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Show re, persiste assez souvent après l'en DE L'llYl‘l-ZRTROPIHE. l'asthme des nouveau-nés, qui Con. ne sont pas suffisamment précises, tissu de la glande peut subir une tranformation fibroïde, lorsque cet élément s'est accru aux dépens des autres. Lorsqu'une multitude de vésicules se développent en même temps que la trame fibroïde s'atro- phie un peu, le goître prend un aspect granuleux que l'on a comparé a la cirrhose du foie. Les vésicules de Boston (2), se rapportant à …, atteignent. en moyenne, le volume d'une lentille, même d'un petit pois; mais lorsqu'on leur trouve re de soixante ans qui avait souffert celui d'une noisette et au delà, elles sont peu nombreuses. En général, des vaisseaux rampent en grand semblable de Dubourg (3)_ La …_ nombre a leur surface, leur intérieur est tapissé par une rnerubrane épithéliale dont beauc<nrp de cellules -, la terminaison de la trachée, é…, renferment des granules de pigment et de graisse. Le liquide de leur intérieur est gluant, comme inu- queux. La confluence d'un certain nombre détruit les parois, et des éperons irréguliers en subsistent comme vestige. Si une seule vésicule ou un petit nombre ac :aparent le travail hypertrophique, le déve- loppement est lent, mais elles constituent bientôt de véritables kystes qui souvent atteignent le volume d'une pomme, etjusqu'êr celui d'un tête de fœtus ou même d'adulte. ltokitausky a observé un bour- .Bonet, Morgagni, Haller, Sandit… abondant dans ses vacuoles. rofonde altération du sang, sur… tentation proportionnelle très const :nt en même temps. La rate prend tease; tous ses éléments sont hyperdominale; son poids peut atteindre longueur a atteint jusqu'à 3 décin'existe qu'un petit nombre de cas 9_‘, geonnement prolifère sur leurs parois. Ce sont des excroissances végétautes et rameuses qui, dans une trame aréolaire, renferment des vésicules nouvelles et des vaisseaux; elles peuvent envahir toute la cavité au point de transformer le kyste en corps solide. Le plus souvent on observe sur ces kystes, lors- qu'ils deviennent volumineux, un épaississement fibreux des parois, et plus tard une calcification ostéoïde composée de carbonate et de phosphate calcaires. Nous avons vu aussi des végétalions libro-plastiques 5 lesquels l'hypertrophie de la rate bourgeonner sur leur face interne. Le contenu des kystes est d'abord d‘un jaune verdàlre etcouune géla- la vie, une disposition cachectique, tinif'orme, plus tard muqueux, et dans les kystes plus grands, séreux et limpide. Si l'inflammation s'en :, de la fièvre, et ils meurent dans le empare, l'exsudation peut y verser du pus. L'liéi]iOi‘i"liugié des vaisseaux variqueux des parois rend le pour plus de détails sur ce sujet,à liquide rouge ou brun, des globules sanguins avec leurs modifications restent suspendus dans ce liquide d'anatomie pathologique. de consistance muqueuse et de couleur chocolat. Tout le contenu, enfin, peut se sécher et se calcifier, duits accidentels : cancer, hydatides et l'on y trouve alors des sels calcaires et de la graisse, surtout beaucoup de cholestériue. 5 deux fois les capsules de Malpighi re et sans que le reste de la rate fût Le goitre peut atrophier les muscles ambiants, déjeter la trachée, comprimer les nerfs laryngés, sur- tout les récurrents, et modifier notablement la phonation et la respiration. Les diverses phases de déve- loppement progressif ou rétrograde peuvent donc se résumer en quelques mots : Hypertrophie isolée, ontagnes, le siége de l'hypertrophie. successive ou simultanée des parties fibreuses, vésiculaires et des vaisseaux de la glande, formation pro- rdc; ses lobules aberrants subissent lifère de tissu glandulaire nouveau sur la paroi interne des kystes. D'autres fois ceux-ci s'épaississent, eurs, ou plutôt leur point de départ donnent origine à des végétations plastiques, ou s'infiltrent de sels calcaires. Le contenu des kystes, enfin, n observe de plus, souvent, une disune est variable, pouvant atteindre 3lus volumineux sont ceux qui ren- varie selon qu'il est mêlé avec du sérum, du pus ou du sang, et peut se dessécher 5. son tour et former un mortier calcaire et graisseux. Les accidents qui résultent de la compression de la trachée et des nerfs laryngés sont : une respiration gênée ou bruyante, de l'enrouement ou de l'aphonie, une toux rauque et sonore, sèche ou avec crachats rmes d'hypertrophie de la thyroïde: en charpente fibro-aréolaire; 3" celle :s qui se transforment en kystes voluraisseaux, soit artériels, soit veineux. rysmes dans les branches d'un calibre rtueuses. Un nombre plus ou moins puriformes et sanguins, et la mort survient quelquefois avec les signes de l'asphyxie. Le goître est parfois congénital, mais se développe le plus souvent après la puberté; ses accidents graves s'observent de préférence dans la vieillesse. Il est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. On l'observe aussi chez le chien et le cheval, dans une glande ou seulement dans les deux, comme hypertrophie simple ou kysteuse. Les glandes qui modifient le sang par l'acte respiratoire, envisagées à l'état hypertrophique, se place- raient tout naturellement à côté des glandes sanguines; mais connue elles ne se trouvent guère dans cet t aux vésicules elles-mêmes, elles€t état que d'une manière secondaire, consécutive à d'autres maladies, nous les passons sous silence ici. tcomme démontré, mais seulement 6 qui leur a été assigné par Frericht u- une cellule ou d'un noyau dontl'i _S Il. - llyperlrophie «les glandes lymplmtiqurs. riche d'un goître récent et de dfmer Les glandes bronchiques, mésentériques et pelviennes, peuvent devenir le siège d'une hypertrophie amêlée de vaisseaux e t de vésiculü étendue aussi bien que les glandes lymphatiques superficielles. Lorsqu'elles atteignent un volume consi- ! 1iforme ou comme lardacee- Tout le dérable dans les glandes qui entourent les bronches, elles occasionnent. de la dyspnée, des accès d'étouf- lement, et la mort par asphyxie. Dans la leukémie on a trouvé également les glandes lymphatiques très hypertrophiées, et même sans qu'il y eût en même temps un engorgement de la rate (Virehow). M. Cossy nous a communiqué deux faits inédits d'hypertrophie des glandes abdominales lymphatiques. Dans le premier, un homme de soixante-deux ans est atteint, quatorze mois avant la mort, d'un 1855, t. XIX, p. 338 et suiv.) |