s'agit là d‘une véritable nécrose moléculaire. Les ulcérations des membranes muqueuses ne niéritent pas moins de fixer notre attention. Comme solution de continuité, elles prouventjusqu'à l'évidence combien l'ulcération est avant tout due a l'interception locale de la nutrition; les ulcères de l‘intestin gréle dans la fièvre typhoïde et ceux des gros intestins dans la colite ulcéreuse en sont (les exemples frappants. Que ce soit le derme de la muqueuse, ou les glandes solitaires ou agminées, toujours est-il que l'on voit les tissus s'altérer, se ramollir et constituer des pertes de substance dont les bords sont ordinairement taillés a pic et le fond lisse ou couvert d'un détritus de tissu nécrosé. Les ulcérations diphthéritiqucs de l'arrière-gorge et des fosses nasales fournissent mieux encore l'intermédiaire entre l'ulcération et la nécrose. Ces altérations des membranes muqueuses démontrent, de plus, que ce n'est pas a l'exsudalion qu'est du, en derniére analyse, le travail ulcéreux. D'un côté, les ulcères les mieux caractérisés et les plus résistants des membranes muqueuses ne fournissent la plupart du temps que peu ou point de pus, surtout dans l'intestin grêle. D'un autre côté, l'exsudation purnlente, si fréquente et si facile sur certaines membranes muqueuses, n'est point, en thèse générale, accompagnée d'ulcération. Que l'on examine la muqueuse dans les catarrhcs dans lesquels l'exsudation est de nature muco-purulente, ou dans les inflammations croupales dans lesquelles elle est a la fois purifbrme et fortement librineuse, on y cherchera vainement la moindre solution de continuité. Rappelons, a cette occasion, que dans certaines circonstances, lorsque la nutrition générale est altérée, la il /'/1_usfoluyieprit/m/uyz'qufl. Paris, 18%. t. I. p. >". _\\\r. |'A'lllt)l. -"" rivr._ |.) |