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Show . ?. \ l‘.‘,"'.‘ËY‘À'Y' .‘V‘;-\.-" ." '.yn \ 151 B. Une sorte de tumeur analogue à celles qui proviennent du périoste, sont les tumeurs endostiques, qui prennent leur point de départ dans le tissu connectif de l'intérieur même des os, et constituent .nairement leur inté- 5 noms de ordinairement des tumeurs ostéo-fibreuses dans lesquelles on peut fort bien étudier l'ossilication du tissu fibreux. C. L'enveloppe fibreuse des nerfs, le névrilème, constitue un des tissus fibreux à physionomie, à disposition anatomique et à fonction tout a fait particulières; les tumeurs dont il devient le siège, les >ussent pas elles, mais ef qu'après 3t ou d'une ze chez les i tranchés, ndues avec 3 d'un siège névromes, offrent à leur tour des caractères distinctifs de toutes les autres tumeurs fibreuses, un déve- loppement local progressif, une marche lente, et une tendance à la généralisation qui ne s'observe dans aucun autre groupe de tumeurs libreuses avec une telle fréquence. Je dirai plus, le nombre des névromos multiples peut dépasser toutes les prévisions d'une imagination hardie, et laisser bien en arrière tout ce que nous connaissons de la multiplicité numérique des tumeurs cancéreuses. Ill. -- Les corps fibreux de l'utérus ont été regardés comme le type des tumeurs fibreuses, et pourtant plus je les étudie, moins je puis accepter cette opinion, et plus_j'acquiers la conviction que ces produc- tions si remarquables ofl'rent surtout les caractères anatomiques et cliniques particuliers d'une simple aberration de la nutrition du tissu utérin, de la substance musculaire organique. En un mot, j'y vois rr l'absence bien plus une aberration de forme qu'une modification du type de la substance charnue de la matrice, opinion quej'ai hésité pendant longtemps à énoncer, mais queje puis appuyer aujourd'hui sur des preuves cture histo- suffisamment nombreuses pour ne pas craindre de la formuler. C'est pour ces sortes de tumeurs que je réserve pour le moment encore plus particulièrement le nom de tumeurs libroïdes; il serait plus correct de les appeler tumeurs musculaires ou tumeurs composées de tissu utérin, mais j'évite encore, pour le ts, nouvelle sive dans la moment, cette dénomination, pour empêcher toute confusion : ces tumeurs renferment, du reste, une nes à celles quantité variable de tissu fibreux et libro-plastique, outre les éléments musculaires organiques. lV. - Nous voyons les tumeurs fibreuses prendre des formes de plus en plus variées a mesure que nous avançons dans cette esquisse synoptique. Nous arrivons à présent à un groupe peut-être le plus curieux, istendue, et le plus inexpliqué de tous: ce sont ces tumeurs d'apparence fibreuse qui constituent ce que l'on a signalé a substance " niveau, et comme corps étrangers libres des membranes séreuses. La science possède un certain nombre d'exemples de ces productions, mais nulle partjc n'ai trouvé de notions exactes sur leur nature intime. Un sera bien étonné d'apprendre que je trouve beaucoup de rapports entre ces corps étrangers fibroïdes des rémité libre membranes séreuses et les corps en forme de grains de riz que l'on trouve dans les poches synoviales du rencontrent poignet; on sera plus frappé encore lorsqu'on me verra comparer ces corps a certaines formes de phlé- utérus, elles parlant plus bolithes, et pourtant un mot d'explication donnera la clef de cette énigme. Dans les trois productions, il s'agit d'un même mode d'origine, d'une végétation libroïde qui prend son origine à la surface libre du su connectif tissu libroïde d'une membrane séreuse, comme la plèvre, le péritoine ou la tunique vaginale, ou d'une membrane synoviale, comme celle des poches du poignet, ou enfin d'une membrane en tout semblable aux as bien diffé- l le voisinage séreuses, la tunique interne des vaisseaux. Nous verrons plus tard qu'avec un point de départ similaire, chaque localité sur laquelle ces corps se produisent leur imprime une marche, une structure et des phases de développement d'un cachet particulier. Après avoir établi ainsi d'emblée les distinctions principales entre les diverses espèces de corps libreux, et avoir prouvé déjà que le groupe de tumeurs fibreuses ne saurait être que provisoire, a cause du grand nasales et! nombre de tumeurs diverses qu'il renferme, revenons à la description générale. us rarement Leur forme est ordinairement arrondie, sphérique, ovoïde, piriforme et allongée, si la tumeur est s devienne!lt ement graves 6 du phal'Y‘" , que les pré" n les enlever pédiculée; elle devient au contraire très irrégulière, lobée ou lobnlée, pénétrant dans les interstices des os et des parties molles, lorsque des obstacles s'opposent à leur développement en tout sens. C'est ainsi queles tumeurs fibreuses qui se prolongent dans le bassin se montrent moulées, pour ainsi dire, sur les saillies osseuses de l'os des iles, et que les polypes du pharynx et des fosses nasales s'insinuent partout où il reste quelque place entre les cornets dans les fosses nasales; elles pénètrent même dans les sinus maxillaires, frontaux et sphénoïdaux : de là est venu leur nom de polypes. il est très fréquent que ces tumeurs soient pédiculées, fait que l'on observe pour les corps libreux de l'utérus, lor‘s‘lu'ilj " d°"e' ve inférieure; rfuse, et "°" loppent a la surface de l'organe ou lorsqu'ils font une saillie dans la cavité du 001. Les lUIUCUIS 1ibl'Ullvt‘5 des fosses nasalcs et de la partie supérieure du pharynx sont presque toupurs pedrculccs. Les tumeurs ‘" ‘.‘J‘I: ""i" DES PRODUCTIONS FIBROIDES ET FlBREI'SES ACCIDENTELLES. more trois |