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Show A 4‘. \I CHAPITRE IX. On voit, exté- On reconnaît zvgomatique. ar. de est remplie [DES PRODUCTIONS FIBROIIDES ET FIBREUSES ACCIDENTELLES, ET DES 'l‘ll)lEUltS FIBREL‘SI‘IS. les végétations appelle plutôt % l. - Iles tunneurs libreuses en général. ttôt tout à fait re, cinq et six elées et larges tvariée, et les A l'occasion des hypertrophies des divers tissus, nous avons déjà indiqué les principaux caractères de la formation nouvelle du tissu connectif et libroïde. Nous avons également parlé longuement, dans le chapitre de l'inflammation, de la transformation des produits phiegmasiques en tissu connectif. Il nous clercs de l'épi- le largeur sur suffira, par conséquent, d'en rappeler ici les principaux traits. Le tissu fibroïde se forme par une exsudation qui peut passer par les diverses phases d'évolution cel- lulaire avant d'arriver à l'état fibreux; mais, en outre, l'exsudation peut se coaguler, former de simples T,"); Ï‘Î5'Ï'.‘J ".K"'LK'Y‘.‘CY'. -./ ! e provient du ‘! .,\'P)_. t°m;\"tvcr-fvirr.- r; DES PRODUCTIONS FIBRUIDES ET FIBREUSES ACCIDENTELLES. mellenicnt, ra membranes fibrineuses qui, peu à peu, en se condensant, prennent tous les caractères du tissu fibreux. ile. Dans cette ssiaque, sous le jusqu‘à 0"‘"',1'2 Telle est l'origine de ces brides, de ces membranes accidentelles consécutives à l'inflammation des sérenses, ainsi que des capsules kysteuses qui se forment autour des corps étrangers, autour des foyers phlegma- siques, autour des épanchements hémorrhagiques, et enfin comme une formation kysteuse autogène. Le est légèrement element striées tissu cicatriciel est le dernier terme du tissu fibroïde, et son origine peut être double également, comme du mouvement celle des productions de cette classe en général. Tous ces tissus fournissent, lorsqu'on les soumet à la section, une quantité considérable de gélatine. Il est une dernière origine qu'il ne faut pas passer sous silence, c'est celle par dépôt direct du sang dans l'intérieur du système circulatoire. Les concrétions .e, àla surlarè, neutre un tissu fibre-plastiques les présentent lbnminoïdrs et fibrineuses des valvules du cœur, ainsi que celles qui se déposent à la surface interne des artères, en sont des exemples. Tous ces tissus peuvent subir un desséchement corné, un véritable racornissement ou un desséchement avec dépôt calcaire. La formation du tissu fibroïde reconnait donc des sources et des causes bien diverses; n'en voulant point faire ici l'objet d'une étude monographique, nous passons à l'étude des tumeurs fibreuses et fibro‘ides. Lorsque, depuis le commencement de ce siècle, grâce àla direction imprimée par Dupuytren, l'anatomie ‘t d‘une attaque pathologique a commencé à s'occuper plus particulièrement des produits accidentels qui s'ofl'raient à tS souvent dans l'observation des chirurgiens, on a établi des divisions tellement vagues que, bien que méritoires dans gone n'otl'rait ni leur temps, elles ont considérablement retardé les progrès de la science; elles présentaient en effet une apparence de généralisation philosophique toujours fort commode pour les esprits paresseux, en ce qu'elle ; d'un médecin. Ll‘f‘S, sans causer mais le malade neur de Fowlcr, drer à l'hôpital. permet a la mémoire de ne retenir qu'un petit nombre de classes et de groupes. Aussi ne pouvons-nous exprimer assez notre étonnement de voir que nous soyons arrivésjusqu'à ce jour sans qu'on ait tenté de distinguer d'une manière rationnelle tout ce que la classe des tumeurs fibreuses renfermait d'éléments différentiels. Lorsque j'en ai séparé, il y a quelques années, les tumeurs fibre-plastiques qu'on confondait micrographes, a été bientôt généralement adoptée, et aujourd'hui elle est entrée dans la science et dans rs nl appétit, ma la pratique. La classe des tumeurs fibreuses se trouve être ainsi considérablement réduite, et pourtant nous allons iorrhngie. irle un peu plus démontrer combien de productions différentes )" restent encore comprises. Pour être facilement compris, je tâcherai d'établir tout d'abord la connexion qui existe entre les la » l'ablation de doctrines anciennes et celles que je cherche a leur substituer en faisant ressortir, avec un soin égal, les caractères communs et généraux et les caractères particulièrement différentiels. dans chacune d'elles, plusieurs subdivisions. On pourrait même aller beaucoup plus loin sans tomber nullement dans l‘exagération. [. -- Le premier groupe des tumeurs fibroïdes comprend les P"°du…on s hyperlrophiques circon- scrites, souvent pédiculées, du tissu cellulaire sous- cutané et sous-mudueux' 38 ANAT. mumu-5° r.1vn. A _ . tie en grande par ns rses granulatio isgra rtiltrations En nous occupant ici des productions libreuses qui forment tumeur, qui constituent les masses en bonne partie isolées, distinctes des tissus ambianls, nous arrivons encore à établir quatr e grandes divisions, et ‘ rant orme recouv - u0 ‘l]]0véPldt‘flflq T'…" .':|' a"I)?!" 'r ; en temps de lu tantôt avecles tumeurs fibreuses, tantôt avec le cancer, cette distinction, malgré les objections de quelques ."l' } et douloureuse |