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Show vz'=*n‘;-vn .+u_n+.‘\(.+1"pÿna MALADIES DU COEUR. ü31 Au début, le liquide de l'épanchement péricardique est presque toujours séreux, limpide; mais de me et iaüou bonne heure il renferme un nuage trouble qui, au fond du vase, forme une couc he mince d' une sub- stance molle, dans laquelle on trouve des cellules d'exsudation, pyoïdes ou purulentes, et des é pithéliums qui ont subi l'infiltration granuleuse. La coloration de la sérosité varie entr e la transparence pâle du jaune citrin et le jaune un peu plus foncé, tirant sur le brun ou le roux, s'il y a un mélange de sang; . forte proportion, la teinte peut devenir lorsque celui-ci y existe en plus franchement sanguinolente, et par le repos il peut se fa1re qu'un caillot se dépose au fond du péricarde; mais on observe plutôt cette disposition dans les cas de rupture du coeur. Une variété de nuance de color ation de ces épanehements est lejaune verdâtre. Lorsque l'épanchement est sér o-purulent, le liquide devient d'abord légèrement paissit trouble, s'il ne renferme qu'une petite quantité de cellules purulentes, tandis qu'il prend une teinte plus prend franchement puriforme à mesure que la proportion du pus augmente. Quelquefois le pus est renfermé dans de véritables foyers, soit entre le péricarde et la surface du cœur, comme j'en ai vu un exemple, ‘. ulté- soit entre des couches pseudo-membraneuses, ce qui n'est pas très rare. inces, seaux. uefifis de est subit quide; J'ai vu une fois, dans du pas ancien provenant d'une périeardite chronique avec foyer sous-p éricardique, une certaine quantité d un pigment bleu qui me rappelant la suppuratton bleue queJ avais observée dans d'autres circonstances. Ce cas était remarquable sous plus d'un rapport. C'était celui d'une petite fille de dix ans, entrée à l'hôpital de Zurich pour une ascite dont la cause nous échappait. Elle avaiteu, un an auparavant, pendant dix-huit semaines, une maladie aiguë fébrile sur laquelle elle ne pouvait donner de renseignements suffisants. Pendant son séjour, ou découvrit bien un engorgement du foie; pour- son pouls était ordinairement petit et accéléré, sa respiration à M par minute, mais nous ne pûmes toutes . de la .ration nilam- use se cœur, rien découvrir d'anormal du côté du coeur. La malade fut traitée par des diurétiques et des purgatifs, mais tous les accidents augmentèrent, et nous dûmes pratiquer la ponction le 9 septembre 1852. Après avoir été mieux pendant quelques mois, ayant la respiration et le pouls fréquents, avec de la cyanose aux séreux lèvres et aux joues, elle fut prise, le 7 décembre, d'une dyspnée extrême, d'une double broncho-pneu- cardite munie, d'autant plus grave qu'il y avait déjà un hydrothorax des deux côtés. Elle mourut le lendemain. A l'autopsie, on trouva, outre ce double hydrothorax, une pneumonie centrale dans le lobe supérieur meuse, ; diffé- ulation raison, dative. lire ne du poumon droit, des fausses membranes récentes dans la plèvre gauche, et dans le poumon de ce côté aussi, des points pneumoniques. Le feuillet externe du péricarde avait jusqu'à 1 centimètre d'épaisseur, il était de consistance charnue; le péricarde était généralement adhérent au cœur, à la surface duquel se un été trouvaient deux foyers purulents près de la pointe. Le péricarde de la surface du cœur était épaissi par couches membraneuses entre lesquelles il y avait aussi des foyers purulents. La substance musculaire du cœurétait dans un état de dégénérescence graisseuse, et dans les foyers purulents on trouva une certaine quantité de grains amorphes d'un bleu de gentiane, et seulement bien perceptibles au microscope. ranules L'ascite et l'engorgement du foie, qui n'avait pas atteint un degré très considérable, n'oflraient rien de 1 par la particulier; tous les orifices du cœur étaient sains. .ar des super- mguins us aussi Les épanchements purulents peuvent se résorber complétement; cependant il peut arriver que les atité et parties séreuses seulement disparaissent de cette manière, et que le pus avec ses cellules et ses sels forme âme du comme une espèce de mortier. Voici comment Rokitansky (l) décrit un cas de ce genre: « Un épan- . et une rincip€u ariable- ms gri- Chement primitiœment séro-purulent du péricarde avait subi une transformation remarquable; la surface du ventricule gauche du cœur était adhérente au péricarde; autour du ventricule droit se trouvait un liquide blanchâtre et trouble, analogue au lait de chaux. La surface interne du péricarde, et surtout la surface externe du cœur, paraissaient en partie comme incrustées d'une couche de mortier , serum, le lorsque ou fibrineuse, essentiellement être à tendance certaine une a Lorsque l'exsudatiou sablonneux, recouverte d'une couche blanche, lisse et comme gypseuse. tion est abondamment exsudé, renferme beaucoup de matières coagulables, les pseudo-membranes prennent un Aide ne êricarde éricarde PÏUS grand développement. Ce ne sont plus des flocons grisâtres, minces, disséminés sur le trajet des Vaisseaux; mais on voit des réseaux plus vastes, des plaques étendues (1… peuvent affecter des formes ' . . .- (1 '-abeilles, ' aux column es de la membrane Les réseaux peuvent ressembler a‘ des inches ‘ variées. tres toute la efoulant _ , extensions lus lnterne de l'estomac. Peu à peu ces réseaux dev1ennent plus °°"fluenls et forment des p … Handbuch derpal/wlogz‘scken Anatomie. Wlt‘l., 18Mt, L "» l'- 375- »... 'exsu- Râ®ÀÂÂÂÂA 'un )étites Ï Âââa;s Ââfinhk .ÿ-f ."i' _. -' '+r |