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Show :s‘-v:….+:, . MALADIES DES enoncnns. 537 er que l‘emphys ème produise l augmente: on les observeà tltération emphys émateuse et ce pornt, d'une importance majeure, car ici encore les faits et les analyses rigoureuses doivent parler . les aux dont la mala die est peu « Laenn€C considérait l'emphysème et le catarrhe pulm onaire comme étant souvent la cause des . Toutefois nous ne regrettons ; à une nouvelle di scussion et maladies du cœur les plus graves. Cette même cause avait été déjà indiquée antérieurement par ‘ Morgagni et Senac ; cette opinion a depuis été développée par MM. Aran, Bégin, Bricheteau , stinguer ainsi des amplia tiom target, Latham, Louis, Hope, Piorry, etc. C'est principaleme nt dans l'emphvsème, l'asthme, la bien haut, opinions des auteurs sur ce sujet étant loin d'êtr e d'accord, ainsi que l'atteste le passageüsu1vant, tiré de la thèse de M. Leudet (l) sur l'éti ologie des maladies du cœur : bronchite, que ces auteurs trouvent le point de départ des lésions organiqu du cœur es . Comme ddficrle a préciser, et même souvent la fixation exacte du moment du début est compléte ment impos- ans la phthisie commençante, mi les faits déjà signalés dans il est dit : 1° Que M. Ménière »hthisique; 9." que M. Fauvel e pulmonaire, ne paraît s'être le mémoire de M. Louis sur ation 60 est un cas des plus rifique exemple d'emphysème as cavernes étaient cicatrisées; vec la phthisie aiguë, et enfin 1 a noté deux fois l'existence .ons consignées dans sa thèse. ‘, dans ces cas, l'emphysème découvrir. L'insufflation peut du poumon, le tissu corres- ont le poumon est plus sec. nnons peu tuberculeux, avec : peu d'emphysème :ces deux existe même encore avec des ment puissante du développe monaire lui, l'emphysème pul figurer rcules. J'ai vu et fait unique ou même pour Canse principale l'emphysème pulmonaire. » Nous n'oserions pas, non plus que cet auteur, affirmer comme positive l'action de cette cause mécanique; cependant le nombre et le nom des auteurs est tellement imposant, que nous devons au moins Voir dans l'action mécanique une cause adjuvante, prédisposante, plutôt qu'une cause déterminante de premier ordre, et peut-être faudrait-il dire simplement, comme M. Louis, que l'emphysème pulmonaire a une certaine influence sur l'augmentation du volume du cœur, sans affirmer néanmoins qu'il est la cause principale des hypertrophies considérables que l'on rencontre quelquefois concurremment avec cette affection du poumon. » L'opinion de M. Bouillaud me paraît difficile à expliquer, surtout venant d'un observateur aussi éminent que sagace. Dans le résumé de mes doctrines sur ce point, que je vais présenter, j'ai utilisé un certain nombre de faits en dehors de ceux dont j'ai donné l'analyse à l'occasion des maladies du cœur. Je possède 36 observations détaillées d'emphysème, dont 25 avec autopsie complète. Sur ces 25 il n'y en a pas moins de 16, près des deux tiers, dans lesquelles il y avait une affection marquée du côté du cœur. Il est vrai que mes autopsies ne se rapportent pas indistinctement à tous les cas dans lesquels j'ai rencontré l'emphysème pulmonaire, mais à ceux seulement dans lesquels cette altération des vésicules pulmonaires était la maladie principale, dominante, essentielle. Sur ces 16 cas il y en avait 9 dans lesquels l'hypertrophie du cœurétait générale, au lieu d'être bornée au cœur droit, que beaucoup d'auteurs ont regardé à tort comme principalement malade à la suite de l'emphysème pulmonaire. Chez 6 malades, nous avons trouvé les altérations propres à l'hypertrophie générale avec épaississement fibreux et rétraction de la valvule mitrale. Dans le seizième cas enfin il y avait insuffisance mitrale et aortique à la fois. L'observation clinique nous a démontré, chez plusieurs malades, que l'emphysème pulmonaire avait existé pendant plus ou moins longtemps avant la manifestation des premiers signes de rare a Zurich, it estloin d'étre la maladie du cœur. Il est intéressant de constater ici également que l'hypertrophie est l'altération i, lorsque le it compter auss ur consé- aphragme, qui a po aussi pour la rate. Le le cardiaque initiale, qu'elle atteint ordinairement son maximum dans le cœur gauche, surtout dans ventricule, et que l'altération valvulaire se développe plus tard. Deux fois j‘ai trouvé le cœur atrophié, rape tissé, une fois il étaitréduit à la moitié de son volume, etune autre fois le ventricule était tellement dilaté et plutôt qu'il pouvait à peine contenir une noisette. Une fois j'ai trouvé le ventricule gauche ecchymoses, aminci; trois fois j'ai constaté, à la surface du cœur hypertrophié, une multitude de petites lquefois e très à moins d'êtr et en bas, l'emphysème - à r consécutiv es sous es directement tent placé sur us déjà insisté si avons-no sur ir av ec détail gé de reven wczalc men! mon, el plus .<p " avec les labo ' :… « Je ne veux pas, dit M. Bouillaud (2), nier absolument l‘effet dont il est question; néanmoinsje crois pouvoir affirmer, sur la foi de l'observation la plus répétée, qu'il est bien peu de cas, s'il en est réellement, de grandes hypertrophies ou de grandes dilatations du cœur, qui reconnaissent pour cause fl.\,_ irc comme conséquence des x. J'ai vu souvent aussi les --… ÎâA4 "AÀAA,AŒ rs une doctrine analogue, et aussi faut- il user d'une grande réserve dans l'appréciation de l'influence mécanique dans sible; . ces crrconstances. et deux fois les signes d'une péricardite récente peu étendue. eux atteints J'avais surtoutété frappé dela fréquence des maladies organiques du cœur chez les emphysémat erver un grand nombre de de leur maladie depuis longtemps à un degré avancé, forme dont j'ai pu Obs qu'il a trouvé seize fois le cœur notablement a ugmenté de volume cas à Zurich. Du reste M. Louis dit . , 1853 , p .2ù. ] .Paris ' crucœur ' ‘ 01" {marques . "on (les- moi…]… ‘ cs dans la producti ' et mecamqu … Thèse de concours sur l'influence des causes morales 160 (2) Traité de nosographie médicale. Paris, 18116, t. V, p. 602. ANAT. parnon. -18° mvn. .. . … .,.… .. ,....i.-. ..-.ti...…».i ...m- ..' - F\ chez les tuberculeux; nous 5A- . "Aa-A.? nous l'avons indiqué ailleurs, le point de départ des affections organiqu es du cœur est fréquemment AAAAnA…,…, __... ,‘. ,,. l-y. ,‘ulé‘s e t d e l' emphyseme ‘ , en |