OCR Text |
Show ltlfiS l'l\0llUtl'flttNS tl;\NtllÏl\lfil'$l-ÏS. 283 nis le Avant de quitter ce sujet, il n'est pas inutile d'indiquer quelques-uns des caractères chimiques de la cellule cancéreuse. L'acide acétique rend la paroi cellulaire plus diaphane, mais il reste ordinairement sans action marquée sur les noyaux, et moins encore sur les globulins. l.a potasse caustique fait pâlir et 1‘, que dissout graduellement la cellule et le noyau, tout en respectant un certain nombre de granules d'appa- yeux rence opalisante et graisseuse. ('.e fait nous a vivement frappé. L‘acide nitrique eondense toute la masse près la même action que l'acide nitrique. La teinture d'iode contracte et colore en jaune foncé les cel- que sa as dis- 1icros- >otasse .ances, .alisant carac*s, sans tion de lules, et de préférence les portions qui renferment des granules d'apparence graisseuse. Nous ne pouvons tirer de conclusions de ces reactions, et nous ne les donnons que comme de simples faits d'observations qui, entre les mains d'un homme qui s'occuperait spécialement de chimie pathologique, pourraient acquérir, par la suite, quelque valeur. Nous allons, du reste, traiter bientôt avec détail de la composition chimique du cancer, telle qu'elle résulte des travaux faits jusqu'à présent sur ce sujet. ms que Nous avons parlé de l'élément essentiel des tumeurs caneéreuses; nous arrivons a l'analyse des autres éléments, très fréquents également, mais d'une valeur secondaire, et exempts surtout de tout caractère pathognomonique. :ndance 2° Des éléments secondaires du cancer. , dissédérahle nple. 1° Le tissu fibrcu.v est très fréquent dans le cancer et constitue surtout, par son abondance, la forme C'est le dure, le squirrhe. Nous avons d'abord cru qu'il s'agissait alors de préférence d'un développement anormal, phiques d'une véritable hypertrophie du tissu cellulo-librenx de l'organe dans lequel le cancer a son siège; mais, nent,ne dans les organes qui, a d'un autre côté, nous rencontrons le squirrhe aussi bien, sinon aussi souvent, l y en a Il est vrai que le l'état normal, renferment peu de tissu cellulaire, connue la matrice, le rein, le foie. fibreuses, telles que la mutuelle ou le squirrhe est la forme dominante dans les portions riches en parties plus porté a admettre que le tissu cellulo- périoste. Mais, en thèse générale, nous sommes aujourd'hui par l'hypertrophie du tissu fibreux du cancer se forme plutôt par le blastème cancéreux lui-même que blanchâtres rigides, d'apparence préexistant. Dans le cancer dur, ce tissu libreux est disposé en reseaux nie tout cet grae tuber- , et si, à es types. s d'un tissu libioiuc dans lequel lL: souvent fascreularre, et q… se montrent, au microscope, compose rticulier, indepeiulautes, libres sont contenues par une substanc e intermédiaire, ou sous forme de libres plus uniforme ou en faisceaux, ou sans type quelcont‘1u0, e tprésen- observa‘ filiation s cancé- 10. et il5 rigides ou plus souples, disposées en plan ., \,, …, ' ' ne depas e () …… ,tlt)ll; de, largeur, ' entr stiit qm ‘ fines et s pâle s ' fibre e, des ° piqu osco micr ' en """; a' l exam plus fortement accusés. (tn distingue tmqours aiseCel)elldant leurs contents peuvent être plus nets et 0""",006« rencontre fréquemment dans le cancer du sem et ment ces fibres Ordinaires d'une seconde espèce qu'on r plus ou deux a fait la consistance élastique ou tout as dimen- trent des enu pont" Ôté, et 165 largeu dans celui de la peau, libres élastiques a contours fortement marqués et doubles, 51 et souvent ramifiées. A mesure que le cancer présente davantage Dn reste. également S……" y manquer dans l' encéphalo'ide, les fibres peuvent. "…""; l'élément fibreux diminue. l'ailes, fines et rares réunies entre elles par un alors que les cellules cancéreuscs sont ordinan‘eme nt GOmplétement, et c'est blasteme granuleux et amorphe. ' . ent . souv 0n, poussermt cancer, ordmanemeut de nouvelle fornniti D "Pl‘t‘s Rok11auskv (l), le stroma du ses dans leur interieur. des excroissances qui se termineraient en cul-de-sac, et pourr aient devenir creu -‘ ) \- tumeurs . . 4 des . \ ,, et la charpente ' ' du cancer forme dendrtt1qne De cette façon naîtraient aussi le tvpe de la " s 1. ‘7 … '.v\_' ' tlttlll0= C‘ le ……" , entre les tumeurs caverneuses, intermédiaires, pour ainsi dire . , luissc des- ‘> a !'" ."\- , ,-‘ )\ l'huile ement AAA_ AÀm\g;;.‘;' _ tement tours des parois cellulaires en deviennent même plus marqués. Nous avons été frappé plusieurs fois de l'absence de teinte jaunâtre dans ce suc, teinte que cet acide donne si generalement aux tissus allunni- uoïdes, et que l'on observe également dans le tissu cancéreux en masse luis en contact avec lui. L'ammoniaquc a une action analogue a celle de la potasse, mais plus faible. Nous avons vu plusieurs fois, dans cette réaction, se former des aiguilles cristallines, sans avoir jamais pu en déterminer la nature. L'alcool ne produit pas d'autre action qu'une légère condensation, et rend les contours des cellules un peu plus marqués. Il en est de même de la solution de nitrate d'argent. Le nitrate acide de mercure produit a peu et de ' ‘ ces ont un ll) Sftïll'lgSÙw‘ic/1tu zler llÏener Academie. "jeu, 1552. . ‘ ‘ , deux. du suc que l'on met en contact avec lui. Quelquel‘ois ce suc prend alors un aspect connue arborescent.; tous les éléments cellulaires, le noyau aussi bien que la cellule. sont eondensés sans etre dissous ; les con- -yi . ation. .Apr '. ".""Ïr, con- «A» p :o de |