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Show - n-».+.i'r.ÿu ,,,q-fi _ =-, MALADIES DlîS V,\lSSEAUX SANGUINS ET LYMPHATIQUES_ ence: c'est ainsi un exemple de isme. C'est ainsi w, un vrai abcès et s'ouvrait par 1317 tandis que, dans l'autre, il y a solution de continuité de la tunique interne et de la moyenne. On pourrait appeler, de ces deux formes, la première l'anévrysme continu, et l'autre l'anévrysme contigu. Le premier est moins nettement circonscrit, cylindrique ou fusiforme, tandis que le dernier constitue plutôt une poche circonscrite. Lorsque, en même temps, la tunique externe est décollée dans une certaine éten- due, circonstance qui conduit souvent à la déchirure, on a affaire à l'anévrysme disséquant. Il peut enfin )llié, d'un rouge lans son ouvrage unique moyenne être, et se voyait >yer purulent du s'établir une communication anormale entre un anévrysme artériel et une aut-re partie du système cir- culatoire. Toutes ces diverses formes ne sont, la plupart du temps, que des manifestations de la même maladie, savoir d'un trouble dans la nutrition et dans la structure des tuniques artérielles. L'anévrysme continu a été nié par Scarpa; cependant j'ai vu tous les passages entre la dilatation générale d'une portion de l'artère, et une dilatation unilatérale sacciforme avec intégrité des tuniques 3ranes de l'aorte, dans l'un et l'autre cas. Ces faits ne sont même pas très rares. citer encore plu- ssibilité des véri- Dans l'anévrysme continu, la membrane interne offre ordinairement, au niveau de l'anévrysme et tout autour de celui-ci, les altérations décrites comme athéromateuses. Quelquefois même la continuité interne n'est qu'apparente, les ulcérations athéromateuses étant couvertes d'une membrane fine formée ne dans les faits par le sang qui passe. Outre les taches jaunes et les plaques ostéoïdes de la face interne, il n'est pas -F. MeckeI, qui, rare de voir l'athérome se continuer dans la membrane moyenne et jusque vers la tunique celluleuse, à bords déchirés, 55, ne se rapporte rang que l'artère qué dans le petit aus démontrerons me artérite l'obli- dans laquelle il s'établit alors une hypérémie et une exsudation plastique qui produisent un épaississcment compensateur de la partie externe de l'artère. Il faut distinguer ici surtout deux formes, l‘une avec dilatation localisée circonscritc, et l'autre avec dilatation générale plus étendue et allongement simultané des vaisseaux malades. ' L'anévrysme circonscrit est, dans sa première formation, plus généralement cylindrique ou fusiforme; mais bientôt la dilatation, limitée et latérale, devient plus évidente, et il se forme ainsi un sac qui com- et que la science munique ordinairement par une large ouverture avec l'artère; mais sur ces sacs il peut se former des dilatations secondaires à collet étroit. En général, ces tumeurs ne sont pas volumineuses; elles ont la grosseur d'un œuf, d'une bille de billard, quelquefois cependant elles sont plus considérables. Leur le, tout en se gar- forme peut varier notablement, elle est conoïde, ovoïde, hémisphérique. La seconde espèce est la dila- tation des artères, plutôt dans le sens de leur longueur que dans celui de leur largeur. C'est la maladie désignée sous le nom d'anévrysme serpentant, ou mieux de actrice artérlelle, anevrysma anaslomoseon, etc., qui diffère bien des anévrysmes consécutifs. En cas pareil, la dilatation ne dépasse pas en moyenne le ; aussi entrerons- triple ou le quadruple du calibre normal; cependant M. Cruveilhier (l) l'a trouvée beaucoup plus con- 'i€lles. uniques artérielles sidérable. Des parties étendues de toute une ramification artérielle prennent part à cette dilatation, et rotide d'un chien. Ï'OHS 5 110115 UCCUpB t il. Broca. On peu .é des membranes, a élucdé sart, le premier, 1809, iii-S et smes, Paris, les bons tru- citer, parmi , Pill'lS, wÈces d'anévrysmes alzes annm e Dubrucil (Des aur[.es . 5 bien observés ae eut 'ln a vient que M. Broc e nous ' faite, qu , la mieux sacs. Cette maladie est surtout fréquente aux artères extérieures de la tète, àla temporale, à l'auriculaire, le une contusion surtout, en sont le pointde départ àla frontale, à l'occipitale. Une cause traumatique, musee l'artère poplitée et ses ramifications. J'ai vulau plus fréquent 'Breschet ("2) a observé ce mal sur de la paume de la main et les collaterales des Dupuytren une pièce dans laquelle l'arc artériel profond aussi sur l'aorte, l'artère coeliaque, les arteres doigts en étaient le siège. Dans des cas rares ou l'observe . . ère artère. Iliaques; je l'ai observé mOi-méme sur cette derni '. l".' Y';_."_-'_ ' AflfilAA/‘f‘ expert- "«A/« provoquer a1n51 des petits brane interne peut faire hernie à travers les lacunes de la tunique moyenne, et former .ûûq diffus. Cette for, me . son et moyenne tiré ordm airement de continui ' 'té des m embranes interne ysme avec solution éVr Lan ' ' ntent, nutritifs des membranes augme origine de la dilatation d'abord simple et locale; ensuite le s troubles ent leur force de résistance, et les éléments musculaires et élastiques sont de plus en plus altéré s et perd tuniques, lorsque l'anévrysme continu la m0indre érosion interne peut donner lieu à la déchirure de ces continuité est sur le point de prendre naissance. Cett e solution de est déjà formé, ou lorsqu'il est encore … Anatomie pathologique du cm‘ps humain, avec P"…°hes' 130a 261). !. Ill, p. 101 ie de medecine, Paris, 18311, (2) Mémoires chirurgicaux sur différentes espèces d'ane‘m-ysmes ( Mémoires de l'Académ ANAT. tumor. - 15' LlVK- f\AA‘ . "("-r J\. ." 14‘ artie au moyen du aussi des dilatations partielles, circonscrites, ampullaires. memEn général, les membranes sont plus amincies, la tunique musculaire disparaît surtout, et la ‘ "X' …‘| à une maladie des ération, et la for- comme les vaisseaux s'allongent en même temps, ils prennent un aspect serpenlant, en forme de zigzags ou de tire-bouchon. On a comparé ces masses artérielles dilatées avec un paquet de vers, ou même avec la tête de Méduse. Dans la marche ultérieure de ces dilatations étendues avec allongement, il se forme |