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Show DES l‘;\ltASITES VEGÊT.\l"X ET ANIMAUX. [109 Bot/trio. voit plug organes génitaux, et incomplètement développés, ayant le corps terminé par une ampoule garnie de liquide, un 'dfllCle t€!"mÎH-‘cll devenu hydropique. Nous avons à passer en revue ici les deux genres ('t/sti- 3 et dans ' , cerque et Échinocoque. uieutale, bothrio- se trouve brunâtre, e article. inégaux à ‘e espèce. manque. n. 1° Cyslicerquc du tissu cellulaire (Cystz‘cercus cellulosæ). - Caractères du genre : Vers contenus isolé- ment dans un kyste, formés d'un corps de tænia, avec une double couronne de crochets, et terminés en arrière par une ampoule ou vésicule plus ou moins volumineuse. Caractères de l'espèce : Long de /|. à 10 millimètres (jusqu'à 27 dans l'état d'extension), large de 2 millimètres en avant, avec une vésiculc ou ampoule large de 13 millimètres en arrière. Tête presque tétragone; cou très court. Corps cylindrique plus long que la vésicule, qui est elliptique-transverse. Nous ajouterons ici quelques détails fort curieux donnés sur l'organisation de ces animaux par MM. Follin et Ch. Robin (1). Voici comment ces auteurs décrivent le eysticerque: Lorsque le corps du eyslicerque est rentré dans la vessie caudale, sur l'un des points de la face externe de cette vessie, on dansle point. opposé à l'orifice,'est inséré, aussi en continuité de tissu, le corps proprement dit de l'animal, par un pédicule étroit et plissé. Ce corps se compose du pédicule et d'un renflement creux régulièrement plissé en travers, dans lequel se replient par imagination le cou et la tête de l'animal. Le es (jusqu'à couest plus étroit que le corps, moins régulièrement plissé; la tête est plus grosse que le cou, plus petiteque le corps; elle porte quatre ventouses non perforées, placées sur ses côtés. Au-devant d'elles, dans l'axe du corps, se trouve une petite trompe saillante, rétractile, imperforée, entourée d'une double couronne de trente-deux crochets, seize grands et seize petits, alternant entre eux. Le corps ne renferme ni organes digestifs, ni organes générateurs. La vessie caudale est formée par une substance homogène finement gra- nuleuse, d'aspect caractéristique sous le microscope. La structure des parois du corps est la même que celle des kystes, seulement elle présente de petites cellules particulières incrustées de phosphate de chaux. Le cysticerque de l'homme se rencontre de préférence dans le systéme musculaire et dans les centres 'entes; cou nerveux; c'est pour les muscles du tronc et des membres surtout que nous connaissons le plus grand ulaires, les le près du nombre de faits de son existence, toujours multiple. Il existe aussi plusieurs cas de cysticerques trouvés dans le cœur; mais le seul fait bien étudié dans tous ses détails cliniques et anatomiques est celui que ques, longs M. Leudet a présenté en 1852 a la Société de biologie; plusieurs de ces cysticerques faisaient. même , déprimé, onqué aux llettes, ou wticle. tsculeuses; =.mment en et de pré‘aire rendre :. Dujardin saillie dans les cavités du coeur, et avaient donné lieu ainsi à une endocardite intense. Les cysticerques ne sont pas rares non plus dansles centres nerveux, j'en possède pour ma part trois observations. Dans l'une d'elles, l'entozoaire était unique, très grand et entouré d'un kyste adventif du volume d'une grosse noisette, dans les autres cas, ils étaient très nombreux, et dans un dernier présenté tout récemment à la Société de biologie par M. Leudet, fait dont j'ai pu étudier tous les détails, il y met le soin avait plusieurs cysticerques dans le cerveau, soit dans la substance médullaire, soit surtout dans le fond des circonvolutions. Le kyste adventif étaitjaunâtre, assez épais, passablement vasculaire; chacune de , en pointe ces petites tumeurs avait le volume d'un gros pois, et le ver, avec sa vésicule, dépassait a peine celui xception ou d'un très petit pois. Un bon nombre d'entre eux avaient perdu les crochets qui entourent la bouche. ure de On a plusieurs fois rencontré des cysticerques sans kyste adventif, 5011. dans la chambte antene : le ver au \ ences pour : des tænias rendu pl‘0j'avoue que cuillère, 9" rides tænias \ :sto'ides sans ' ! ' . \ - , ' , , .. ' _ lapins, l'œil, soit dans le tissu cellulaire sous-araclmoïdien. Cet etat, qui est la regle dans le perttome des Dans le Chez lesquels on trouve si souvent des cysticerques, est tout a fait exceptionnel pour lhomme. , , ‘ & eX1st€ (18115 cerveau, la présence de ces parasites excite souvent des accès d'épilepsre (2); cet": maladie les trois faits de ce genre quej'ai étudiés. ( . . . . ' . ' _ Nous i* ' ns vu p lus haut avo 2° L'éc/1mocoque (Echmococcus vetermorum, Tæma eclamococcus, Siéb(ild). U) Richard, Hist. formé…t des . 1 . nat. med., 18fi9, t. " P- 9…p au), et M. Bernier ,Ijulletizt (le (2l V"3'°Z les faits observés par M. Calmcil (Journal /zt*Ûrlmnadaire de 7izédeci716, Paris, 1528, t. ], l'Académie de médecine, Paris, 18110, t. lV, t>i 558)103 ANAT. PATHOL. - 12° LivR. ..»_,-…-‘ ilharz, qui ‘ °:‘t"t'J:i‘t .* A_,-. AAA fl,aaï_p,…\ trés d'une AA AF'OAAIA"A 5.…… sont plus vessie caudale, laquelle est remplie de sérosité claire, au pourtour de l'orifice signalé plus haut, est insérée, en continuité de tissu, une vésicule sphérique du volume d'un pois, qui plonge dans la sérosité de la vessie caudale, et qui a la même structure qu'elle. Au fond de cette petite vésicule, à la face interne, .« "'.Al voit un petit orifice rond, dilatable, par lequel l'animal vivant fait sortir sa tête. A la face interne de la filifortne, es presque |