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Show R,\ LE. ANATOMIE PATIIÙLOGIQIÎE GENÈ Dai infilu-mu divers tissus. 3 III. »- De la graisse _ _ '? ': _ WWA AAÂ…È été de que nous observons cette C'est dans les organes parenchymateux, dan =. le foie et les reins surtou, t,. ,, ., _ cpllllelldleb et les organes, et infiltration, (l…, heu à peu, fait disparaître, pour ainsi dire, 105 cellule: . , r ; . . que la censéltration gransseuse n . est en general PCUÎ les envahir presque en totalité; toutefois cette ian fme, Il y a augmentaquence d'une autre maladie. C'est ainsi que, dans presque toutes les maladies du est 0Fdlnatre- l'état gras (l‘.l f019, comme maladie ' etendue, tion de 5" graisse, et que. d'un autre côté, , " ; ' _ ' _ _ 3 \ . . \ M. N droit, poign pouet . ment consécutif ou a la phtlnsœ pulmonaire ou a une affection chronique des ll]l€.,llfla. Lans les reins, de la maladie de Bright, et ny la transformation graissense n'est également qu'une (les consequences - - lation voir qu'une stéarose, est évidennnent méconn altre la physiologie pathologique de cette curieuse affecting, Dans les muscles, la graisse peut se développer d'une t elle facon que bientôt la fibre musculaire en est …. le développement d'une graisse extra-fibrillaire, seit p complétement envahie, soit par développement granulensc ou vésiculeuse dans l'intérieur même des cylindres musculaires pr imitif5. Dans les es, la graisse augmente en général lorsqu'il y a atrop hic, soit d'origine 1nflammaton‘e bien demont1ee, 501t d'une . - ' f _/ pour et de: celui à la s tégun Le . treat origine étiologique moins nette. Dans les os des scrofuleux, dans l'ostéomalacie puerpérale, la quantité delto de graisse en partie liquide devient quelquefois énorme. Le pancréas, dans un cas relaté dans le Calalogue de Boston, était tout a fait transformé en une masse graisseuse. dos, En un mot, la graisse peut aussi bien se développer dans les tissus tout entiers que dans leurs éléments cellulaires en général; elle est le résultat d'une nutrition considérablement réduite, tantôt reconnais. quan sant pour point de départ un travail phlegmasique, et tantôt échappant à notre investigation dans sa der- grêle nière cause. mort une] sense diver % l\'. - Iles tumeurs graisseuses et du développement anormal du tissu adipeux en général. du g Le tissu adipeux peut subir une hypertrophie générale, ce qui constitue la polysarcie dans laquelle le E] corps peut atteindre des dimensions considérables. Richter a cité un cas dans lequel tout le corps pesait 609 livres. Souvent le tissu adipeux d'une seule région se développe outre mesure. Les tumeurs graisseuses proprement dites, désignées sousle nom de lipomes, offrent des variétésd'aspect, suivant que le tissu graisseux, le tissu cellulaire ou le tissu connectif sont plus ou moins développés. Le stéatome, terme dont on a étrangement abusé, n'est qu'une variété du lipomc à tissu connectif très développé et d'aspect homogène du tissu adipeux. Le cholestéatome n'appartient pas à ce groupe; il est constitué par une tumeur enkystée, sébacée, dans laquelle la cholestérine se trouve en quantité notable. La dissémination oules amas de celle-ci dans l‘oeil constituent le mal décritsous le nom de synchisis étincelant. Le lipome offre une structure simple dans laquelle les diverses proportions des tissus connectif et M. N graisseux, ainsi que sa circonscription ou sa nature diffusé, forment des variétés essentielles. Le tissu infér adipeux se compose de vésicules qui atteignent 1/1 0" ou même 1/50 de millimètre. Cependant elles sont souvent beaucoup plus petites. Sans compter les vaisseaux et le tissu cellulaire qui les relient ensemble, M. ] lipor attac de l'] des ( exist M. E et qi SGUS< trou tum« il paraît que ces vésicules sont encore réunies par une espèce de blastèrne amorphe, car elles offrent entre L. elles un assez haut degré de cohésion. Elles renferment souvent dans leur intérieur des cristaux de mat‘- régir garine. Le tissu connectif, qui, par places, peutleurdonner un aspect presque fibreux, forme ordinaire- diss< ment une enveloppe générale et cloisonne les divisions des lobules. Selon que celle-ci contient d'une manière plus ou moins serrée l'ensemble de la tumeur, on a la forme circonscrite ou diffuse. Un lipome peut offrir ces deux qualités dans ces diverses parties. La vascularité est en général peu développée; cependant, dans des cas exceptionnels, il y a tant de vaisseaux, que la tumeur prend presque un caractère hématode. Nous trouvons, dans les Bulletins de la Société analomlque (l), l'observation d'un fait observé par M. Gosselin, qui a trouvé un lipome situé à la partie inférieure gauche de la paroi abdominale parsemé de tissu érectile. J'ai vu en 1845, à la clinique de Dieffenbach, à Berlin, un enfant auquel fut enlevée à la lèvre supérieure une tumeur qui était composée, en proportions presque égales, de tissu adipeux et de tissu érectile. {ll Bulletins {[P la Snriw'lr" nnn/mulq"fl, '18'|2_ |). 208. |